lundi, 12 avril 2010
Sur les rives du Gange...
Et voilà, retour d’un voyage de quatre jours qui m’aura paru duré quatre mois…Le dépaysement était au rendez-vous, à la découverte d’une nouvelle facette de l’Inde, celle un peu folle des religieux indiens. Des histoires pas possibles dès demain, avec photos à l’appui (pas mal de tri à faire ce soir !).
Ben est partie lundi dernier, Vincent hier soir, c’est un peu ma pierre à porter de voir mes amis partir, pas toujours facile ;)
En attendant mes récits gangiens, il y a un Guide de l’expatrié : http://www.expat-blog.com/fr/guide/asie/inde/
Et il a l’air pas mal fait…
06:41 Publié dans Histoires de Samouraï | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inde, guide de l'expatrié | Imprimer |
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mercredi, 31 mars 2010
Un dimanche comme les autres
Pendant que l'Inde, la France, le monde continuent de tourner, mon microcosme à moi est en pleine tourmente! Ma copine Ben est arrivée la semaine dernière, Vincent arrive vendredi et Shiv est venu passer le week-end à Mumbai... Attention, je me plains pas hein! je voudrais bien que mes potes déménagent à Bandra!
Au programme de la semaine dernière: montrer à Ben comment je vis à Mumbai. Au programme: une petite virée dans le sud (Colaba et Fort) pour marcher entre les bâtiments victoriens, une séance (voire deux) de massage réflexologie, shopping sur Hill Rd, dîner avec d'autres "expatriés", et surtout, un dimanche à Juhu beach. Un dimanche comme les autres...
Dans la nuit de jeudi à vendredi nous récupérons Vincent à l'aéroport (chargé comme un mulet par les bons soins de mes parents - j'ai fait des heureux chez Amazon et consorts!) et nous partons à... Goa. Oui, quand on aime, on compte pas. Nous serons 6 pour glandouille intense sous les palmiers. Dure la vie...
07:42 Publié dans Histoires de Samouraï | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde, mumbai, juhu beach | Imprimer |
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samedi, 20 mars 2010
Sensations aéroportuaires…
… ou comment je commence à craindre les déplacements en avion.
Tout a commencé un beau matin. J’arrive à l’aéroport bien à l’avance, m’enregistre et m’installe en salle d’attente. Le cerveau ramolli (pour une quelconque raison), je ne sors ni ordinateur, ni MP3, ni livre et me plonge dans l’observation de l’écran avec les statuts des vols. Mon vol est affiché « annoncé ». Une demi-heure de retard, toujours pas d’annonce. Je cherche du regard des hôtesses au sol, personne. J’attends. Toujours en scrutant le fameux écran. 40 minutes de retard. Tiens, le statut de mon vol est passé au vert (à ce moment-là, c’est écrit en hindi). J’attends la version anglaise. Et non, je n’ai pas rêvé, mon vol est maintenant affiché comme « parti ». J’attrape une hôtesse et lui hurle dessus. Proprement. Qu’ils fassent revenir l’avion !! Rien à faire, j’ai loupé mon vol… Et le mieux c’est qu’ils me jurent avoir fait une annonce de départ, une annonce pour moi et d’avoir tout mis sur les écrans. Je me suis même demandé si je ne perdais pas la raison. Encore heureux que je n’ai que des bagages à main parce que mon sac, lui, serait parti, comme me l’expliquent les hôtesses.
Le soir même, je prends un autre vol (le seul disponible pour la région (pas la même destination)). J’arrive à nouveau bien en avance et m’assieds pratiquement sur les genoux du personnel à terre. Y a même pas moyen que ça recommence. L’avion bouge pas mal et je m’étonne qu’on ne nous demande pas d’attacher nos ceintures. Mais passons… Une heure plus tard, alors que le vol se déroule tout à fait tranquillement, le pilote annonce une zone de turbulences. Rien. Je commence à me dire qu’ils font tout à l’envers… Et là. BAM. La lessiveuse. A droite, à gauche, en haut, en bas. Je suis accrochée de toutes mes forces aux accoudoirs, le sac à gerbe dans une main, les yeux fermement fermés pour ne pas voir le carnage, je pleure, je veux sortir, on ne peut pas atterrir ? S’il vous plaît !! Mes voisins, d’habitude si bruyants, sont d’un calme olympien. Pleins de surprises ces Indiens… Y en a même deux, en plein cœur de la tourmente, qui échangent des numéros de téléphone. D’après Shiv, si on n’entendait pas une mouche voler, c’est parce que tous les passagers étaient en train de prier !!
Et pour terminer, le retour. Un quart d’heure avant l’embarquement, je n’y tiens plus : c’est la bamboula dans mes intestins. Je cède (pas le choix en fait) et m’installe aux toilettes. Et là, scotchée sur la lunette des chiottes, n’envisageant même pas la possibilité de bouger avant une bonne demi-heure, j’entends l’annonce de mon vol. Grand moment de solitude… Louper un vol en moins de trois jours pour cause de diarrhée intempetsive, c’est moche. Mais un dernier effort et mes intestins m’accordent une trêve : je quitte le havre des toilettes de l’aéroport et embarque. Au milieu de dix moches chouinards. Mais pour l’instant, ça ne secoue pas alors je supporte les pleurs qui fusent de partout !
07:14 Publié dans Histoires de Samouraï | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : inde, avion | Imprimer |
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