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samedi, 08 décembre 2012

Equitation au coeur de Delhi

Une copine indienne m'a demandé ce que je ferais à Delhi si je devais partir bientôt. J’ai répondu « rien » et elle a halluciné, genre celle-là elle se la pete, elle a tout fait… Perso je me suis construite une vie à Delhi et ça me semble déjà bien suffisant ! Je n’ai ptet pas vu tous les monuments mais ce n’est pas bien grave… En plus j’en ai quand même vus beaucoup…

Mais il y avait bien quelque chose que j’aurais bien fait… Du cheval !! Et c'est probablement la plus incroyable expérience que j’ai pu faire à Delhi...

J'ai donc été embarquée direction le Club de Polo et d'équitation de l'armée et Club situé dans les « poumons » de la ville. Juste là, au milieu de Delhi, une forêt !

 

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Vous arrivez au club, dites le nom d'un cheval et ils vous filent les reines de la-dite bête et roule ma poule – en France la plupart du temps il faut d’abord curer le cheval, étriller, bouchonner, mettre la selle et tutti quanti...

Vous montez ensuite quelques marches et il n’y a plus qu’à enjamber pour atterrir sur la selle – en France, il faut mettre le pied à l'étrier et se hisser tant bien que mal.

Et voilà ! Vous pouvez aller en carrière, ou sur les sentiers, vous êtes complètement libre – en France on ne vous laissera jamais partir seul sans avoir vérifié que vous savez monter et/ou que vous connaissez le coin.

Partout des cavaliers qui font ce que bon leur semble…

Quant à moi, j’ai suivi mes amis dans la forêt. J'ai été reléguée en queue de file. Je n’avais pas monté depuis au moins 3 ans... Mes co-cavaliers ont commencé direct a trotter, et j'ai réalisé vite fait que j’étais tombée sur un cheval très inconfortable et une selle encore pire. Au bout de 5 minutes de trop (qui m’ont paru très longues, j’ai demandé si nous allions galoper et on m’a répondu que la piste était trop étroite. Jamais entendu un truc pareil ! Du coup j’ai décidé de les laisser trotter, retenir mon cheval et rattraper au galop ! Et je n’ai fait que ça. A fond les ballons... Vivre comme si j"allais mourir demain...

Après 40 minutes, j'étais en sueur et à bout de souffle mais au 7eme ciel !!

Quand je suis descendue je ne sentais plus mes jambes. Je me suis chopé deux énormes ampoules sur les annulaires. Et puis je me suis découvert des bleus monstrueux à l’intérieur des cuisses et le devant des chevilles. J'ai aussi eu des courbatures incroyables plus tard mais ça je le savais à l’ avance… Pas comme les blessures!! Ca ca m’est jamais arrivé. Mais c'était tellement bon !

mardi, 04 décembre 2012

Parce qu'une fille reste une fille...

Les Indiens sont relativement frileux, pas trop aventuriers. Surtout en Inde.

Faire venir mon assistante à un meeting un soir a été tout une histoire… Il a fallu que tout le bureau appelle les parents et en plus son beau-frère est venu faire le chaperon. De quoi les parents avaient peur j’en sais rien, mais ils avaient sacrément peur. Alors évidemment vu mon statut, une fille toute seule en Inde depuis 6 ans, ça me dépasse un peu.

Et ce genre d’attitude n’est pas l’exclusivité de personnes de la classe moyenne inférieure (c’est chiant d’être politiquement correct, ça fait des expressions à rallonge). Par exemple mes copines de la classe supérieure supérieure m’ont chié une pastèque l’autre jour parce que je voulais rentrer chez moi en voiture à 2 heures du mat’ et que selon elles une fille au volant la nuit c’était dangereux (pour la fille, pas pour les autres, je vous vois venir ! – encore que dans mon cas j’aurais plutôt tendance à être le danger…).

Elles m’ont par exemple demandé d’enfiler un pull par-dessus ma robe. Et je me suis fait mes 25 minutes de bagnole sans encombre, et sans pull.

Quand j’ai annoncé a une copine indienne, qui est en ce moment en vadrouille au Vietnam que je comptais traverser l’Inde de Delhi à Mumbai elle m’a dit cash « non tu peux pas faire ça ! ». Je lui ai dit d’arrêter de faire sa maman… Ceci-dit c’est marrant, une copine française a eu la même réflexion !! Même pas peur !!

vendredi, 30 novembre 2012

Moment de solitude au bureau d'immatriculation

Quelques mois après avoir acheté une voiture, il faut aller chercher les plaques de « haute sécurité ».

Il semblait évident aux types de Hyundai que ce n’était pas eux qui fournissaient les plaques, et c’est à peine si ils m’auraient indiqué où aller… Enfin, ils se sont exécutés en se marrant comme des baleines…

Je pressentais déjà le pire…

 

J’ai compris pourquoi ils rigolaient comme ça en arrivant à l’endroit indiqué. J’ai apprécié qu’ils me donnent suffisamment d’informations pour que mon GPS se repère. Parce que la boutique des plaques est minuscule. On la reconnaît facilement parce qu’il doit y avoir vingt types qui s’accrochent aux deux mètres de grille en agitant des papiers…

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J’ai tenté l’insertion parce que je n’ai peur de rien. Je me disais aussi que peut-être ils seraient sympas en voyant une étrangère. Que dalle. C’était chacun pour sa peau… Enfin, j’ai réussi à capter le regard de l’employé qui m’a fait entrer dans le Saint des saints, a pris mon papier et m’a indiqué d’aller attendre dans ma voiture.

 

J’ai patienté. Et puis quand ils sont arrivés pour me changer mes plaques, j’ai décidé d’aller regarder. Un gros type est venu me parler, un peu trop fort, un peu trop vite. J’ai fini par comprendre qu’il voulait que j’aille prendre mon sac à main sur le siège passager. Avec la fenêtre ouverte, c’était facile à embarquer !

 

De toute façon je suis allée me remettre à l’abri dans l’habitacle parce que cinq mecs commençaient à se battre devant ma voiture, dieu seul sait pourquoi…

Mais mission accomplie !!

 

Au menu pour la suite : le truc de la pollution et le permis de conduire...