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Pollution en Inde - 4. Le réchauffement climatique

En septembre 2019, Modi clamait que l’Inde ne participe pas beaucoup au réchauffement global. Est-ce vrai ?

Relativement, oui. En 2014, les émissions totales de GES (gaz à effet de serre) de l’Inde se sont élevées à 3 202 millions de tonnes métriques d’équivalent en dioxyde de carbone (MtCO2e), soit 6,55% des émissions mondiales de GES. Et pourtant, par rapport au PIB, l’Inde émet deux fois plus de GES que la moyenne mondiale. Par ailleurs, le PIB de l’Inde a augmenté de 357% entre 1990 et 2014, tandis que les émissions de GES ont augmenté de 180%.

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L’Inde, qui championne la cause de l’énergie solaire (logique vu l’ensoleillement du pays) s’est engagée à atteindre une capacité installée d’environ 40% d'énergie électrique à partir de ressources énergétiques basées sur des combustibles non fossiles d’ici 2030, grâce au transfert de technologie et à un financement international à faible coût.

(Source)

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lundi, 16 décembre 2019 | Lien permanent

Le berceau rock 'n roll - Part 2

Pas de problème que des solutions : tu appelles ta copine indienne en vacances à Los Angeles, tu lui fais livrer LE ‘mini-crib’ par Amazon, prête à mettre dans le supplément bagage le prix du berceau ! Et juste avant de faire le transfert sur le site de la compagnie aérienne, tu lui demandes de prendre des mesures, au cas où… Et pan, c’est juste au-dessus des dimensions maximum… Tu voudrais bien vérifier si la compagnie aérienne est pointilleuse au centimètre près mais évidemment il est minuit et les bureaux en Inde sont fermés. Alors ta copine, quelques 15 fuseaux horaires plus loin, les appelle aux Etats-Unis, pour se faire rediriger vers… un call-center en Inde. Ben voui. Pour faire court, les Indiens répètent mot pour mot ce qui a écrit sur le site (ils se foulent pas), et le colis est renvoyé à l’expéditeur (dans le doute…). Quant à nous, nous retournons à nos solutions locales.

Qui se résument à deux berceaux de Mother Care, de 0 à 6 mois (les trucs indiens qui se balancent sont vraiment trop moches, en plastique ou en métal). Nous nous rendons pour la première fois au magasin – nous avons à présent bien entamé l’avant-dernier mois, il n’est jamais trop tard – pour voir le dernier modèle en vente. Puis nous nous rendons dans l’une des plus belles tours de

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mardi, 18 novembre 2014 | Lien permanent

Ouvrir un compte bancaire en Inde

Il y a quelques années, il fallait un ‘sponsor’ indien pour pouvoir ouvrir un compte. Apparemment les choses se sont simplifiées et tout le monde peut ouvrir un compte bancaire en Inde (sous certaines conditions bien sûr) : touristes, étudiants, expatriés etc.

Pour commencer, il y a pléthore de banques en Inde.

Inde, banque,, compte bancaire, touriste, étudiantLes banques privées locales (mais bien) :

  • HDFC – J’ai testé
  • Axis – J’ai testé
  • ICICI

Les banques internationales

  • Citibank – J’ai testé
  • HSBC

 

inde,banque,compte bancaire,touriste,étudiant,oci,resident,documents,expatrié TOURISTE

Principe :

Si vous voyagez en Inde, vous pouvez ouvrir un compte NRO (Non-Resident Ordinary).

Vous pouvez y déposer de l’argent gagné en France ou en Inde. Les intérêts gagnés sur ce compte sont imposables en Inde. Vous pouvez utiliser ce compte pour faire des paiements en Inde.

Il faut uploader les documents en ligne (ça prend moins d’une heure) et ensuite compter 3-4 jours pour que le compte soit activé.

Documents pour ouvrir un compte NRO touriste :

  1. Passeport
  2. Visa touriste
  3. Preuve de résidence en France (le passeport est apparemment accepté, comme le permis de conduire, ou une facture d’électricité ou de téléphone de moins de 2 mois, un relevé de banque de moins de 3 mois)
  4. PAN Card que vous n’aurez probablement pas et donc le cas échéant la Form 60 (ici)
  5. La déclaration FATCA / CRS (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  6. L’annexe CKYC (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  7. Le formulaire de la banque à remplir en ligne
  8. 2 photos
  9. Photocopies du tout signées

Transférer les fonds de la France (ou l’étranger) vers un compte en Inde :

C’est facile.

  • Vous pouvez le faire via votre banque française.
  • Ou WesternUnion.
  • Ou la banque indienne (ICICI a par exemple un module Money2India).
  • Ou PayPal.
  • Ou bien un site de transfert et Moneytis peut vous faire la comparaison de tous les sites

Rapatrier des fonds d’un compte NRO en France (ou à l’étranger) (3) :

Vous pouvez rapatrier ce qu’il reste sur votre compte dans la limite de 1 million de dollars par an. Attention, il faut que le compte ait été actif sur une durée maximale de 6 mois et qu’il n’y ait pas eu de dépôt de roupies (en-dehors des intérêts) pour pouvoir rapatrier les fonds. Si vous êtes touriste et que vous restez plus de 6 mois, il faudra demander une autorisation spéciale de la RBI (Reserve Bank of India).

 

inde,banque,compte bancaire,touriste,étudiant,oci,resident,documents,expatriéETUDIANTInde, banque,, compte bancaire, touriste, étudiant

Principe :

Si vous venez étudier en Inde, vous pouvez ouvrir un compte NRO (Non-Resident Ordinary).

Vous pouvez y déposer de l’argent gagné en France ou en Inde. Les intérêts gagnés sur ce compte sont imposables en Inde. Vous pouvez utiliser ce compte pour faire des paiements en Inde.

Il faut mettre les documents en ligne (ça prend moins d’une heure) et ensuite compter 3-4 jours pour que le compte soit activé.

Règle :

Il faut, dans les 30 jours après ouverture du compte, déposer à la banque une preuve de résidence en Inde. En attendant la vérification de l’adresse, maximum 1 000 dollars peuvent être déposés et 50 000 Roupies retirées.

Documents pour ouvrir un compte NRO étudiant :

  1. Passeport
  2. Visa Etudiant (ou visa touriste avec lettre d’admission de l’institut)
  3. Preuve de résidence en France (le passeport est apparemment accepté, comme le permis de conduire, ou une facture d’électricité ou de téléphone de moins de 2 mois, un relevé de banque de moins de 3 mois)
  4. PAN Card que vous n’aurez probablement pas et donc le cas échéant la Form 60 (ici)
  5. La déclaration FATCA / CRS (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  6. L’annexe CKYC (téléchargeable sur le site de la banque choisie)
  7. Le formulaire de la banque à remplir en ligne
  8. 2 photos
  9. Preuve de résidence en Inde (dans les 30 jours après l’arrivée)
  10. Photocopies du tout signées

Transférer les fonds de la France (ou l’étranger) vers un compte en Inde :

C’est facile.

  • Vous pouvez le faire via votre banque française.
  • Ou WesternUnion.
  • Ou la banque indienne (ICICI a par exemple un module Money2India).
  • Ou Paypal.
  • Ou bien un site de transfert et Moneytis peut vous faire la comparaison de tous les sites

Rapatrier des fonds d’un compte NRO en France (ou à l’étranger) (3) :

Vous pouvez rapatrier ce qu’il reste sur votre compte dans la limite de 1 million de dollars par an. La RBI (Reserve Bank of India) ne mentionne pas de durée maximale d’ouverture du compte mais il est raisonnable de supposer que c’est lié à la durée du visa.

 

inde,banque,compte bancaire,touriste,étudiant,oci,resident,documentsEXPATRIE TRAVAILLANT EN INDE (employment visa)

Ça marche aussi pour les OCI et les autres résidents en Inde (ceux qui ne travaillent pas), je pense.

Vous pouvez ouvrir un compte Domestic / Resident, bref un compte domestic ‘Resident Individuals’ (qui peut être un compte d’entreprise ou un compte propre (un compte normal ‘current/saving’).

Documents pour ouvrir un compte Resident Individual :

  1. Passeport
  2. Visa employment (ils peuvent aussi demander le contrat)
  3. Preuve de résidence (copie du livret FRRO ou OCI)
  4. Preuve d’adresse en Inde
  5. PAN Card et le cas échéant la Form 60 (ici) – enfin il faudra dans tous les cas faire la demande de PAN Card (c’est le numéro pour les impôts)
  6. Le formulaire de la banque à remplir en ligne
  7. 2 photos
  8. Photocopies du tout signées

NB : Il faut en général envoyer scan du visa renouvelé tous les ans pour que le compte continue à être actif. Après 12 mois sans transaction, le compte est considéré comme inactif – les intérêts continuent à courir mais on ne peut plus faire de transactions. Il y a possibilité de réactiver un compte inactif.

Transférer les fonds de la France (ou l’étranger) vers un compte en Inde :

A priori y a pas besoin vu que vous allez travailler. Sinon les méthodes données plus haut pour les touristes et les étudiants tiennent !

Rapatrier des fonds d’un compte indien en France (ou à l’étranger) (3) :

Pour rapatrier des fonds, il faut savoir que c’est très réglementé et que les solutions de transfert en ligne risquent de ne pas marcher.

En général il faut donc aller à la banque et remplir le formulaire de ‘foreign remittance’. Il faut avoir en main les détails du compte sur lequel on transfert les fonds (IBAN et SWIFT). Il faut également donner des preuves de salaire (vu qu’on ne peut pas transférer plus que son salaire net de toutes les déductions et impôts) : feuilles de salaire signées (couvrant le montant à rapatrier, par exemple 3 mois si on veut transférer l’équivalent de 3 mois de salaire net), ou Form 16, ou certificat de l’employeur.

On peut aussi utiliser Western Union ou d’autres agents du même type, même si je n’ai jamais essayé.

 

Pour résumer les comptes non-résidents:

 Inde, banque,, compte bancaire, touriste, étudiant

Inde, banque,, compte bancaire, touriste, étudiant

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lundi, 29 mai 2017 | Lien permanent | Commentaires (2)

A la rencontre des Indiens hors d'Inde - Part 1

Pas beaucoup de posts ce mois-ci pour raisons de voyage !!

Deux pays aux antipodes avec cependant un point commun : la population (du sous-continent indien). Et oui…

D’abord Dubai avec ses travailleurs indiens :

1,9 millions d’habitants en 2011 et 30% d’Indiens (soit 570 000 Indiens) et 60% de personnes du sous-continent (inclus les Bangladais et Pakistanais). En 2008, « pour l'Inde, les transferts financiers des travailleurs migrants ont représenté 45 milliards de dollars en 2008, soit 3,7 % de son PIB, d'après des chiffres des Nations unies ».

Et puis ses touristes Indiens aussi : plus de 35% des 357 000 visiteurs Indiens (estimation) aux Emirats Arabes Unis en 2005 ont séjourné dans des 4 ou 5 étoiles et 40% seraient des personnes qui se déplaceraient là-bas pour le business. Ce chiffre (357 000 visiteurs Indiens) exclut les Indiens qui travaillent aux Emirats Arabes Unis et se déplacent en Inde pour des vacances et ceux qui cherchent du boulot.

Grand moment de solitude lors de la dernière séquence du safari dune : dîner dans le désert. Une danseuse du ventre, russe (russe, c’est triste mais c’est comme ça, est généralement synonyme de prostituée en Inde) et 200 Indiens. Et une bonne partie d’entre eux ont couru (littéralement, se sont précipités) pour la regarder danser et lui jeter des billets comme à une vulgaire pute. Bourrés en plus. L’image du touriste française n’est pas bonne mais alors là, on se fait exploser !!

En attendant, y en a un qui m’a bien fait triper.  

Indien à Dubai.JPG

Ce type tenait absolument à se faire prendre en photo devant ma voiture, avec une sucette à la main. Va comprendre… !

Sources : http://www.lesechos.fr/economie-politique/presse-etranger... ; http://www.hindustantimes.com/Dubai-targets-Indian-leisure-tourists/Article1-88362.aspx ; http://www.state.gov/r/pa/ei/bgn/5444.htm ; http://www.dsc.gov.ae/Publication/Dubai_Population_09_eng...

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dimanche, 27 février 2011 | Lien permanent

Memsahib, ”Femmes d'expat”

Un article intéressant ce matin: It’s not all fun to be a memsahib – “memsahib” étant le titre local pour “femme blanche”.

Je traduis juste quelques passages d’articles, pas de commentaires perso sur les « femmes d’expat », particulièrement en Inde, vu que je n’en suis pas une, et je n’en fréquente pas vraiment. Même si quelques blogs sont marrants, notamment dans les activités qu’elles sont obligées de se trouver…

 

Pour celles qui sont concernées (et pour tous ceux qui s'expatrient en famille), un site vraiment bien fait : Femme Expat : http://www.femmexpat.com/lesarticles.php3?id_rubrique=5&id_article=582  

 

Et l’article, en substance, donne ça :

Dans beaucoup de cas, le sentiment d’insatisfaction des expatriés se solde par un échec de la relocalisation. D’après une Etude des Tendances de la Relocalisation Internationale, menée par  Windham International et la Society for Human Resource Management Global Forum en 2008, 96% des répondants ont identifié la satisfaction du partenaire comme une composante majeure de la réussite ou de l’échec du transfert.

Par ailleurs, pour 62% des entreprises, l’intérêt pour la carrière de l’épouse est la raison la plus fréquente de refus d’une mission à l’international.

L’Inde tiendrait la 4ème place mondiale d’échec de relocalisation – la Chine étant en tête, suivie par le Royaume Uni et les Etats-Unis. En 2006, l’Inde était 5ème.

 

Le problème c’est que le visa des épouses ne leur donne pas l’autorisation de travailler ; seuls les pays suivants accordent automatiquement un visa de travail aux femmes d’expatriés : l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Canada et la Finlande.

Mais l’interruption de carrière n’est pas le seul facteur de démoralisation des « femmes d’expat », il y a aussi les conditions de vie et la culture.

La plupart des épouses compensent leur inactivité professionnelle par du bénévolat : « travailler pour des projets de charité vous maintient occupé et vous donne un sentiment de gratification ». D’autres reprennent des études (online) avec des universités de leur pays d’origine.

 

Source : http://timesofindia.indiatimes.com/articleshow/msid-3746190,prtpage-1.cms

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lundi, 24 novembre 2008 | Lien permanent

XY: 2. La rencontre

Attention, tout ce que je peux dire ci-dessous sur ma nouvelle colocataire – on l’appellera XY pour des raisons que j’expliquerai plus tard – ne prétend en rien la caricaturer en tant qu’indienne.

 

Dimanche matin, 7 heures du matin. Je débarque plus tôt (d’une heure) que prévu de mon bus et la porte d’entrée est fermée à clé de l’intérieur. Ca m’énerve direct. Pour couronner le tout, XY a tout chamboulé dans l’appartement.  Voilà le deal au départ :

-          La chambre du fond : avec le balcon et les étagères mais un lit simple et pas d’eau chaude.

-          La chambre du milieu : avec lit double, armoire et eau chaude mais pas de balcon.

Et bien elle a choisi la première. Soit. Mais elle a échangé les lits, et heureusement que l’armoire était trop lourde pour elle… Elle exige le transfert. Je refuse immédiatement et catégoriquement de transporter l’armoire. Je fais quoi avec une chambre vide moi après ?

Là-dessus je vais me reposer...

 

Et à partir de midi et jusqu’à 23 heures, impossible de la faire taire ! J’ai eu droit à : ses courbatures (malgré son ramdam dans tout l’immeuble dimanche, elle n’a pas trouvé la bonne et s’est fait mal à force de nettoyer (c’est SUR c’est la première fois de sa vie qu’elle fait du ménage !!)) ; à ses sacs de dal et riz qui trainent dans la cuisine parce qu’elle ne sait pas cuisiner (et pourtant le dal-riz c’est le basique, comme mes pates…) ; à un caca nerveux pour que je sorte le téléphone fixe de ma chambre (pas de bol, y a un fil, et une seule prise pour ce fil !) etc.

Une chieuse…

 

Entre-temps nous sommes allées déjeuner. A pied. Pour lui montrer le coin. Ah ben j’en ai entendu parler des kilos qu’elle a perdus après avoir marché 10 minutes ! Et ce n’est que par politesse et parce qu’on ne se connait pas qu’elle n’a pas râlé (dixit elle-même) et pris un rickshaw. Ca promet… Et dire qu’elle veut maigrir…

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samedi, 22 novembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (2)

Inde: Liens pratiques

Venir en Inde / Voyager en Inde :

Liens utiles en Inde :

Expatriation :

 Rencontrer des expatriés / échanger avec des expatriés :

 Liens pratiques pour expatriés :

 Trouver un job en Inde :

 Hindi :

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jeudi, 10 octobre 2019 | Lien permanent | Commentaires (2)

Chapeau bas, Sri Lanka

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Les Indiens semblent considérer les autres pays du sous-continent (Bangladesh, Pakistan, Népal) comme leurs parents pauvres. Et le Sri Lanka n’échappe pas à la règle. Ils ont d’ailleurs presque constamment envahi cette petite île.

Mais les Sri Lankais n’ont pas grand-chose à voir avec les Indiens. Les femmes ne s’habillent pas pareil (pas de salwar kameez par exemple, mais plutôt des jupes longues), ils parlent le cinghalais qui s’apparente aux langues nord-indiennes et indo-européennes mais a bifurqué il y a 2 500 ans et n’a plus rien à voir avec l’hindi par exemple. Et puis ils sont à majorité bouddhistes. Drôlement plus détendus que les Indiens.

Mais loin de moi l’idée de comparer. Je voudrais juste revenir sur une situation qui m’a bien fait rigoler. Nous avons fait le vol Delhi-Colombo avec Air India ; il était plein d’étrangers (il n’y a par exemple plus de vols directs pour la France et la plupart ont un transfert en Inde), de Sri Lankais et de pèlerins. Au retour, nous avions pris la compagnie Air Sri Lanka.

Alors que le départ était à 13h55, ils ont ouvert les portes de l’embarquement à 13h00 – en tout cas c’est ce que les écrans indiquaient. Et à 13h10 « dernier appel » !! Paniquée, j’ai fait courir ma petite famille et nous étions à la porte à 13h15 et l’embarquement… n’avait même pas commencé ! Sommé de s’expliquer, le gars de la compagnie nous a expliqué qu’ils étaient obligés de faire ça avec les Indiens pour partir à l’heure !! Un « dernier appel » à 13h10 pour un début d’embarquement à 13h25, respect… Quand les Sri Lankais donnent des leçons à leurs puissants voisins…

Ça ne s’est pas arrêté là ! Le vol de 3h40 a été pas mal perturbé et le pilote a laissé le signal allumé pendant une bonne heure et demie. Typiquement, les Indiens, le signal, ils s’en tapent. Limite ils se lèvent dès qu’il s’allume. Que les hôtesses expliquent aux passagers qu’ils ont déjà eu de mauvaises expériences, la sécurité tout ça, rien à faire. C’était sans compter sur l’hôtesse sri lankaise qui n’y allait pas avec le dos de la cuiller pour les faire se rasseoir. Mais les Indiens sont tenaces, ils se lèvent quand même. Alors PAN, ils ont verrouillé tous les toilettes, j’ai jamais vu ça ! « Tu veux te lever hein ! Et ben lève-toi mais t’iras pas pisser !! » Franchement, je me suis demandée si le staff ne cherchait pas une petite vengeance mesquine parce que les turbulences n’étaient franchement pas si pires. En attendant, moi je me marrais, mon Indien préféré un peu moins…

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lundi, 08 janvier 2018 | Lien permanent

Chronique d’une Parisienne qui quitte Delhi pour Goa – 1. L’annonce

Il est venu le temps

D’un grand changement,

Un nouveau déménagement…

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Notre propriétaire souhaite récupérer sa maison, notre foyer depuis six ans. Tactique d’une rare bassesse pour augmenter de manière conséquente le loyer ou réel motif personnel ? Il a accepté de prolonger le préavis de deux à neuf mois pour 15% de plus, mais il aurait pu demander encore plus au vu des prix du marché actuels.
Quoi qu’il en soit, le bien était fait ; le coup de pied au cul dont nous avions besoin pour quitter Gurgaon avait eu son effet. Une fois la machine en branle, notre transfert pourrait être expédié en huit semaines.

Nous avions déjà essayé de partir en 2020, alors que nous croyions le COVID derrière nous. Après l’enfermement, nous aspirions à des horizons plus verts, moins pollués, moins stressants… Nous avions visité Dehradun et Pune mais n’avions rien trouvé d’enthousiasmant et en avions conclu que nous étions bien chez nous ! Hormis quand les indices de pollution décollent tellement que les écoles ferment. Ou quand il fait 50 degrés et que les écoles ferment à nouveau.
Pourtant, Gurgaon n’a pas grand-chose d’aimable. Une ville en construction, pleine de poussière et de bouchons. S’il y a un plan d’aménagement de la ville, il n’est pas visible, rien ne semble cohérent. Mais si on gratte sous la surface des malls – l’activité favorite des Indiens étant d’aller y déambuler pour profiter de la clim ou y manger –, il y a les clubs d’escalade, d’équitation, de yoga aérien, de poterie, et sa population d’Indiens qui viennent ici pour le boulot, expatriés à leur manière. Mais surtout il y a la maison, un havre de paix ou une prison dorée, c’est selon. Une "erreur" de construction en tout cas : plus personne ne laisse autant d'espaces verts dans une résidence, autant de "pertes d'espace" ! Les mois de COVID et trois ans à travailler de chez moi ont rendu la séparation presque déchirante. Elle n’est pas la plus belle et elle a plein de défauts – notamment celui de laisser rentrer le froid l’hiver et de le laisser sortir l’été, les infiltrations pendant la mousson, les chasses d’eaux qui cassent sans arrêt etc. Peu importe, on pourra dire qu’on y a été bien, et qu’on en a profité !

Pour l’instant, j’arrache mes racines. Je vends des meubles qui m’ont suivie à Delhi et à Mumbai, je vide mes armoires, je fais mes aurevoirs aux copains, je prépare une fête d’adieu pour ceux de mon fils. Départ prévu le 1er 8 14 octobre ! Reste connecté pour les aventures d’un déménagement en Inde et surtout pour découvrir notre nouvelle destination.

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La vue de mon salon / bureau

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lundi, 19 septembre 2022 | Lien permanent | Commentaires (4)

Comment appeler une belle-mère indienne?

Inde,belle-mère,bru,mamanJ’ai reçu un courrier de lectrice touchant un point épineux : comment appeler sa belle-mère indienne. Pas de pot, je suis la dernière personne à qui poser la question, je gère assez mal cette situation même si j’aime beaucoup la mienne. Alors j’ai fait un petit sondage.

Pour le contexte : en Inde, traditionnellement (en tout cas depuis plusieurs centaines d’années), la femme est une propriété qui est vendue à la belle-famille. (Le système de la dot est désormais illégal mais il est toujours bien présent.) Lors du transfert, la bru adopte sa nouvelle famille, ce qui passe parfois par un changement de prénom (suivant sa culture) et toujours par l’adoption de ses nouveaux parents qu’elle doit donc appeler papa et maman. Dans certains cas – et de plus en plus dans les familles de la classe supérieure – elle ne reverra plus ses parents. Mais dans beaucoup de cas, elle retourne quand même accoucher chez eux.

Comme le mariage est en général arrangé (dans encore plus de 90% des cas), la jeune mariée est donc censée appeler une femme qu’elle ne connaît pas « maman ». Ça ne pose aucun problème aux Indiennes, autant que je sache, c’est ancré et c’est naturel. Mais c’est une autre histoire pour les étrangères. D’autant que la discussion se passe rarement entre la bru et la belle-mère : c’est le job de la belle-sœur d’arranger ce genre de choses. Évidemment, on peut voir les choses différemment. Dès le mariage exécuté, la belle-mère adopte sa belle-fille et s’engage à l’aimer comme sa propre fille. C’est déjà plus plaisant à attendre. (Je m’arrête là sur le sujet de la belle-mère indienne mais j’ai écrit tout un chapitre dessus, dites-moi si vous en voulez plus !)

Sur 59 réponses, « Mummy » ou « Mummy-ji » (on rajouter le « ji » en Inde du nord comme signe de respect, comme dans « sir-ji » et « Amma » (plutôt du sud de l’Inde) remporte, à part égale, 40% des votes. « Mom » vient derrière avec 17%. En gros, les anglophones appellent en général leur belle-mère maman mais en utilisant un autre nom celui qu’elles utilisent pour leur propre mère. Inde,belle-mère,bru,maman

Ensuite, il y a celles qui n’arrivent pas à dépasser la barrière mentale, et qui trouvent impossible d’appeler maman quelqu’un d’autre que leur mère ; et le tour de passe-passe consistant à utiliser le même mot dans un autre langage n’y change rien. Elles représentent 15%. À table ça donne donc : « Ahem, quelqu’un pourrait me passer le sel s’il vous plaît ? » Ça pourrait être drôle si ce n’était pas un frein au développement d’une relation saine de famille et qui sait, peut-être un jour d’amour filial. En plus, il faut souvent rajouter la barrière de la langue, toutes les belles-mères indiennes ne parlant pas anglais couramment.

Dans tous les cas, l’utilisation du prénom est rarissime et à bannir, en tout cas en public. « Belle-mère » peut être toléré mais c’est assez exceptionnel. Ce qui vient souvent à la rescousse c’est les enfants : on peut alors utiliser n’importe quel terme pour grand-mère !

Pour ce qui est du beau-père, c'est le même tarif que pour la belle-mère ! Ceci étant-dit, j'entends beaucoup plus souvent des plaintes quant au fait de devoir appeler sa belle-mère "maman" qui choque plus que d'appeler son beau-père "papa". Intéressant n'est-ce pas ? Est-ce parce que les relations entre femmes sont par nature plus tendues et plus compétitives ?

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Et comment le beau-fils indien appelle-t-il ses beaux-parents ?? La réponse ici !

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lundi, 08 juin 2020 | Lien permanent | Commentaires (5)

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