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Mumbai Meri Jaan

J’ai été cassée net dans mon élan de critique de cinema avec Rock On!! Mais je persiste et signe : il faut voir Mumbai Meri Jaan (2008, réalisé par Nishikant Kamat). Ceux qui comprennent que couic à l’hindi peuvent toutefois s’abstenir, ils pourraient se faire c…

Je voulais voir un Bollywood, encore raté. Mumbai Meri Jaan parle des attentats de Mumbai de 2006. Beaucoup de réalisme, notammMumbai Bombings locations 2006.JPGent dans les images d’explosion, et un jeu d’acteur formidable (si formidable j’insiste). Il y a :

*        La journaliste qui perd son fiancé dans les attentats,

*        Le type qui prend le train tous les jours, est sauvé in extremis mais développe une phobie du train, et pense d’ailleurs s’exiler aux Etats-Unis,

*        Les 2 flics, un véreux, l’autre moins,

*        Le vendeur de chaï qui se fait virer d’un mall sans raison et se venge en faisant croire à une alerte à la bombe,

*        Le mec hindou qui traîne au café toute la journée et suspecte et piste un mec musulman qui y traîne aussi mais disparaît après les accidents.

Et tout ça c’est très bien fait… Notamment sur la suspicion qui a suivi, les relations entre hindous et musulmans, comment la vie reprend son cours… Alors voici le trailer:

Comment Bollywood, et Hollywood, traitent-ils du terrorisme dans leurs pays respectifs ?

12 mars 1993 – Mumbai – 13 explosions – 250 morts et plus de 700 blessés à 9 ans plus tard : Black Friday (2004, Anurag Kashyap).

11 juillet 2006 – Mumbai – 7 explosions de trains (en 1ère classe) – 209 morts et plus de 700 blessés à 2 ans plus tard : Mumbai Meri Jaan.

NB : Les trains de Mumbai tout seuls, sans l’aide des terroristes, tuent plus de 4 000 personnes chaque année (soit 14 morts par jour, juste en voulant monter ou descendre du train).

Mumbai railway police report.JPG

 11 septembre 2001 – USA - 4 explosions d’avion (USA) – 2 973 morts et 24 disparus à 5 ans plus tard : Vol 93 (2006, Paul Greengrass), La Malédiction (2006, Robert Thorn) et World Trade Center (2006, Oliver Stone).

Comment Hollywood traite de ces attentats ?? S’agissant du 11 septembre (http://www.fluctuat.net/3321-Le-11-septembre-2001-au-cinema) : « Si l'on exclut les essais et documentaires (dont Fahrenheit 9/11 de Michael Moore et 11/9, l'exceptionnel film des français Jules et Gédéon Naudet, réalisé à la faveur du hasard en suivant des pompiers aux prises avec les Tours en flammes), un feuilleton télé (la série 911 qui raconte le quotidien de policiers et pompiers à New-York) et 11' 09'' 01, un film européen auquel participa un réalisateur américain, la presque totalité des fictions produites aux Etats Unis entre 2001 et 2005 le rejeta dans le hors champ. Aujourd'hui, le temps a passé et l'Amérique a entrepris son travail de deuil. Fidèle à son habitude, elle se lance maintenant dans la représentation de l'événement, avec Vol 93 (2006, Paul Greengrass), La Malédiction (2006, Robert Thorn) et World Trade Center (2006, Oliver Stone) comme premiers films hollywoodiens dans lesquels apparaissent les Tours en flammes. »

Pour finir, les trains n’ont pas été choisis au hasard à Mumbai/Bombay : les trains sont tellement bondés : 8 millions prennent le train à Mumbai quotidiennement… Ce sont vraiment les trains les plus bondés du monde : 500 personnes s’entassent dans des wagons prévus pour 200…

 Voici un extrait du très bon Bombay, Maximum City (2004, Suketu Mehta) sur le sujet : « « Aux périodes de plus grande affluence », les trains transporteraient 12 personnes au mètre carré. [Girish] fait un rapide calcul : « C’est plus. A l’heure de pointe, si je reste comme ça le bras collé le long du corps ce n’est pas la peine que j’essaye de le lever. » Dans ces conditions, les mouvements sont pour l’essentiel réflexes. On se laisse transporter, et pour peu qu’on soit léger on n’a même pas besoin de bouger les jambes. Les chiffres donnés par le gouvernement précisent qu’en 1990 un train de 9 voitures chargeait en moyenne 3 408 passagers aux heures de pointe ; en 10 ans ce chiffre est passé à 4 500.

 Les trains sont des ruches bourdonnantes d’activité. Des femmes vendent des sous-vêtements dans le compartiment pour dames, de gigantesques culottes montant haut sur le ventre, qui passent de main en main pour être inspectées et occasionnent, lorsqu’elles trouvent preneuse, une circulation d’argent en sens inverse. Des ménagères pèlent et hachent les légumes du dîner familial qu’elles mettront à cuire sitôt rentrées à la maison. Les affichettes publicitaires qui égaient les compartiments sont de la même veine que celles que l’on voit dans le métro de New York : elles traitent de problèmes personnels aussi peu avouables que les hémorroïdes, l’impuissance, l’odeur de pieds. Le passager fondu dans la masse anonyme les déchiffre sans crainte, réconforté par l’idée que ces maux universels affligent indistinctement les corps qui se pressent alentour. Eux aussi ont besoin de pilules, de potions, d’interventions mineures.

 Vous êtes en retard sur l’horaire pour aller travailler à Bombay, quand vous arrivez à la gare le train quitte le quai, vous courez pour rattraper les wagons bondés et des mains innombrables se tendent vers vous comme autant de pédales pour vous hisser à bord. Vous courez le long du train, des mains vous attrapent, des pieds s’écartent pour laisser aux vôtres quelques centimètres au bord de l’ouverture. Ensuite, à vous de vous débrouiller. Tout en vous retenant au cadre du bout des doigts, vous prendrez garde à ne pas trop vous pencher en arrière au risque d’être décapité par un poteau planté trop près des voies. Certes, mais réfléchissez à ce qui vient de se passer. Entassés dans des conditions jugées inadmissibles pour le bétail, leurs chemises déjà trempées de sueur dans le compartiment mal ventilé où ils sont comprimés depuis des heures, vos compagnons de voyage ont néanmoins compati à votre sort, compris que si vous ratiez ce train votre patron allait vous hurler dessus, retirer une journée sur votre paye, et ils ont réussi à faire de la place là où il n’y en avait pas pour prendre encore quelqu’un avec eux. A l’instant du contact, aucun n’a songé à se demander si la main qu’il fallait saisir appartenait à un hindou, un musulman ou un chrétien, à un brahmane, à un intouchable ; il importait peu que vous soyez un natif de la ville ou un immigrant débarqué le matin même, un résident de Malabar Hill, de New York ou de Jogeshwari – un Bombayite, un Mumbayite, un New-Yorkais. Vous vouliez aller dans la ville de l’or et seul cela comptait aux yeux de vos compagnons. Allez, monte, camarade. On va s’arranger. »

 Sources : http://marketplace.publicradio.org/display/web/2008/05/13/mumbai_trains/; http://thdblog.wordpress.com/2008/07/08/stat-of-the-day-mumbai-train-deaths/

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dimanche, 14 septembre 2008 | Lien permanent

FRRO à Mumbai

Moi j’aime les FRRO… Après celui de Pune (3 fois quand même), celui de Mumbai ! Et là, on passe direct à la classe supérieure : jeton d’attente, ordinateurs pour remplir le formulaire et salle climatisée pour les officiers qui mettent le tampon !

 

Adresse : 3ème étage, Special branch, Police Commissioner

Badruddin Tayabji Lane

Behind St Xavier’s College

Churchgate

 +9...

 

Donc pour le taxi: commencer par dire Churchgate (c’est le quartier) puis Metro Cinema (le plus gros landmark) ou tenter direct Police Commissioner ou St Xavier’s College.

 

Horaires : du lundi au vendredi de 10 à 14 heures (et le 1er, 3ème et 5ème samedi jusqu’à 13h).

 

Papiers (pour l’employment visa) :

-          3 copies du contrat de logement,

-          3 copies du contrat de travail,

-          3 copies du passeport, visa et tampon d’entrée

-          2 copies de l’undertaking sur papier en-tête + tampon + original (attention : doit être signé par un Indien de l’entreprise) – modèle sur : www.immigrationindia.nic.in

-          3 copies du passeport de la personne qui a signé l’undertaking

-          2 copies d’une lettre sur papier en-tête + tampon stipulant qu’on demande la registration pour untel (indiquer la nationalité) + original

-          4 photos passeport sur fond blanc

 

Process :

1.        S’arrêter à la réception, la dame valide les papiers et indique la suite,

2.        Remplir le formulaire sur l’ordi, l’imprimer et le signer,

3.        Aller voir la dame indiquée par la 1ère dame et tout lui donner,

4.        Aller au cashier pour payer 100 rs (plus 50 roupies pour le carnet et le dossier),

5.        Remplir le carnet,

6.        Retourner voir la dame,

7.        Attendre qu’elle mette les tampons…

 

Si on se loupe pas, en 1h30 c’est torché !! Mais faut pas se louper…

Attention si pas fait dans les 14 jours après l’arrivée, 1 500 rs d’amende !!

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jeudi, 26 février 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

Une vue de Mumbai

Au détour d’une rue (plus exactement au bout, tout au bout de Bandstand à Bandra)… une surprise !!

Une superbe vue sur le Sea Link et sur le Mumbai « moderne » (qui a surtout l’air moderne la nuit en fait) !! 

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mardi, 30 août 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)

Mumbai un vendredi soir

Ce n'est qu'au bout de 5 ans que je me suis fait ballader par un rickshaw. Mais pour une ballade, c'était une ballade!! Nous avons fait 9 km dans le mauvais sens avant que nous réalisions que nous partions pour Ahmedabad et pas du tout pour Bandra!! Le tout à 1h du matin. Dieu sait où nous aurions atterri si nous n'avions pas réagi..

En arrivant à 1h30 chez moi, sur Hill Road, j'ai pris quelques photos: 

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dimanche, 22 janvier 2012 | Lien permanent

Mumbai un samedi

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Au Novotel à Juhu

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mardi, 24 janvier 2012 | Lien permanent | Commentaires (1)

Baille baille Mumbai

Ca y est, c’est officiel, j’ai quitté Mumbai… Une page qui se tourne… Et une nouvelle vie qui commence à… Delhi !

Mon chat a pris l’avion comme un grand, mes cartons sont arrivés dans les temps et c’est parti !

Pas de regrets, ni même de tristesse : j’ai vraiment bien profité de cette ville ces trois dernières années, fais tout ce que je voulais y faire (boire des verres au bord de la mer, m’enfoncer dans l’eau pendant le festival de Ganapati, marcher sous la pluie de mousson, visiter le bidon-ville de Dharavi, tourner dans des pubs, m’initier au yoga, abandonner le yoga, prendre des cours d’Hindi, aller dans des cinémas de quartier pour voir des films Bollywood, et autres joyeuses activités locales)…
Mes amis (pas nombreux mais très proches) me manqueront. Mais je rejoins mon Indien préféré !!

Je reste dans la même entreprise, et j’ajoute une activité qui s’annonce pleine de challenges ;)

J’ai bien été mise en garde contre Delhi et les Nord-Indiens (y a une guéguerre entre Mumbai et Delhi) mais pour l’instant tout se passe bien. Si ce n’est que j’ai froid !! Très froid…

Pour clore ce chapitre, une photo et quelques vidéos :

A Bandra, le mec peinard

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Un dernier verre à Juhu, sur fond de Michel Polnareff!

Vue du village de pêcheurs de Khar que je traversais tous les jours, avec en prime un mariage!

Un chauffeur de rickshaw qui chante son amour pour Jésus!


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samedi, 04 février 2012 | Lien permanent | Commentaires (4)

Bienvenue à Khar, Mumbai

J’ai réussi à finaliser un appartement juste avant le retour et je me suis rapidement installée. Comme on ne peut pas tout avoir, j’ai une vue incroyable sur la mer et les bidonvilles, une ventilation superbe dans l’appartement et pas de vis-à-vis. Mais j’ai aussi les odeurs de poisson qui sèche dans le village de pêcheurs au pied de mon immeuble (même si c’est pas pire que partout ailleurs à Mumbai, cf ma note) et le bruit des rickhsaws qui pétaradent à longueur de journée et les cloches des temples d’Hanuman qui sonnent à toute heure. Incroyable mais vrai je me suis pas mal accommodée du bruit et des odeurs. Il me suffit d’apercevoir la mer pour planer au-dessus de tout ça…

Je peux même traverser le bidonville, rejoindre la plage et marcher jusqu’à mon bureau – mais seulement à marée basse ! 

J’espère juste que le jour où je puerai le poisson pas frais quelqu’un aura la bonté de me le faire savoir…

 

J’ai des amis indiens que mon quartier n’enthousiasme pas vraiment, c’est le moins qu’on puisse dire. Et bien moi j’adore le côté populaire et grouillant de coin paumé entre un village de pêcheurs et un bidonville. Pas un jour où il ne se passe rien. Pas besoin de télé, regarder par la fenêtre est un spectacle permanent.

 

La bourgeoise du huitième qui s’extasie devant les Indiens qui vont pisser à l’urinoir public en bas de chez elle… !!

 

 

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lundi, 04 mars 2013 | Lien permanent | Commentaires (3)

Mon quotidien à Mumbai

On me demande souvent à quoi ressemble mon quotidien en Inde. Alors voilà!

Tous les matins je me fais réveiller par les cloches du temple d’Hanuman qui jouxte ma maison. En fait non, elles ne me réveillent plus même si les premiers matins ça m’a un peu fait paniquer ! La saison des mariages se termine aussi, donc j’espère qu’il y aura moins de mariages : j’aime bien l’esprit festif mais c’une sacrée fanfare et un sacré boucan juste en bas de chez moi tous les soirs quasiment !

 

J’habite à 15 minutes en rickshaw/voiture de mon bureau et je traverse un bidonville à chaque fois, pas facile de circuler ! Sinon 30 minutes de marche par la plage. Le seul inconvénient c’est tous les Indiens (surtout les gosses en fait) qui me alpaguent ; ça me décourage d’y aller…

 

Je travaille beaucoup, souvent une dizaine d’heures par jour. Le midi je mange des fruits ou bien on commande de l’Indien (j’adore le Butter chicken).

 

Le soir je vais souvent boire un verre à la terrasse du Novotel, avec une collègue ou des amis. J’essaye de faire du sport mais en ce moment il fait un peu chaud pour sortir (alors courir j’en parle pas). Je me fais souvent livrer mes courses (je vais seulement au marché le week-end pour les produits frais) et je cuisine mon diner – donc finalement je mange assez peu Indien.

 

Mon quotidien est souvent ponctué d’emmerdes diverses et variées : réparer la porte du placard, la clim qui tombe en panne, les infiltrations du voisin, le laveur de voiture qui a disparu, mon chat qui attaque la femme de ménage, Internet qui bug, les fils électriques qui grillent à cause de la surchauffe, ma batterie de voiture qui est morte etc. J’ai appris à prendre les choses avec philosophie : ça finira bien par remarcher… En plus l’avantage de ce pays c’est que l’électricien vient même à 22 heures (surtout dans mon quartier bidonville)…

 

Et le week-end je me repose. Ou bien je vais à la piscine. Je remplis le frigo. Je fais la fête dans un des endroits branchouilles de Mumbai (une quinzaine d’endroits je dirais). Je me fais masser. Rien de bien excitant à faire ! Ah oui, en plus de lire et jouer au Sudoku, je passe aussi pas mal de temps à écrire pour mon blog.

 

Ceci étant dit je ne vis pas beaucoup ma routine parce que je me déplace beaucoup, pour le boulot et perso, en Inde et à l’étranger. Je suis en moyenne partie 2 jours par semaine je pense… Et en Inde il t’arrive un truc « extraordinaire » presque tous les jours donc pas trop de train-train !

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dimanche, 02 juin 2013 | Lien permanent

Mumbai, maximum city

Mi-mai un ami m’a fait découvrir un quartier dont je n’avais jamais entendu parler, Kamathipura, le Red Light de Mumbai (inspiré par ce blog) ! 

C’était pas gagné d’arriver là-bas… D’abord son chauffeur (d’entreprise) a plus que rechigné. Non seulement il a fait un énorme détour mais il a commencé à me prendre pour une débile en m’assurant que la station de train Marine Lines c’était bien celle de Grant Road. Quand il a commencé à nous montrer des églises j’ai compris qu’il essayait d’attirer mon attention sur des monuments touristiques. Tout ce qu’il a gagné c’est que j’ai sorti google map et l’ai guidé jusqu’au carrefour le plus proche de Kamathipura (Rusi Mahata Chowk) !

 

Nous avons ensuite pris Bapty Road à pied et là j’ai commencé à moins faire ma maligne et à me demander si je ne devrais pas arrêter de faire ma tête brûlée et commencer à écouter les locaux : il n’y avait que des mecs dans cette ruelle, titubant et les yeux injectés de sang. Pas cool… 

 

En avançant plus avant nous sommes tombés dans une foule comme on n’en voit qu’en Inde. Une fourmilière… Ce qui nous a un peu étonnés et presque incités à faire demi-tour c’est que nous étions au cœur d’un quartier musulman : des prostituées dans un tel quartier (blindé de femmes voilées) nous semblait incongru…. 

 

Et voilà qu’au détour d’une ruelle (la lane 9 je crois), j’ai aperçu les femmes sur des lits tressés qui attendaient le client. J’ai recommencé à vouloir faire ma maligne et suggéré de parcourir la rue. Mais sans trop nous attarder ni prendre de photos évidemment – pas de sentiment d’insécurité mais plutôt de « décalage » (complet).  

 

En fait c’était complètement trash, surtout de nuit et dans la chaleur moite de la pré-mousson. Des vieilles, des gamines, des maigres, des grosses (surtout des grosses), des femmes, des hommes déguisés en femmes – l'embarras du choix surtout que, Indian style, y en a 10 au mètre carré – dans une ruelle sombre, jonchée d'ordures et débordante de monde, avec en fond d’écran les espèces de cases où elles font leur business. Cet « étalage » est d'autant plus surprenant dans un pays où le sexe est un tabou et où découvrir ses chevilles est indécent. En même temps, bénies soient ces femmes... Ils en ont bien besoin ces hommes indiens avec leur frustration sexuelle presque palpable (pas d'femme pas d'sexe et pas d'argent pas d'femme, ça nous fait beaucoup de trentenaires puceaux tout ça...).  

 

En sortant de là nous avons voulu prendre un taxi et voilà-t-y pas que nous avons dérangé un vieux chauffeur en train de se préparer sa dose de crack. 

De quoi compléter une visite dans les « bas-fonds » de la ville !


Pour nous remettre de nos émotions nous sommes allés boire un verre à Aer, la terrasse du Four Seasons qui offre une vue imprenable sur Mumbai, le « chic du chic ».  

 

De la pire misère au plus grand luxe en moins de dix minutes…  

C’est un peu ça Incredible India au fond… 

Sans rien cacher…

 

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Kamathipura (photos Internet)

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Aer, Four Seasons (photos Internet)


 

 

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samedi, 22 juin 2013 | Lien permanent | Commentaires (2)

Décollage de Mumbai

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samedi, 06 juillet 2013 | Lien permanent

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