Une salade en sale compagnie... (samedi, 06 octobre 2007)

Aujoud’hui, j’ai mangé de la salade. En Inde, ça vaut le coup de le noter, ça arrive pas tous les jours… Je pense que ce sera la seule chose importante de retenir de mon déjeuner. Pasque à part ça, il y avait un Prix Goncourt à notre table (je ne citerai pas son nom, pas besoin de faire de la publicité non méritée). Si je demandais à ce prix pourquoi il n’y a presque rien dessus sur Google (à part ses livres bradés), il répondrait : « je pense que nous sommes entourés de gens médiocres » (la fin de la citation, en direct live ce midi : « et nous devons nous tenir la main pour passer au-dessus d’eux » – je vous rassure le Prix ne s’adressait pas à moi…). Qu’il me méprise passe encore, mais il aurait quand même pu porter un peu d’attention à Mista, ce petit bout de femme de 80 ballets, tout ratatiné, qui a quitté la France pour l’Inde à 20 ans et qui est devenue indienne… Surtout pour quelqu’un qui compte écrire un livre sur l’Inde. Mais non, le Prix n’a même pas écouté la fin de la réponse à la question qu’il avait posée… Alors si gagner le Prix ça vous donne une tête pareille, un ego aussi démesuré, et des allures de drogué (incapable de regarder dans les yeux quand il vous parle ou qui semble recevoir une insufflation divine chaque fois qu’il ouvre la bouche), mieux vaut aller planter des salades…

PS: En plus, pour quelqu'un de si hautement supérieur, le Prix en question ne pète pas un mot d'anglais. Sans commentaire...

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