Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 30 mars 2009

Retour sur un week-end à Matheran…

Matheran, village perdu (si si village : moins de 6 000 habitants !) dans les montagnes du Maharashtra (800 mètres d’altitude), l’Avoriaz de l’Inde : interdit aux véhicules motorisés ! PS : Je me suis quand même posé la question des urgences médicales et si vous vous questionnez pareillement, sachez qu’il y a une ambulance à moteur quand même !

 

Matheran. Du pur bonheur de pouvoir galoper à fond les ballons tout en regardant les singes se balancer d’arbre en arbre au-dessus du chemin ou les papillons voleter sous notre nez. Mon ami Yogesh m’a laissé les reines de mon cheval et ça a été du pur kif pendant 2 heures.

En revanche, n’oubliez pas la lampe de poche… Surtout si votre hôtel est perdu dans la forêt (genre Barr House). Je me suis fait une petite marche d’une heure dans le noir le plus complet (et mon téléphone pour seule lumière), avec le bruit des singes et un type qui voulait être mon ami (j’ai hurlé quand il a passé son bras autour de mes épaules pour « être mon ami » et il m’a foutu la paix mais je dois reconnaître que j’en menais pas large…).

Bon mais retenons surtout les paysages… Du grand luxe…

 

Matheran_Panoramic_S5.jpg
 
 

 

Point pratique :

Depuis Mumbai (environ 100 kms) : 1h30 de train jusqu’à Neral – en express (départ à 9h13 du mat’ de Dadar) ou 2h en local (départ environ toutes les heures), entre 17 et 35 rs ; de Neral au taxi stand, prendre un taxi : 15 minutes, 50 rs ; puis acheter le pass de la montagne : 50 rs et finir par 1h de marche (ou de cheval) pour arriver à Matheran. Ou Toy train (environ 2h de Neral à Matheran).

Après on arrive dans le Far West : la terre est rouge, les gars vont acheter leurs clopes à cheval, des canyons s’étendent à perte de vue. A couper le souffle…

 

Y a des hôtels de base (dans les 700 rs la nuit) et d’autres plus luxueux (un bon plan : le Barr House (ou Verandah in the forest) : des chambres à 2 500 rs mais faut réserver à l’avance : http://www.neemranahotels.com/ C’est d’ailleurs l’occasion de toucher deux mots sur Francis Wacziarg, un Français arrivé en Inde en 1970, devenu Indien quelques années plus tard (pour cela il a abandonné sa nationalité française) et entrepreneur prospère (notamment avec ses 14 hôtels héritage « non-hôtels » - retapage de vieilles bâtisses historiques)… Pour en savoir plus : Article_BBC News_Francis Wacziarg_261203.pdf; Article_Business Standard_Francis Wacziarg_190808.pdf

jeudi, 19 mars 2009

Ainsi font font font, 3 ptits tours et puis s’en vont…

... de retour à Mumbai…

Une première dans l’avion pour aller de Mumbai à Goa : à la moitié du trajet, le pilote annonce un demi-tour pour Mumbai en raison d’un problème technique… Une fois atterri, zéro communication, genre on change d’avion ? on attend combien de temps ? etc etc. Bref au bout de ¾ heures de trafic à coût de tournevis dans le cockpit, nous étions repartis ; Shiv pas rassuré, prêt à changer d’avion ! Indigo, plus jamais…

 

Ensuite, 3 jours de farniente à Goa (pour se remettre de nos émotions). Palolem beach et ses environs. A regarder les dauphins sauter à l’horizon (même pas besoin de bateau, un Flipper nous a fait une super démonstration !), dans une eau à 30 degrés (ou presque), avec juste assez de vent pour pas avoir trop chaud…

 

GOA_S18.jpg
 
GOA_S28.jpg

 

Samedi, vol direction Delhi, juste à temps pour récupérer Gabrielle et Marco à l’aéroport. Brunch dosa le dimanche matin et visite (rapide) de la ville, sous une chaleur juste agréable.

Delhi with Gabrielle & Marco_S7.jpg

 

Et pour finir, 3 jours de visite terrain sur Delhi et retour à Mumbai, exténuée. Je crois que j’ai besoin de vacances… ;)

mardi, 30 septembre 2008

Au pays de Candie: Kaas plateau

Dimanche matin (à 6 heures si si, je deviens insomniaque le week-end…), je suis partie avec un ami journaliste et ses potes de collège (des amis de 30 ans !), regarder les fleurs…

 

Rahul avait demandé à un botaniste de nous guider mais 1. le type était occupé avec un autre groupe, 2. son anglais n’était pas terrible et 3. je me suis rendue compte qu’il me prenait plus en photo que les fleurs ! Oui oui moi y en a être belle plante mais quand même…

 

Bref, au sud de Pune, il y a Satara (60 kms) et à 25 kms de Satara, il y a le plateau Kaas, dans la chaîne de montagnes Sahyadri (en tout près de 3 heures de route). Et le plateau Kaas est une version locale de la « vallée des fleurs » de l’Himalaya, plus connue et un peu plus spectaculaire (avec quand même plus de 300 espèces de fleurs sauvages) – à visiter entre la mi-août et fin septembre.

 

Enfin, cette année c’était tout de même assez énorme parce que c’était l’année de la floraison de la magnifique fleur Karvy (Strobilanthes callosus). Cette fleur, qu’on ne trouve que dans la région Ouest (Western Ghats) et dans quelques endroits d’inde du Sud, met 7 ans à pousser et meurt après avoir la floraison (qui dure entre 15 et 20 jours de mi-août à fin septembre). Son cycle de vie est intéressant : une fois qu’elle a fleuri, elle fabrique un fruit qui prend une année entière à sécher et n’est prêt à germiner qu’à la saison suivante. Ce qui fait qu’on ne peut la voir en fleur que tous les 8 ans (la dernière floraison a eu lieu en 2000). L’année prochaine, en se baladant à Kaas Plateau, on entendra le gros crac des graines de Karvi qui s’ouvrent.

Le miel de ces fleurs est très rare (et donc très prisé).

 

En revanche j’ai loupé la floraison du bambou qui apparemment a eu lieu cette année après plusieurs décennies… Damm it !

 

Alors si il fait gris chez vous et que vous voulez un peu de soleil (il est revenu depuis une semaine, fin officielle de la mousson !) et de nature, voilà quelques photos  de l'album ci-dessus:

Bee2.jpg

 

 

 

Kaas Plateau0010.jpg
Kaas Plateau0023.JPG