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jeudi, 11 juin 2009

Recette indienne: Butter Chicken

C’est la première fois que l’idée me vient en 2 ans et demi : et si je lâchais un peu mes pates Barilla et ma purée Mousseline (importée) et me lançais dans… la cuisine… indienne !

 

Si vous voulez vous y essayer, voici la recette (pas encore testée) de mon plat préféré : le Butter Chicken.

 

Ingrédients :
1 poulet entier

2 tomates écrasées dans un mixer
2 oignons, coupés
1 cuiller à soupe de pâte gingembre-ail (ginger-garlic paste)
15 noix de cajou en pâte
1 ½ cuiller à soupe de beurre
3 cuiller à soupe de crème
1 cuiller à café de poudre de piment (chilli powder)
De l’huile pour frire

Du sel

 

Pour la marination

1 cuiller à soupe  de tandoori masala
½ cuiller à soupe de garam masala (si ça n’existe pas tout fait, il faut mélanger de la poudre de clous de girofle, de canelle et de cardamome)
2 cuiller à soupe de jus de citron
½ cuiller à café de graines de cumin (jeera)
5 cuiller à soupe de yaourt

 

Méthode :

Faire mariner le poulet dans la marinade pendant une heure.

Faire chauffer l’huile dans la poêle et frire le poulet pendant 10 minutes.

Enlever le poulet et le mettre de côté.

Dans ce qui reste d’huile frite, faire dorer les oignons puis ajouter la pâte gingembre-ail et faire frire en balançant des gouttes d’eau de temps à autre, jusqu’à ce que l’huile se sépare.

Ajouter la pâte de noix de cajou, le piment en poudre, la pâte de tomate et faire cuire pendant 10 minutes.

Ajouter le beurre, la crème et le poulet.

Bien mélanger et faire cuire jusqu’à ce que ce soit prêt

 

Ben mon vieux ça n’a pas l’air trop compliqué tout ça !

 

Source : http://www.recipesindian.com/indian_recipes/indian_chicken_recipes/Butter-Chicken.html

mardi, 09 juin 2009

Séance de ciné à l'indienne

Même aller au cinéma en Inde c’est différent d’ailleurs… Il faut :

 1. Faire la queue pour les tickets. Attention, les filles d’un côté, les mecs de l’autre. Pour éviter les jeux de main, jeux de vilains. Mais pas de département filles dans le cinéma…

 2. Chercher son siège dans la salle. Comme au théâtre, les places sont numérotées et faut avouer que c’est bien pratique : pas besoin de se taper la queue pour l’achat des billets ET pour avoir les bonnes places….

 3. Se lever quand le drapeau indien apparaît sur l’écran : c’est l’heure de l’hymne national.

Et alors là c’est hyper curieux : à chaque fois j’ai la gorge qui se serre et les yeux qui piquent quand je vois tous ces Indiens se lever et chanter leur hymne. Certains y verraient un excès de nationalisme, j’y vois plutôt un effort de se construire en tant que nation. Parce que pour l’instant, dire à un Indien du Punjab : « Oh je connais plein d’Indiens du Kerala », c’est un peu comme dire à un Suédois : « Oh j’ai plein d’amis en Espagne. » Genre c’est bien et alors ??*

C’est pas dans tous les cinémas mais quand le cinéma projette l’hymne, il le fait quel que soit le film – les blockbusters américains n’y échappent pas !

 4. Profiter de l’ « intermission » (ou pause), quelle que soit la durée du film pour aller faire un tour.  On finit par s’y habituer et ça manque lors d’une séance française !

 5. Emmener un pull parce qu’il caille sévère, surtout comparé à la chaleur extérieure.

 6. Si à Delhi, faire bien attention à ne pas emmener de sac (n’importe quel sac à part un sac à main). La sécurité rigole pas avec ça. Et c’est facile de se faire avoir quand on va au cinéma dans un méga-complex de shopping ;)

 7. Savoir être patient quand, pendant un film d’horreur, les gens s’interpellent d’un bout à l’autre de la salle : soit en lançant un prénom au hasard, et celui qui porte le prénom doit lancer un autre prénom et ainsi de suite ; soit en imitant les animaux de la ferme à tour de rôle. Véridique !

 * L’Inde a acquis son indépendance en 1947, construit sa République en 1950. L’Inde est aujourd’hui composée de 28 Etats, 6 territoires et le territoire de la capitale New Delhi (New Delhi Capital Territory) et c’était « pire » avant l’arrivée des Anglais : l’Inde n’était qu’une multitude d’Etats princiers, il n’y avait aucune notion de « territoire indien ». Il y a 24 langues officielles (l’hindi, l’anglais et 22 autres). Alors parler d’unité indienne…

dimanche, 07 juin 2009

Freddie Mercury

Freddie Mercury « a répliqué dans la musique populaire ce que d’autres Indiens – comme Salman Rushdie et Vikram Seth – on fait en littérature: prendre la forme artistique du colonisateur et la représenter d’une manière plus riche et plus flamboyante que beaucoup d’Anglophones n’auraient cru possible. »

 

C’est en écrivant le post d’hier que j’ai découvert que Freddy Mercury était un Parsi… Indien je crois que quelqu’un me l’avait déjà mentionné, mais ça a à nouveau été une surprise de le réaliser !

Enfin, Indien, c’est un bien grand mot…

Il est né à Zanzibar (protectorat britannique alors, aujourd’hui intégré à la Tanzanie) – quand on lui demandait d’où il venait, il répondait fréquemment « Zanzibar » et personne n’allait chercher plus loin…

Ses parents, fonctionnaires britanniques, étaient Parsis, originaires du Gujarat. Il est d’ailleurs né sous le nom très parsi de Farrokh Bulsara – quand on lui demandait d’où il venait, il lui arrivait également de répondre « Perse » et personne n’allait chercher plus loin (c'était un mec très secret sur sa vie privée comme on peut le voir, n'hésitant pas à mentir ou déguiser la vérité…) Si ses très lointains ancêtres venaient effectivement de Perse, ce n’était pas vraiment son cas.

 

Il a vécu en Inde, dans la région de Bombay de 7 à 17 ans, pour ses études.

 

J’aime bien ce qu’en dit le Time : « Quand tu connais [les origines indiennes] du Bulsara, les charactéristiques de sa musique prennent tout leur sens. Le baroque prospère dans une chanson comme Bohemian Rhapsody, les signatures complexes du temps, les flamboyants costumes de scène et l’incorporation naturelle de styles musicaux du jazz au gospel en passant par le rock and roll des années 50 : si les meilleurs metteurs en scène et scénaristes de Bollywood pouvaient concevoir un groupe de rock ce serait quelque chose comme Queen, et son chanteur serait un paon à moustache vêtu de lycra. »*

 

A propos de moustache, on a dit que Freddie Mercury la laissait pousser (au début des années 80) pour suivre la mode homosexuelle « nouveau clone »** mais à la lumière de ses origines indiennes, a-t-on besoin de chercher si loin ?? c’est ptêt juste génétique !!

Freddie Mercury.jpg

 

Sources:

* http://www.time.com/time/asia/2006/heroes/at_bulsara.html

http://parsikhabar.net/about-freddie-mercury-being-a-parsi/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Freddie_Mercury

** http://books.google.fr/books?id=Fi0zchhHXykC&dq=homosexual+clone&printsec=frontcover&source=bl&ots=I3S6z9wUD8&sig=pZ6tdkyhTl_4bCc56DBI0MWFJ9A&hl=fr&ei=eaAjStTqFM2TkAXQwZTzBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2#PPR9,M1