samedi, 08 mars 2014
Interview sur ShoppingUnlike
J’ai été interviewée pour le site ShoppingUnlike.com. Voici ce que j'avais à dire! Merci à l’équipe de Shoppingunlike.com de leur intérêt pour mon blog...
Ici en PDF.
1. D’où vient ta passion pour les voyages ?
J’avais 3 mois quand j’ai pris l’avion pour la première fois ! Mes parents étaient plutôt modernes pour l’époque !
Le premier voyage à l’étranger dont je me souvienne était en Tanzanie quand j’avais 10 ans. Ça m’avait bouleversée !!
Ensuite on a enchaîné les voyages pendant les vacances, puis les échanges de langue, puis Erasmus et je n’arrête plus !
2. Pour quelle(s) raison(s) as-tu commencé à bloguer ?
Quand j’ai atterri en Inde je me suis dit que ce serait sympa et pratique de partager mon quotidien sur un blog avec ma famille et mes amis.
3. Comment décrirais-tu ton blog en trois mots ?
En m’inspirant de commentaires : drôle, intéressant, intriguant
« Toujours un bonheur ton blog, et régulièrement mis à jour, beaucoup d'humour et un regard toujours attentif et pétillant sur le pays dans lequel tu vis pourtant depuis quelques années maintenant. Je suis fidèle à ton blog depuis quelques années, et t'encourage à continuer à partager tes aventures et anecdotes indiennes ! Encore merci :) »
Écrit par : Carole | dimanche, 16 juin 2013
4. De quoi t’inspires-tu et qu’est-ce que tu aimes le plus dans le fait de bloguer ?
Je m’inspire de la vie… Des gens, des paysages, des réflexions, des lectures, il y a une richesse inépuisable en Inde pour qui est un peu curieux !
J’aime écrire depuis que je sais tenir un stylo. Ça me fait du bien. Quelque part, j’ai commencé à écrire pour les autres et maintenant j’écris beaucoup pour moi, tout en restant dans le partage.
5. Pourquoi l’Inde ?
Un peu par hasard. A la fin de mes études j’ai galéré pour trouver un V.I.E. (en Amérique du Sud) et y en a un qui m’est tombé tout cuit dans le bec. Et c’était en Inde !
6. Qu’est-ce qui te différencie des autres blogueurs voyage ?
Mon quotidien est un voyage ! Vivre en Inde (depuis 7 ans) est une aventure à soi tout seul ;) Et je pimente le tout d’anecdotes de découverte de chouettes coins du pays.
7. Comment décrirais-tu les contacts que tu as avec tes lecteurs ?
Je n’ai pas énormément de contact à vrai dire. Je réponds évidemment à tous les mails, toutes les questions, même si je peux pas aider. Je me suis mise en quatre pour trouver une pièce de moto pour un lecteur une fois ! J’ai aussi fait de très belles rencontres via mon blog, de Français qui passaient par l’Inde…
8. Avec quel appareil prends-tu tes photos ?
J’ai dû remplacer mon reflex Olympus par un Canon (Olympus n’en faisait plus) mais je suis pas fan. Du coup j’utilise beaucoup ma GoPro.
9. Si tu pouvais faire un vœu, qu’est-ce que ce serait ?
Que la vie continue d’être aussi belle…
10. Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui commence un blog ?
De ne pas trop se prendre au sérieux, de ne pas lésiner sur l’auto-dérision, de se remettre en question avant de remettre les autres en question, et de n'écrire que si on le fait par plaisir !
08:00 Publié dans Expatriation (en Inde et ailleurs), Histoires de Samouraï, Virées en... Inde! | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : india, shoppingunlike, blog, interview | Imprimer |
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jeudi, 06 mars 2014
Les 5 indispensables pour partir en Inde
Un site m’a contactée avec une idée originale : un post sur les 5 articles indispensables à emmener en Inde ! Comme en plus leur staff est super sympa j’ai été vite convaincue. Voilà donc ce que j’ai préparé…
1. Large écharpe en coton
Un indispensable : comme écharpe pour se couvrir dans les lieux climatisés, comme drap (de dessous ou dessus) pour une sieste impromptue, comme jupe pour se cacher les jambes avant d’entrer dans une mosquée, comme burka pour se protéger du soleil, comme serviette pour se laver la figure, se moucher etc. Autrement, une dupatta indienne peut faire l’affaire…
2. Sarouel
Très pratique : met les jambes à l’abri des regards et du soleil, très confortable et très aéré (on ne transpire pas dedans même sous 35 degrés !). Ça rappelle le salwar indien (pantalon très large et très léger porté sous une tunique).
3. Sandales
Les tongues c’est bien mais c’est pas facile de marcher avec et quand on se prend la tongue dans une pierre ou un trou (c’est-à-dire à chaque fois qu’on ne regarde pas où on met les pieds dans les rues indiennes) on se DEFONCE le pied. Ces spartiates sont confortables, elles tiennent bien le pied et elles sont faciles à enlever (un must en Inde où on se déchausse sans arrêt pour rentrer dans les temples).
4. Casqueete gavroche ou Chapeau Stetson
Quand on aime les chapeaux… La casquette gavroche pour se protéger du soleil, ou le chapeau Stetson en feutre pour faire la star ;)
5. Ray Bans
Parce qu’il fait mal aux yeux le soleil indien…
6. 1969 Veste en jean Gap
Juste parce que je l’adore !
On pourrait rajouter (même si c’est moins mode) :
- un appareil photo,
- de l’anti-moustique,
- un visa,
- de l’humour,
- de la crème solaire,
- de la patience,
- du déo (beaucoup de déo) et des pansements double-peau contre les ampoules,
- une SIM indienne (pratique pour les résa d’avions (et les changements d’horaire et les annulations) et GoogleMap),
- un médoc pour stopper la diarrhée et un médoc pour stopper la constipation (qui suit en général le stoppage de diarrhée),
- des boules quies en mousse,
- et pour ceux qui sont pas prêts à franchir certaines limites hygiéniques : des lingettes, des mouchoirs, de l’anti-bactérie, et des tampons avec applicateur (pour les amatrices) – et c’était l’article de la fin !
08:00 Publié dans Histoires de Samouraï, Virées en... Inde! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde, voyager, indispensables, ce qu'il faut emmener | Imprimer |
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mercredi, 26 février 2014
Virée à Kanyakumari et à Kovalam
Quand des visiteurs viennent nous voir en Inde, on les emmène dans les « beaux » endroits, histoire qu’ils reviennent (ou au moins qu’ils se cassent pas en courant)… C’est ainsi que je suis retournée récemment au Kerala…
En Inde il y a un dicton « Work hard, Party hard », genre « Travaille dur et fais la teuf à fond ». J’ai donc profité d’être dans le sud pour aller voir la pointe de l’Inde, Kanyakumari. On m’avait demandé plusieurs fois si ça valait le coup et c’était l’occasion ou jamais d’aller vérifier par moi-même !
Voilà donc qu’après 6 heures de train de nuit (Cochin-Nagercoil), je me retrouvai à 5 heures du matin sur un quai de gare en train d’essayer d’ouvrir les yeux, capter un rickshaw et partir pour Kanyakumari… Arrivée sur place nous trouvâmes un hôtel sympa – pas de fenêtre, peinture jaunasse, propre à part des bouloches de poussière et de cheveux morts mais avec la télé !! A peine le temps de se laver les dents, nous nous dépêchâmes d’aller voir le lever de soleil. L’intérêt d’être à la pointe de l’Inde c’est en effet de pouvoir voir le coucher du soleil ET le lever !! Petite balade sympa sur une jetée, un ciel couvert et finalement le soleil qui sort !!
Mes pas se firent traînants sur le retour… Après un stop dosa (les crêpes locales), mon lit m’accueillit à bras ouverts (je m’inquiétai quelques instants du fait qu’il puisse y avoir des rats dans la chambre) mais la fatigue eut vite raison de mes craintes !
Trois heures plus tard, ragaillardis, nous nous mîmes en quête du ferry pour rejoindre le rocher dans la mer au bout de la pointe. Comme le matin au lever du soleil, nous n’étions pas les seuls à avoir cette idée : la queue faisait plusieurs centaines de mètres ! Heureusement il y a un système : au lieu de payer 34 roupies, tu peux en débourser 167 (2€) et griller toute la queue ! Alors certes c’est pas très égalitaire mais quand il fait 35 degrés et qu’il y a des milliers d’Indiens, ça ne dérange pas très longtemps…
Nous fîmes le tour du rocher, visitâmes le mémorial du saint Vivekananda dont je ne sais rien si ce n’est qu’il a médité trois jours sur ce roc et nous repartîmes déjeuner.
Il s’avéra ensuite que nous avions à peu près fait le tour des activités de Kanyakumari !! A part le musée de Vivekananda et quelques églises… Et comme c’est une ville de pèlerinage, c’est blindé de monde, d’hôtels pas chers, et de bouffe quelconque… Il n’en fallut pas plus pour décider de mettre les voiles et rejoindre Trivandrum plus tôt que prévu (à savoir le jour-même au lieu du lendemain !). Et tant pis pour le coucher du soleil !! Après tout on l’a tous les jours sur Juhu beach depuis la fenêtre du bureau !
Le (seul) chauffeur de taxi qui voulut bien nous emmener s’avéra un fieffé escroc (2 000 roupies pour 80 kilomètres !) et nous prîmes donc le train (20 roupies chacun) ! Perso j’adore le train. Y a de la vie. Les paysages sont magnifiques. Y a du vent. J’aime moins quand on reste coincés des heures pour laisser passer les autres trains mais bon, faut s’avoir être patient ! Il nous fallut donc 4h30 pour couvrir les 80 kilomètres et débarquer dans le capharnaüm de Trivandrum (la plus grande ville du Kerala). Capharnaüm exacerbé par le bordel du festival Attukal Pongala – un festival pour la déesse Devi qui a été enregistré au Guiness des records pour le plus grand rassemblement de femmes au monde et qui fait l’heur des marchands de pots en terre (remplis de riz et de sucre de palme pour faire offrande) et qui jonchent les rues (y a des montagnes de pots partout !!).
Notre rickshaw, un fou furieux, se fraya un chemin et nous taillâmes la route jusqu’à la plage de Kovalam. Un genre de Goa en plus organisé : avec une belle promenade et tout, des vendeurs de pacotilles qui font pas chier (à savoir qu’ils dégagent quand on dit non), de la bonne bouffe (ah le beef fry du restaurant The Beatles !), des traitements/massages ayurvéda à gogo et une belle mer !! Que demander de plus ??
La fin de notre voyage illustre mon adage : « Le problème en Inde c’est que tu peux te trouver un paradis et t’y détendre, le retour pour rentrer chez toi te flinguera toute ta quiétude. » Et ben PAN !! 1h10 pour faire les 12 kilomètres qui nous séparaient de l’aéroport le lendemain. Nous arrivâmes littéralement 3 minutes avant que le guichet du dernier vol pour Mumbai ne ferme ; et j’avais littéralement les nerfs en vrac !!
Paye ton week-end !! 24 heures de transport en 48 heures, 1 bus, 2 trains, 2 rickshaws, 2 avions. Mais je suis rentrée chez moi plutôt fraîche (et plutôt très rouge) et ravie !!
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Allepey, Kumarakom, Kovalam, Kanyakumari - Feb 2014 |
08:00 Publié dans Histoires de Samouraï, IncredIble India, Virées en... Inde! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : inde, train, kanyakumari, vivekananda, kerala, backwaters, allepey, kumarakom, the zuri, tamil nadu, kovalam | Imprimer |
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