Indian Samourai इंडियन सामुराई

Chez le marchand de matelas en mousse.

Moi : Bonjour, je voudrais un matelas en mousse 64x24 pouces.

Lui : Ok, 800 roupies.

Moi : Hein ?? Mais la semaine dernière c’était 600 roupies.

Lui : Combien la largeur ? Ah, 24 ! Ok, 600 roupies.

Le boy arrive.

Lui : 64 x 24 inches. Char saur rupies.

Moi : Hein ?? Char saur (400) ?? Mais tu viens de me dire 600.

S’ensuit une explication embrouillée comme quoi il aurait donné les mesures. Et où il me prend pour une conne.

Bon ben je saurai que je me suis fait entuber de 200 roupies (3,50€ mais quand même 1/3 du prix !). Mais je suis trop fatiguée pour me battre… Puis surtout y a un autre connard qui vient de me demander 1 500 rs donc finalement je me sens moins lésée...

Nous fêtons l’anniversaire d’un nouveau collègue.

Moi : Bon anniversaire ! Quel âge as-tu ?

Lui : 30 ans.

Moi : Oh !

Moi : T’es marié ?

Lui : Non.
Moi : Ah bon ?? Mais comment ça se fait ? (Incrédulité complète ;) )

Lui : Ben j’ai trouvé personne pour l’instant.

Moi : Mais comment ça ?? Tes parents cherchent pas ??

Lui : Si si, ils cherchent mais ils n’ont pas encore trouvé…

Moi : Ah, ouf.

Alors ? Alors ? Je peux passer mon brevet d’Indienne ??

Après mes grands débuts cinématographiques dans la pub Bournvita (http://www.indiansamourai.com/archive/2008/12/25/emilie-t... ; http://www.indiansamourai.com/archive/2009/02/09/la-pub-b...), ma carrière avait avorté…

Il y avait bien eu cet échec, que j’avais soigneusement passé sous silence : mon « agent » m’avait envoyée passer une audition pour du yaourt. Je devais jouer la mère qui essaye de nourrir son gamin tout en virevoltant et en jouant avec sa jupe. J’avais été pathétique. Ce qui signait la fin de mes aspirations d’actrice. Il faut savoir reconnaître ses limites.