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jeudi, 22 décembre 2011

Un père asiatique, une mère blanche, le tout sorti d'un ventre marron? Facile!!

Chaque fois que je vais au Foreign Registration Office (ce qui est arrivé fréquemmeInde,mères porteuses,maternité de substitution,adoptionnt l'année dernière), je vois des adultes blanc avec des bébés tout minus. Je vois toutes sortes de personnes – parfois deux hommes, parfois un homme et sa mère etc.    
Donc, ça m'a fait cogiter.

Que font-ils ici?                                                  
Eh bien, ils sont très probablement venus obtenir un visa autorisant le bébé à quitter le pays.   
Et le bébé est très probablement le fruit d'une gestation pour autrui avec une femme indienne. 
(Voir un post précédent
)


Je viens d’apprendre qu’un couple très célèbre de Bollywood


 (Aamir Khan et Kiran Rao) a un bébé de cette manière (elle a rencontré des difficultés après une fausse couche), et a été très ouvert à ce sujet. Source: ici
« La substitution commerciale reste controversée et est interdite dans de nombreux pays. Mais en Inde, une société conservatrice, la maternité de substitution a prospéré depuis que la Cour Suprême en a légalisé la pratique en 2002 [en Inde le premier bébé de substitution a été accouché le 23 juin 1994].
Un rapport publié par la Confédération des industries indiennes estime que cette pratique va générer 2,3 milliards de dollars par an d'ici 2012. »                          

« Une des principales attractions de la maternité de substitution en Inde est le prix. La plupart des clients viennent des États-Unis, du Canada et d’Europe. Où elle est légale, la maternité de substitution dans les pays occidentaux peut coûter plus de 90 000 dollars. À la clinique Akanksha, nichée dans une ruelle derrière un marché chaotique à Anand [Gujarat], elle en coûte environ un tiers.
Les mères sont payées entre 6 500 et 7 500 dollars, soit l'équivalent des revenus de plusieurs années. » 

« Les statistiques indiquent que cliniques de maternité indiennes de substitution ont traité environ 1 500 naissances par mères porteuses pour des couples indiens et étrangers en 2010.
Cela indique un saut de 50% en deux ans. »               
« En Inde le taux moyen de succès de maternité de substitution est de 37,9%. »           
« Actuellement, les experts du secteur estiment que l'industrie est de 445 millions de dollars, avec près de 200 cliniques référencées à travers l'Inde offrant  des services de maternité de substitution.
Les Organisations Non-Gouvernementales (ONG), cependant, pensent que le nombre de cliniques pourrait atteindre 3 000. »                          

Un film marathi (2011) sur la maternité de substitution: Malaa Aai Vhaychayaya

 

                                                                                   
                                                                                                                           

Quid de l'adoption, alors? (Voir un post précédent)

En 1999 et 2005, deux grands scandales où des bébés indiens ont été vendus, l'Inde a obtenu le surnom de « International Baby Shopping Center ». Le gouvernement a ensuite tenté d'empêcher les adoptions illégales (par exemple « la Cour Suprême de l'Inde a établi que chaque demande d'un étranger / NRI / PIO (le cas échéant) qui désire adopter un enfant doit être parrainés par un organisme de protection sociale autorisé par le gouvernement. L'agence étrangère doit également être « autorisée » par une agence CARA (du Ministère de la justice sociale et l'autonomisation indien), suite à quoi les adoptions par des étrangers ont drastiquement diminué :

 

 

Inde,mères porteuses,maternité de substitution,adoption,Malaa Aai Vhaychayaya,aamir khan

 



En ce qui concerne les Français:  
o 2010: 21 enfants ont été adoptés en Inde               
o 2009: 18 enfants ont été adoptés en Inde               

Et en ce qui concerne la maternité de substitution:  
« Les Français sont mis en garde contre le recours, en Inde, à une mère porteuse.

Il est rappelé que, si la pratique de la gestation pour autrui est tolérée en Inde, la loi française interdit tout contrat de mère porteuse et prévoit de lourdes sanctions pénales en cas de simulation ou dissimulation ayant entraîné une atteinte à l’état civil d’un enfant, ou de provocation à l’abandon d’enfant. En outre, en droit français, la mère est la femme qui a accouché de l’enfant.

Dès lors, les Français qui recourent malgré tout à la gestation pour autrui en Inde s’exposent à de sérieuses difficultés d’ordre juridique et administratif en matière d’établissement de l’état civil de l’enfant et de délivrance d’un titre de voyage pour ramener celui-ci en France, ainsi qu’à de sérieuses difficultés vis-à-vis des autorités indiennes.

En effet, des poursuites judiciaires peuvent être engagées à leur encontre par les autorités indiennes si l’acte de naissance indien mentionne des faits inexacts, notamment le nom d’une mère qui n’a pas donné naissance à l’enfant. » (Lettre d'information du Consulat général de France à Bombay - novembre 2011)

 

Sources mères porteuses:

http://www.guardian.co.uk/world/2011/dec/06/surrogate-mothers-india?newsfeed=true

http://www.surrogacyclinics.com/india-surrogacy-journey/

http://theindiansurrogate.com/?p=48

 

Sources adoption:

http://www.hinduonnet.com/fline/fl2211/stories/20050603006700400.htm ; http://www.adoptionindia.nic.in/database.htm; Article_Hindu_Adoption_060305.pdf; Article_Hindu_Adoption_060305 2.pdf; Article_Hindu_Long wait_290208.pdf

http://www.adoptionindia.nic.in/guide_inter_country.htm

http://www.adoptionindia.nic.in/Resources/Adoption-Statistics.html

http://adoptionindia.nic.in/cara-network/list_of_foreign_agencies.html

http://www.agence-adoption.fr/home/spip.php?article168&bloc=1

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