Quand un samouraï pète un plomb... (mardi, 28 novembre 2006)

medium_Au_moins_une_qui_m_emmerdera_plus.jpgEn voilà une qui me fera plus chier…

J’ai trouvé cette petite salope dans mes fringues et c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Prajay s’est barré ce matin sans rien dire de son programme et surtout avec la voiture ; j’ai bossé toute la journée – malgré la chaleur. Et j’ai failli péter un câble quand Claire Marie m’a proposé de sortir et que je n’ai réalisé que je n’avais pas les moyens logistiques de faire ce qui me chantait. C’est tout simplement insoutenable d’être dépendante de quelqu’un, ne serait-ce que pour aller boire un verre ou aller à la poste.

Alors quand j’ai vu cette blatte, je me suis dit merde, je prends un rickshaw et advienne que pourra. Pour dire à quel point mon appart est excentré : j’ai mis une heure pour arriver chez Claire Marie. Et pour couronner le tout il s’est mis à pleuvoir des cordes (littéralement) et j’étais trempée dans mon rick.

Mais ça valait grave le coup !! J’ai passé une super soirée avec Claire Marie (une Française), et ses collocs Amy (une Américaine) et Thomas (un Irlandais). On a trippé pour aller au resto, planqué deux par deux sous les parapluies alors que la pluie nous attaquait par derrière. On a bien mangé (italien). On a partagé nos expériences de petits Westeners dans la jungle indienne. Et surtout je n’avais pas mon chaperon pour me surveiller. Il m’a d’ailleurs appelée vers 23h, non pas pour me demander si j’allais bien mais pour me rappeler qu’on doit partir tôt demain matin !! Le vieux jaloux. On croit rêver ! Il aura beau faire, même si je lui suis reconnaissante de tout ce qu’il fait pour moi, je ne tripperais jamais avec lui comme avec Claire Marie, Amy ou Thomas – ne serait-ce que parce qu’il a 40 ans et que c’est mon boss. Que les choses soient claires bon sang.

Le problème de l’éloignement s’est à nouveau posé pour le retour : 1. il faut trouver un rick qui accepte d’aller jusque chez moi, 2. il faut négocier les tarifs de nuit. Même si j’ai eu beau insisté pour rentrer seule – on est un samouraï ou on ne l’est pas – Thomas a eu la gentillesse de me raccompagner.

Voilà, j’ai pris le taureau par les cornes, je ne serai plus jamais coincée ici. Et puis s’il le faut j’achèterai un scooter. Bonzaïïïïïïïïïïïïïï !!!

20:10 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : inde, cafard, quotidien |  Imprimer |  Facebook |