Passage en France (mardi, 25 mars 2008)

Retour en Inde le 3 avril, jusqu'au 10 décembre...

Pas besoin d’attendre que le chauffe-eau aie chauffé l’eau (comme son nom l’indique), suivi de pas de frustration quand le chauffe-eau est presque vide, que l’eau devient tiède et qu’on sent qu’elle va être froide d’ici cinq secondes mais qu’on veut quand même rester dans la douche…

Pas de coupure d’électricité. Le chauffage. Le réveil avec le bord du lit trop froid et c’est trop bon de s’enrouler dans la couette.

Les gens qui font la gueule dans le métro le matin – et moi aussi, parce que c’est physique, à 7h30 du matin, j’ai la tête dans le c… (comme tout le monde j’imagine).

Je ne dirai pas « les rues vides » parce que, pas comme tout le monde, je trouve les rues « normales » ici, et plutôt bondées là-bas…

Obligée de mettre beaucoup de sel, pour donner un peu de goût ; si c’est pas triste !

Revoir des têtes qu’on n’a pas vues depuis 8 mois et qu’on ne reverra que dans 8 mois, alors tout reste un peu superficiel en fin de compte… Mais c’est bon quand même, de voir que les gens qu’on n’oublie pas ne nous oublient pas non plus…

Faire des courses, ramener les essentiels qui manquent là-bas : tire-bouchon, purée Mousseline, grenadine Teisseire, graines de persil (ça c’est pas pour moi, évidemment !), canne à pêche, livres dans la langue de Molière (avec ça on atteint vite la limitation des 20 kilos), quelques films aussi…

Des visites chez le médecin, à la sécurité sociale, aux impôts, à la banque. Qu’il est bon de vivre loin de ses responsabilités !

Marre de ces c… qui me demandent si je travaille « à l’indienne » sous prétexte que mon siège s’incline de 5 degrés et que j’ai un pull orange. C’est quoi ces préjugés de merde ??

Mais surtout, la NEIGEEEEUH !!!

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