C’est tout frais… Je rentrais de mon déjeuner, guillerette dans ma petite jupe de printemps (ras-le-bol passager des tenues indiennes). J’ai repéré, à ma gauche, un clochard. Jusque-là, rien d’anormal. Un clochard, un vrai de vrai, un de ceux qui n’attendent plus rien de la vie, allongé sur un trottoir, sans rien demander à personne, la barbe et les cheveux longs, noirs de crasse, en haillons… Bref. Comme il tripotait sa braguette, intriguée, je l’ai regardé derrière mes lunettes noires. Il a donc fini d’ouvrir sa braguette et s’est mis à admirer, avec une joie (presque enfantine) mêlée...

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