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mardi, 02 juin 2009

Un Indien qui se moque des Indiens! et des autres...

J’ai découvert un peu par hasard Russels Peter : un comique canadien d’origine indienne qui en met plein la tronche à tout le monde : Chinois, Mexicains, Coréens et… Indiens ! (entre autres)

http://www.russellpeters.com/

 Quelques vidéos (en anglais) pour se mettre de bonne humeur en ce début de semaine…

 Indian Penis

 

 Gay Indians

 

samedi, 30 mai 2009

Travail des enfants

Le saviez-vous ?

 

L’âge légal pour travailler en Inde est… 14 ans. Et ce depuis 1992, date où l’Inde est devenue partie de la Convention des Droits des Enfants signée par les Nations Unies en 1989. En signant cette Convention, le gouvernement indien s’est engagé à prendre efficacement des mesures pour éliminer le fléau de l’exploitation des enfants.

 

Un bémol cependant : la limite de 14 ans n’a été posée que pour les enfants travaillant des des usines, mines et autres endroits dangereux (article 24). Un autre bémol: c'est pas facile de vérifier que ce genre de loi est bien respectée; mais c'est déjà pas mal de s'intéresser au sujet ;)

 

Un autre article, le 45, stipule que l’éducation doit être gratuite et obligatoire pour les enfants jusqu’à 14 ans.

 

Une parenthèse, un parallèle (même si ça n’a pas vraiment de sens) : en France, la scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans et c’est également l’âge légal pour travailler (voir la source pour les exceptions).

 

En Inde, La Loi sur le Travail des Enfants (Interdiction et Régulation) de 1986 met en avant le désir d’une législation contre l’exploitation des enfants. L’objectif est double : interdire le travail des enfants dans certains domaines et réguler les conditions de travail des enfants dans les domaines où les enfants sont autorisés à travailler.

 

Je m’arrête là sur ce (sensible) sujet du travail des enfants. Je me souviens en effet d’un cours où tous les élèves s’étaient insurgés contre le travail des enfants – en fait contre l’exploitation des enfants – et où le professeur avait répondu : « et quand les enfants n’ont pas de famille et qu’il n’existe pas de protection efficace dans le pays, comment vont-ils vivre ? ». Beaucoup de paramètres rentrent en compte : la situation des parents, les conditions de travail, l’accès à l’éducation etc.

Ca fait quand même toujours mal au cœur de voir un enfant en guenilles vendre des babioles même si c’est pour vivre (certaines langues diront « pour payer la mafia qui les dirige ») ; et là on se dit « mais au moins il fait quelque chose, il ne se contente pas de mendier ». De la valeur occidentale du travail…

Bref tout ça n’est que pensées…

 

Sources: http://www.legalservicesindia.com/articles/child.htm; http://vosdroits.service-public.fr/F1649.xhtml

vendredi, 29 mai 2009

A son of the circus

Quand je flâne dans une librairie et que je tombe sur un titre de John Irving que je n’ai pas lu, je réalise un « achat impulsif ». Autrement dit je ne réfléchis pas et j’embarque le bouquin. Et la dernière fois que c’est arrivé – hasard ? – le roman traitait de… l’Inde ! Mais oui !!

 

A son of the circus. Une épopée incroyable où s’entremêlent les vies d’un clown du cirque, d’un docteur indo-canadien, d’une star de Bollywood, d’une hijra assassine, d’une Américaine expatriée en Inde, d’un missionnaire jésuite américain homosexuel, d’un passeur de drogue, d’un gamin des rues et d’une enfant-prostituée bombayites, j’en passe et des meilleurs. Malgré ces personnages pas possibles, l’intrigue reste plausible et captivante !! Le tout avec l’Inde en fond de toile…

 

John Irving, dans son introduction, affirme que ce n’est pas un livre sur l’Inde, qu’il ne connaît pas ce pays et n’y a passé que 3 semaines dans sa vie. Pourtant l’Inde est distillée tout au long de l’ouvrage, sans clichés, sans en faire des tonnes. Irving nous emmène l’air de rien à la rencontre des hijras, des parsis et de bien d’autres, dîner dans un « club », somnole sur les plages de Goa ou encore nous fait scintiller pour nous le « collier de la reine » etc.

 

Mais ce livre, c’est avant tout la tranche de vie d’un homme déraciné, né en Inde et devenu citoyen canadien ; d’un Indien au Canada et d’un Canadien en Inde.

 

Un livre qui mérite qu’on en parle… et pas qu’un peu…

Un aspect important de l’ouvrage : on sent le pied que l’auteur prend à l’écrire !! Absolument incroyable ! A son of the circus, Un enfant de la balle (1994).

 

 

A son of the circus.jpg