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lundi, 14 novembre 2016

Trekking au Népal en aout – Chapitre 1, La genèse

Faire un trek au Népal en août ? Mais pourquoi ??

Bah voilà pourquoi…

Tout a commencé par une fraiche journée d’avril 2015, alors que je me baladais en famille dans les monts corses, avec un Bébé Samourai de 4 mois installé dans son porte-bébé. J’étais pas peu fière avec mon rejeton position bébé kangourou ! Quand, après une ou deux heures de marche je vis passer une famille avec un petit d’un an dans un sac à dos spécial rando, un truc de compèt. Qui m’a donné plein d’idées !

Quand vint la question des vacances d’été cette année, j’imaginai donc direct un petit trek avec Bébé Samourai, du haut de ses 20 mois. La première partie fut relativement aisée : trouver un porte-bébé de compèt. Ça n’existe pas vraiment en Inde, ou alors je ne suis pas au courant. Mais une Française en vendait un d’occas sur un site d’expatriés. Aussitôt vu aussitôt acheté !

lundi, 31 octobre 2016

Voyager/vivre en Inde avec un enfant

Notre petite virée en Europe m’aura aidée à réaliser une grosse qualité des Indiens, mais alors une très grosse : ils aiment les enfants. Ce qui veut dire, concrètement, qu’ils ne te regardent pas de travers quand tu montes dans le train avec ton gosse (qui n’a même pas encore ouvert la bouche qu’il est déjà perçu comme une source d’emmerdes).

Qu’ils ne te font pas des réflexions dans une queue d’aéroport quand tu exploses ton smoothie au sol en essayant d’attraper ton gamin qui remue pas mal, et avant même que tu aies le temps de sortir tes mouchoirs pour nettoyer, « ah bah voilà, formidable » (je lui ai dit de se détendre du string à ce gros con d’Allemand).

Qu’ils ne t’autorisent pas à diner dans leur restaurant sous la condition express que le petit reste sanglé sur sa chaise haute (autant dire que je suis allée le manger dans un autre bouiboui écossais mon fish and chips).

Qu’il y a peu de chance qu’une hôtesse indienne vienne te dire, après une heure de vol, que ton bébé a été « particulièrement pénible » (il a juste crié pendant dix minutes mais ladite hôtesse ne me laissa pas me lever pour le distraire, à cause du chariot et de sa règle stupide qu’on ne peut pas s’asseoir par terre au pied de son siège alors que ça ne dérange que le mur) et que « la prochaine fois il vaudrait mieux qu’il voyage en éco » (Non mais t’es fière de toi, grosse connasse de Swiss Air ??).

Qu’ils vont certainement essayer de te distraire ton enfant dans l’avion si il fait un peu de bruit, ou venir te suggérer de le nourrir (c’est un peu énervant cette manie d’expliquer n’importe quel pleur par de la faim, mais au moins ils essayent d’aider au lieu de t’enfoncer dans ta détresse de mère qui dérange le peuple).

Qu’ils vont le prendre avec eux et leurs propres enfants pour te laisser « déjeuner en paix » au restaurant. (T’es un peu gênée, tu oses pas, tu craques et tu leur es éternellement reconnaissante de cette micro pause.)

Des fois c’est un peu extrême : il n’est pas rare de voir des enfants dans des bars, tard la nuit, avec leurs parents. Ou des tout petits au cinéma, pour des films d’adulte ; enfin quand on voir l’exposition des mioches à la mythologie hindoue (pleine de violence, de sexe, de trahison) dès leur plus jeune âge (voir cette note), on peut bien se dire qu’un film interdit aux moins de 16 ans c’est pas si terrible).

Inde,enfants,bébés,bruit,Swiss AirJ’ai un peu l’impression qu’en Europe – et j’avoue avoir été comme ça avant d’avoir un marmot – que le bébé est avant tout perçu comme une nuisance, une source de bruit et de désagréments et tu ne veux SURTOUT pas être à côté de lui dans l’avion. Ni nulle part ailleurs. Et finalement c’est un peu triste. Les enfants c’est la vie, l’avenir, l’énergie, l’innocence qu’on perd tous un peu grandissant et qu’ils nous redonnent si on sait les regarder et les laisser vivre. C’est aussi un peu triste de ne même pas leur laisser leur chance, de croire tout de suite qu’ils vont te pourrir ton moment. Enfin moi j’dis ça, j’dis rien, je suis ptêt complètement à côté de la plaque…

lundi, 24 octobre 2016

Trop c'est trop! Ou pas...

Récemment, je trouvais l’Inde trop polluée, trop bruyante, trop chaude, trop puante, trop chaotique, trop compliquée, trop emmoustiquée. Trop quoi. C’était sans doute l’effet ‘trois semaines en Europe en septembre, avec un climat idyllique, les paysages superbes d’Ecosse (sans pollution, sans bruit, sans chaleur, sans humains ; sans rien quoi)''. Avec cela, il y a ces dix  questions qui reviennent toujours sur la vie en Inde, et qui me donnent plutôt l’occasion de revenir sur les difficultés - où j'en finis d'ailleurs par me demander ce que je fais toujours là-bas ! - que les points positifs, je sais pas pourquoi. Le retour à ma « réalité » sous 40 degrés et en plein brouillard de pollution a été un peu rude cette fois-ci.

Too much.jpegJusqu’au jour (moins d’une semaine après le retour) où, dans les toilettes de l’aéroport de Chennai, alors que je galérais depuis cinq bonnes minutes à mettre mes boucles d’oreille – j’ai les oreilles percées depuis deux ans mais je suis toujours aussi manchote et me blesse à chaque fois ou presque – quand la technicienne de surface m’offrit son aide. Ce qui valut à mon oreille droite un charcutage limité !