Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 20 mars 2010

Sensations aéroportuaires…

… ou comment je commence à craindre les déplacements en avion.

 

Tout a commencé un beau matin. J’arrive à l’aéroport bien à l’avance, m’enregistre et m’installe en salle d’attente. Le cerveau ramolli (pour une quelconque raison), je ne sors ni ordinateur, ni MP3, ni livre et me plonge dans l’observation de l’écran avec les statuts des vols. Mon vol est affiché « annoncé ». Une demi-heure de retard, toujours pas d’annonce. Je cherche du regard des hôtesses au sol, personne. J’attends. Toujours en scrutant le fameux écran. 40 minutes de retard. Tiens, le statut de mon vol est passé au vert (à ce moment-là, c’est écrit en hindi). J’attends la version anglaise. Et non, je n’ai pas rêvé, mon vol est maintenant affiché comme « parti ». J’attrape une hôtesse et lui hurle dessus. Proprement. Qu’ils fassent revenir l’avion !! Rien à faire, j’ai loupé mon vol… Et le mieux c’est qu’ils me jurent avoir fait une annonce de départ, une annonce pour moi et d’avoir tout mis sur les écrans. Je me suis même demandé si je ne perdais pas la raison. Encore heureux que je n’ai que des bagages à main parce que mon sac, lui, serait parti, comme me l’expliquent les hôtesses.

 

Le soir même, je prends un autre vol (le seul disponible pour la région (pas la même destination)). J’arrive à nouveau bien en avance et m’assieds pratiquement sur les genoux du personnel à terre. Y a même pas moyen que ça recommence. L’avion bouge pas mal et je m’étonne qu’on ne nous demande pas d’attacher nos ceintures. Mais passons… Une heure plus tard, alors que le vol se déroule tout à fait tranquillement, le pilote annonce une zone de turbulences. Rien. Je commence à me dire qu’ils font tout à l’envers… Et là. BAM. La lessiveuse. A droite, à gauche, en haut, en bas. Je suis accrochée de toutes mes forces aux accoudoirs, le sac à gerbe dans une main, les yeux fermement fermés pour ne pas voir le carnage, je pleure, je veux sortir, on ne peut pas atterrir ? S’il vous plaît !! Mes voisins, d’habitude si bruyants, sont d’un calme olympien. Pleins de surprises ces Indiens… Y en a même deux, en plein cœur de la tourmente, qui échangent des numéros de téléphone. D’après Shiv, si on n’entendait pas une mouche voler, c’est parce que tous les passagers étaient en train de prier !!

 

Et pour terminer, le retour. Un quart d’heure avant l’embarquement, je n’y tiens plus : c’est la bamboula dans mes intestins. Je cède (pas le choix en fait) et m’installe aux toilettes. Et là, scotchée sur la lunette des chiottes, n’envisageant même pas la possibilité de bouger avant une bonne demi-heure, j’entends l’annonce de mon vol. Grand moment de solitude… Louper un vol en moins de trois jours pour cause de diarrhée intempetsive, c’est moche. Mais un dernier effort et mes intestins m’accordent une trêve : je quitte le havre des toilettes de l’aéroport et embarque. Au milieu de dix moches chouinards. Mais pour l’instant, ça ne secoue pas alors je supporte les pleurs qui fusent de partout !

lundi, 25 janvier 2010

Mon nouvel appart!

Après une bataille serrée avec mon abruti de propriétaire, pingre comme pas deux, qui a été calculé à la roupie près ma consommation d’électricité des 10 derniers jours, j’ai finalement emménagé dans mon nouvel appartement…

Là, il a fallu appeler le menuisier pour réparer les pieds du canapé, l’électricien pour réparer les fils coupés, le plombier pour installer un nouveau robinet capable de supporter ma nouvelle machine à laver, un spécialiste de la clim pour installer les climatisations. Pas mal de réjouissances samedi ;)

Et voici mon nouveau chez-moi (dans le même quartier) :

Ou le lien: http://www.youtube.com/watch?v=p5Dl8NNMRqs

 

Sans odeur. Au 5ème étage. Pas de vis-à-vis. De l’air frais et de la lumière toute la journée. Un jardin au pied de l’immeuble. Ma vie a changé !! Pourvu que ça dure…

mercredi, 20 janvier 2010

Je déménage !!

Mon bail arrivant à expiration, mon propriétaire a demandé à me rencontrer. Pour me dire que l’immeuble va être détruit dans les 6 mois et qu’il me fait une fleur avec 15% d’augmentation (il avait prévu 20) – sachant que la tendance est plutôt dans les 5% (max. 10%). Gentleman, il me propose d’aller voir par moi-même ce qu’il y a sur le marché avant de prendre une décision.
Ni une ni deux je saute sur le scooter d’un broker et me lance dans la visite d’appartements. Et en 2 jours je trouve un appartement bien mieux pour le même prix… En hauteur, sans vis-à-vis et un peu plus grand. Et surtout avec une propriétaire hyper sympa et qui vit au Canada.

 

Ca n’a pas l’heur de plaire à mon propriétaire !! Il me dit alors qu’il a fait ses « calculs mathématiques » et que nous devrions trouver une solution plutôt que de chacun payer des frais d’agence. Sauf que moi je les paierai quand même dans 6 mois donc autant le faire tout de suite !! De toute façon, quand j’ai une idée quelque part…

 

Les déménageurs sont donc venus dimanche. Ils ont tout chargé dans leur « tempo », refusant (offusqués) mon aide. Le tout pour la modique somme de 750 Rs (11€) - je déménage à 1200 mètres aussi. Ils ont même été surpris que les affaires soient dans des cartons…

Le canapé a été une partie de plaisir comme je m’y attendais. Il a quand même mis deux fois moins de temps à sortir qu’à rentrer : juste une petite heure. Incluant le démontage des pieds du sofa et la porte (qui a fini un peu déglinguée). Ah, mon canapé en cuir…

 

Maintenant, il me reste à briquer et ranger !!