Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 08 novembre 2008

Blogs solidaires du monde

untitled.JPG

mercredi, 10 septembre 2008

La Frenchie


podcast
Ceci est une chanson qui m'a été inspirée par Le Rital de Claude Barzotti (voir le clip ci-dessous pour ceux qui ne connaissent pas l'air) et par un flic qui ne veut pas me rendre la caution d'une moto: "et pour quoi faire? C'est une étrangère, elle va aller direct les boire au bar les 7 500 roupies". Texto. Alors voilà, un ptit délire... Le prochain texte sera en l'honneur de mes hôtes, promis. Genre "toi l'étranger qui sans façon, m'a donné quatre chapatis, quand dans mon ventre y avait du bruit..."

A Pune quand j’suis arrivé

Je n'avais pas beaucoup d'ami
J'aurais voulu m'app’ler Joshi
Avoir les yeux un peu moins clairs
Je rêvais d’une peau bronzée
J'en voulais un peu à mon père

C'est vrai je suis un étranger
On me l'a assez répété
J'ai les cheveux couleur jaune
Je viens du fond de l’Hexagone
Et j'ai l'accent de mon pays
Français jusqu’au bout d’la nuit

Je suis frenchie et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
Vot’ mousson est dev’nue mienne
Mais ma musique n’est pas Bollywoodienne
Je suis frenchie dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis frenchie et je le reste

Arrivederci Paris

J'aime ma cartésienne logique

Bécoter sur les bancs publics

Et la liberté, l’égalité

La propreté, l’électricité et l’efficacité

Et ma tendre moitié

Qui se trouve hélas à Pune 

Mes yeux délavés par les pluies
De nos automnes et de nos nuits
Et par nos brumes silencieuses
J'avais bien l'humeur voyageuse
Mais de raccourci en détour
J'ai toujours fait l'aller-retour

Je suis frenchie et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
Vot’ canicule est dev’nue mienne
Ma bouffe n’est pas végétarienne
Je suis frenchie dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis frenchie et je le reste

Arrivederci Paris
Li li li li li li li

C'est vrai je suis un étranger
On me l'a assez répété
Mais je suis quand même pas un barbare
Mon nom à moi c'est Roulard
Et j'ai l'accent de mon pays
Français jusqu’au bout d’la nuit

Ni ni ni ni ni ni ni ni

jeudi, 04 septembre 2008

Questions aux Indiens...

Je demandais l’autre jour à Shiv si il voulait aller mourir à Bénarès (NB : les Hindous traditionnellement souhaitent mourir là-bas : ville sacrée, y mourir permet d’échapper au cycle des réincarnations). Il m’a regardé avec un air de dire « t’en as encore combien des questions stupides comme celle-ci » ?? Les Hindous modernes (comme lui) ne croient plus en ces balivernes…  

J’embraye donc sur une série de questions « débiles » auxquelles les Indiens doivent répondre quand ils voyagent à l’étranger et leurs réponses « ironiques » … Bientôt une liste de questions que les Indiens posent aux étrangers en Inde ; elle n’est pas triste non plus !

 

Q. Que signifie le point rouge sur le front des femmes ?

A. Et bien, dans des périodes antiques, les hommes indiens avaient l’habitude de s’entraîner au tir à l’arc en visant leurs femmes, le point rouge marquant le centre de la cible. En fait, c'est l'une des raisons pour lesquelles les Indiens avaient beaucoup d'épouses. Vous comprenez, une fois qu'ils maîtrisaient l'art du tir à l'arc et frappaient correctement la cible….

 

Q. Vous êtes Indien non ? J’ai tellement lu sur votre pays. Tant d’endroits merveilleux, les forêts, les charmeurs de serpent, les éléphants. Utilisez-vous toujours des éléphants pour le transport ? [note : cette question a réellement été posée en août 93 par un vrai agent immobilier à Boston]

A. Absolument. En fait nous avions l'habitude d'avoir notre propre éléphant dans notre maison. Mais plus tard, nous avons commencé à mettre avec en commun nos éléphants entre voisins, pour sauver l'air. Vous voyez, les éléphants ont un problème d’ « émissions »...

 

Q.L'Inde a-t-elle des voitures ?

A. Nous montons des éléphants pour aller travailler. Le gouvernement essaye d'encourager le « co-éléphantage ».

 

Q.L'Inde a-t-elle la TV ?

A. Nous avons seulement le câble.

 

Q. Tous les Indiens sont-ils végétariens ?

A. Oui. Même les tigres sont végétariens en Inde.

 

Q. Comment se fait-il que vous parliez tellement bien l’anglais?

A. Vous voyez quand les Anglais dirigeaient l'Inde, ils employaient des Indiens comme domestiques. Comme cela prenait trop longtemps pour que les Indiens apprennent l'Anglais, les Anglais ont isolé un gène « apprentissage de l’Anglais » et l’ont infusé aux bébés de leur servants ; depuis lors tous les bébés parlent l’Anglais de naissance.

Une variante à ce qui précède est un compliment :

- Vous parlez très bien l’Anglais.

- Merci, vous aussi.

 

Q. Etes-vous un Hindi ?

A. Oui. On me parle tous les jours en Inde du Nord.

 

Q. Parlez-vous Hindou ?

A. Oui, je parle également juif, l'Islam et le christianisme.

 

Q. Est-il vrai que tout le monde là-bas est très corrompu ?

A. Oui, en fait, j'ai dû payer mes parents de sorte qu'ils me laissent aller à l'école.

 

Q. Il fait très chaud en Inde n’est-ce pas ?

A. Il fait si chaud là que l’eau bout spontanément. C'est pourquoi le thé est une boisson si populaire en Inde.

 

Q. Y a-t-il des sociétés commerciales en Inde ?

A. Tous les Indiens vivent selon les principes Gandhiens de l'auto-approvisionnement. Tous nous fabriquons nos propres vêtements et cultivons notre propre nourriture. C'est pourquoi vous voyez tous ces Indiens maigres : c'est beaucoup de dur labeur.

 

Q. Les Indiens ne peuvent pas manger du bœuf, non ?

A. Les vaches fournissent le lait qui est très une part essentielle de régime indien. On interdit ainsi la consommation des vaches. Toutefois afin de diminuer la population du pays, le gouvernement essaye d'encourager les Indiens à manger de la viande humaine.

 

Q. L’Inde est un pays si religieux. Méditez-vous régulièrement ?

A. Oui, parfois je médite pendant des semaines sans nourriture et boisson. Mais il est difficile de garder mon travail, parce que je dois manquer le travail quand je médite comme cela. Mais les patrons là-bas font la même chose. C'est pourquoi les choses sont si inefficaces en Inde.

 

Q. J'ai vu à la TV que les gens là marchent sur des charbons brûlants. Pourquoi font-ils cela ?

A. Nous n’avons pas de chaussures. Ainsi nous nous brûlons la plante des pieds pour la rendre dure et nous permettre de marcher.

 

Q. Pourquoi portez-vous parfois les vêtements indiens pour travailler ?

A. C’est mieux que d’aller travailler à poil !

 

Le texte en anglais et la source : Article_Indiainvites_India on a lighter note.pdf