mercredi, 28 novembre 2007
La Mort
Je me suis dit que c’était l’occasion de se pencher un peu sur le concept de la mort (si particulier) en Inde (en particulier dans l’hindouisme).
Alors mamie, je sais pas si tu as réussi à casser le samsara pour atteindre le moksha, si tu as bien respecté ton dharma et tout ça, mais je te souhaite un bon voyage…
Pour faire simple, il y a quelques concepts clé dans l’hindouisme qui se résument au pourquoi, comment, jusqu’où de chaque Etre :· Cause : briser le Samsāra (le cercle continu de la naissance, la vie, la mort et la résurrection),
· But : atteindre le Moksha (libération de samsara),
· Moyen : en respectant Dharma (agir correctement, en suivant son devoir personnel et les lois scripturales), car chacun est responsable de son Karma (action et réaction qui en découle) ou encore en pratiquant les différents Yogas.
Autrement dit, il existe un cycle de la vie continue, que l’on cherche à briser, en agissant selon ce que notre devoir nous dicte et en pratiquant des activités comme le yoga. Chacun est responsable de ses actions qui conduiront soit à la libération soit à la prolongation du cycle.
Pour aller un peu plus loin (n’hésitez pas à corriger si je me plante), voyons les différents points :
1. Samsāra : le cycle éternel qu’il faut briser
Le mot Samsāra vient de « couler ensemble », passer par des états, se balader.
C’est le cycle éternel de l’action, réaction, naissance, mort et résurrection. Le Samsāra procure des plaisirs éphémères qui mènent les gens à vouloir renaître pour à nouveau connaître les plaisirs d’un corps mortel. On pense qu’après plusieurs réincarnations, un individu finit par trouver l’unité avec l’esprit cosmique. Ce cycle est accepté comme un fait de nature. Dans l’hindouisme, c’est un état d’ignorance de son soi propre ou de l’Etre Même. C’est un état d’illusion qui conduit l’âme à croire dans la réalité du monde temporel (ou phénoménal) qui conduit à la conscience du corps.
2. Moksha (ou nirvana ou samadhi ou mukti) : l’état de conscience supérieure
L’idée est donc de sortir de cet état d’illusion pour… marcher vers la lumière ! Ca fait un peu ridicule dit comme ça mais en fait c’est ça. C’est la fin (la libération) du cycle de la mort et de la renaissance, la fin de la souffrance et des limites de l’existence terrestre et l’accès à un état de conscience supérieure.
Le Moksha c’est : · La réalisation de l’union de l’individu avec Dieu, · La réalisation de la liaison éternelle de l’individu avec Dieu, · La réalisation de l’unité de toute existence, · Le non-égoïsme parfait et la connaissance du Soi, · L’atteinte de la parfaite paix de l’esprit, · Le détachement des désirs terrestres.
C’est un peu comme le salut pour les Chrétiens. Cependant, plutôt que d’être une récompense post-mortelle pour ses bonnes actions sur Terre, la libération est vécue comme une dissolution du sens de soi comme un individu égoïste qui empêche de connaître l’esprit pur (d’où la crémation).
Le Moksha apporte la paix ultime (Shanti), la connaissance ultime (Videh), l’illumination ultime (Kaivalya) et le paradis ultime (Swarga).
La danse dans le temple sacré hindou est symbolisée par Shiva levant sa jambe droite, comme se libérant de la gravitation du monde matériel.
3. Karma, Dharma et Yoga
Comment donc se libérer de Samsāra pour atteindre le Moksha? En pratiquant le Karma et le Yoga.
· Karma
On peut traduire Karma par action, travail et le décrire comme « la loi morale de cause à effet ». Le Karma lie entre elles les notions de libre volonté et de destinée. Le concept général est le suivant : le Karma est la somme de tout ce qu’un individu a fait, est en train de faire, et fera. Ce n’est ni une rétribution, ni une vengeance, ni une punition ou une récompense. Les effets de toutes les actions créent des expériences passées, présentes et futures, ce qui fait que chacun est responsable de sa propre vie, et de la joie ou de la souffrance qu’il apporte aux autres. Ce qui amène à la « Loi de Karma » selon laquelle toutes les créatures vivantes sont responsables de leur Karma – les actions et les effets de leurs actions – et de leur libération.
Dans l’hindouisme, on trouve la première et la plus dramatique illustration du Karma dans la Mahabharata. Dans ce poème, Arjuna, le protagoniste, se prépare à la bataille quand il réalise que l’ennemi est en fait les membres de sa propre famille. Il décide de ne pas se battre. Son conducteur de char, Krishna – une des incarnations de Dieu (Vishnu) – explique à Arjuna entre autre le concept de « devoir » et lui fait comprendre que son devoir est de se battre.
Attention, si le Karma, est le terme pour dire les principes universels de cause et d’effet, d’action et de réaction qui gouvernent la vie, ce n’est pas la fatalité, ni le déterminisme. En effet, chacun agit avec une volonté libre, créant ainsi sa propre destinée. Donc, si on sème de la bonté, on récoltera de la bonté. Si on sème le mal, on récoltera le mal.
· Dharma
Voici les 4 buts de la vie :
1. Kāma: Plaisir des sens et jouissance
2. Artha: Prospérité matérielle et succès
3. Dharma: Action correcte, suivant son devoir personnel et les lois scripturales
4. Moksha: Libération du cycle de Samsara
Grosso modo, à terme, le Dharma et le Moksha doivent supplanter le Kāma et l’Artha. Certains courants impliquent de renoncer également au Dharma, pour se consacrer à Moksha.
En sanscrit, le Dharma signifie l’ordre à la base dans la nature et la vie, considérée comme en accord avec cet ordre. On traduit ce mot par « loi », en référence à cet ordre qui rend possible le cosmos et l’harmonieuse complexité du monde naturel. Le concept de loi naturelle ou divine a, au travers de l’histoire de la civilisation indienne, gouverné les idées de bonne conduite. Le Dharma c’est la bonne conduite, la droiture, la vertu, le devoir. Toutes les religions indiennes considèrent le Dharma comme la bonne compréhension de la Nature (ou de Dieu, comme origine de la Nature). Suivant ces traditions, les êtres qui vivent en harmonie avec le Dharma atteignent plus vite la libération.
Le symbole de Dharma (la roue) est le motif central du drapeau national. Je suis d’ailleurs un peu confuse là-dessus parce que cette roue est aussi le métier à filer qu’utilisait Gandhi (on montre les différents croquis à Mani Bhavan, à Bombay). C’est peut-être un peu la même chose…
· Yoga (que ma mère pratique activement, comme on peut le constater !)
Dans l’hindouisme, l’auto-réalisation (par les 4 yogas (disciplines) ou margas (voies) – que l’on peut pratiquer séparément ou pas) est la clé pour atteindre le Moksha :
Bhakti Yoga (la voie de l’amour et de la dévotion),
Karma Yoga (la voie de l’action droite),
Rāja Yoga (la voie de la méditation) et
Jñāna Yoga (la voie de la sagesse).
Le Yoga est un groupe d’anciennes pratiques spirituelles originaires d’Inde. Comme terme général de l’hindouisme, il fait référence aux « technologies ou disciplines d’ascétisme et de méditation qui doivent mener à l’expérience spirituelle et la compréhension profonde de la nature de l’existence ». En-dehors de l’Inde, on associe surtout le Yoga à une pratique de postures, à une forme d’exercice. Celui qui pratique le Yoga est appelé yogi.
Lorsqu’un hindou se sent mourir, il est entourré de rites religieux et de cérémonies pour le soutenir. Avant qu’il ne meurt, le fils aîné et ses proches versent de l’eau, si possible du Gange (la rivière sacrée) dans la bouche du mourant. Il y a des chants, qui agissent un peu comme une berceuse.
Ensuite, la crémation a lieu dès que possible (sauf si le défunt a moins de 3 ans auquel cas on l’enterre). Petite anecdote : à cause de la déforestation entraînée par le nombre de crémation, le gouvernement a décidé récemment d’ouvrir des crématoriums électriques. Mais ça va contre la tradition…
Avant la cremation, on lave et oint le corps, on coiffe les cheveux et la barbe et on met des vêtements neufs, ou au moins propres, au cadavre. Puis le corps est placé sur un bûcher, dont le fils aîné fait trois fois le tour, jetant à chaque fois de l’eau sacrée sur le défunt. Ensuite il met le feu avec une torche bénie.
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Les tigres!!!
« Il y a moins de 7500 tigres en liberté. On en avait compté 3642 il y a 4 ans (avec une méthodologie controversée). Les Etats du centre de l’Inde ont perdu plus de la moitié de leur population à cause du braconnage et la fragmentation de l’habitat. Il ne reste plus que 461 tigres sur 1233 précédemment. Par exemple le Madhya Pradesh comptait 710 tigres en 2002 et n’en a plus que 300… (26 dans Chattisgarh, au lieu de 227 et 103 dans le Maharashtra (mais pourquoi je suis allée aussi loin ??!). »
Nous avons choisi le Madhya Pradesh, et la réserve de Kanha. Je voulais Bandhavgarh (paraît qu’on est assuré à 200% de voir des tigres là-bas). Il y aurait dans les 130 tigres (8 ont des colliers, et paf c'était pour nous!! mais est-ce qu'ils sont vraiment sauvages??)... Bon la meilleure saison c'est mars-avril quand la sécheresse arrive et que les tigres sont obligés de sortir de la jungle. A éviter absolument les week-ends: les prix doubles et les Indiens rappliquent (c'est pas pour critiquer mais une jeep bourrée de 8 Indiens, notamment des enfants, ça peut être bruyants!).
On peut faire 2 safaris par jour. Départ le matin à 5h30 (dans un froid glacial, dans les 5°C) (les portes du parc ouvrent à 6h), pour un safari de 6h. Départ l’après-midi à 14h30, pour un safari de 3h. Les jeeps sont obligatoires, ainsi que le guide du parc, dont le seul rôle est de s’assurer que les règles (et notamment le plan de route qui doit éviter les bouchons) soient bien respectées. Et ça marche ! Pas un Indien qui pisserait n’importe où… Qui l’eût cru ? On n’a même pas eu le droit de ramasser une épine de porc-épique qui venait de se faire bouffer par un tigre !
Les tigres sont les rois. Assis au milieu de la route, ou la traversant (entre 15 jeeps) – un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, et c’est parti –, une nonchalance remarquable… Rien à foutre de rien. On en a vu 2, des jeuns, un mâle et une femelle, en 4 safaris. Et puis plein d’autres animaux. Important : il faut savoir apprécier TOUTE la vie sauvage, et pas seulement traquer le tigre. Parce que c’est vraiment magnifique. On a loupé le léopard (y en aurait 88 à Kanha, et c’est aussi une espèce en voie de disparition mais tout le monde s’en fout !). Perso, j’ai adoré les singes, qui ont une pause terrible et qui donnent (ainsi que certains oiseaux) l’ « alarm call » dès qu’ils voient un tigre (c’est comme ça qu’on les repère). Bon des fois, y a des « missed calls »…
Il est possible de faire des safaris à dos d’éléphant. Les types partent traquer le tigre à 4h du mat’ et dès qu’ils en voient un, ils appellent les touristes qui montent sur l’éléphant et vont voir le tigre. Nous on n’a pas eu de pot : soit nous nous étions enregistrés trop tard pour le safari, soit les éléphants étaient réquisitionnés pour chercher un tigre blessé (des chanceux ont vu deux tigres mâles se fighter, ah dure loi de la nature !! d’ailleurs il n’est pas rare que les pères tuent les bébés mâles…).
En plus de ça notre hôtel était terrible, tout vide, super bonne bouffe, soirée au coin du feu sur notre terrasse. Pas de bruit (c’est bien la première fois, en un an !). Pas de télé. Coucher à 9h !! Des vraies vacances !!!
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Virée dans le Madhya Pradesh…
Il y a sans doute des tonnes de trucs à dire sur cet Etat du centre de l’Inde (Madhya Pradesh (MP pour les intimes) ça veut d’ailleurs dire « Etat du Centre »). J’ai envie de dire que c’est aussi un peu le trou du c… de l’Inde (si vous me passez l’expression). Shiv s’était juré de ne jamais y mettre les pieds… mais qui me résiste ??!!
Carte de visite : 60 millions d’habitants / Capitale : Bhopal (connu (pour moi) seulement par le titre du livre Il était minuit cinq à Bhopal) / Langage principal : hindi / Spécialité culinaire : a priori aucune (fallait voir les yeux en rond de flan du serveur (d’un 4*) quand je lui ai demandé…).
Fraîchement débarquée à Jabalpur (j’aime bien ce nom, les sonorités sont sympas non ?) après 19h de train (si si, j’étais fraîche, j’ai dormi 17h !), j’ai halluciné. Pune fait figure de ville du 3ème millénaire à côté… Les rues sont crades, y a encore des cycle-rickshaw (des pousse-pousse à vélo), les bâtiments sont moches etc. etc. Mais en fait c’est rien comparé à Raipur, dans l’Etat voisin de Chhattisgarh (anciennement rattaché au MP) – mais j’y reviendrai plus tard.
A Jabalpur, nous avons loué une voiture pour aller à Kanha, déjeuné, cherché une agence de voyage pour acheter les billets de retour, appris qu’il n’y avait pas de train Jabalpur-Pune le samedi, appelé l’hôtel à Kanha pour savoir s’il pouvait s’en occuper pour nous, reçu une réponse positive et nous sommes partis !
Jabalpur-Pune : 150 kms, 4h de route et plongeon dans la campagne indienne (avec des maisons bleues et blanches super jolies, presque toutes pareilles). Une campane où les gens vont encore au puits. Mais ça ne nous a pas empêchés, dans notre super hôtel, de faire couler l’eau pendant une demi-heure (et plusieurs fois en plus) parce que l’eau chaude ne venait pas. Ca paraît honteux de dire ça, mais c’est un peu ça l’Inde : on marchande pour 10 roupies (moins de 2 centimes) avec un rickshaw et on claque 1000 roupies pour un bon repas. Au début ça révolte, après on s’y fait. Après tout, c’est nous qu’on a établi les règles hein ? Et puis bon, les étrangers sont chargés entre 10 et 50 fois plus pour tous les trucs touristiques (en fait c’est assez normal (même si ça fait râler), et ça reste abordable pour nous !!).
Après 4 jours de wildlife, nous étions prêts à repartir pour Pune… Nous avions demandé à l’hôtel de nous réserver des billets pour samedi soir, idéalement Jabalpur-Pune, au pire Jabalpur-Mumbai. Paraît qu’il n’y avait rien de disponible. Alors ils nous ont envoyé à Raipur (250 kms, en s’éloignant encore plus de Pune !!), où, ça tombe bien, la chaîne avait un hôtel et où il y avait des places mais que en 1ère classe (ah ben tiens). Jusque là pourquoi pas. Mais au moment de partir, ils annoncent le prix de la voiture : 3500 roupies. Et puis quoi encore ? En 2 minutes, ils acceptent de partir pour 2500 roupies. Bon parfait, ce sont des voleurs, et en plus les deux chauffeurs ont des tronches absolument machiavéliques. Ni une ni deux, Shiv et moi partons au village pour un benchmark. Conclusion : le prix est : 2500 roupies. Après maintes tergiversions, nous décidons de partir avec la voiture qui nous avait été réservée, pas convaincus quand même. Les deux compères chargent les bagages et nous retrouvent sur la route du village. Là-dessus j’ouvre la portière et découvre une flaque de vomi. C’en est trop… Je veux mon sac, s’il vous plaît. Le mec me parodie (ce con) et me sort mon sac. Et je me retrouve en bord de route, sur mon sac (version attraction du village), pendant que Shiv nous trouve une autre voiture. Il arrive finalement dans un mini-truc-qui pue-l’essence-mais-c’est-pas-grave. Nous sommes partis pour 6h de route ! Ah non finalement, au bout d’une heure nous nous arrêtons pour changer de voiture – la route est mauvaise et le chauffeur a peur que sa voiture le lâche (peur raisonnable à mon avis). Il nous promet une voiture d’ici 15 minutes. Il nous invite à prendre le thé dans sa famille. Première question de la grand-mère : vous avez des enfants ?? Notre chauffeur passe des coups de fil, encore 15 minutes… Nous buvons le thé, je finis par prendre mon bouquin (Shiv ne traduit quasiment rien, et en plus seulement ce que je comprends déjà…). 2 heures plus tard je commence à bouillir (pas de bol, tous les taxis sont partis à un mariage ! (vous pouvez le croire ça ??)). Shiv craint un éclat de ma part (à nouveau une crainte justifiée). En plus je viens de voir passer un gros rat dans la pièce. Bon, la voiture arrive, c’est un 4x4. Coût total : 3300 roupies. No comment…
Mais Dieu Merci, c’était un 4x4… 6h sur la pire route de l’Inde, si on peut appeler ça une route. C’était en fait pire que les pistes de la jungle. Sans déconner. Des trous énormes (restes de la route bétonnée), et une circulation de malade. J’ai mieux compris pourquoi on répète sans cesse que si l’Inde n’améliore pas ses infrastructures, elle n’arrivera pas à se développer…
A minuit nous sommes finalement arrivés à Raipur. Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises. D’abord, ils avaient réservé pour une seule personne, et ils n’étaient pas trop chauds pour nous laisser à deux (sans doute à cause de la station de police juste à côté – jcrois bien que c’est illégal de dormir à deux si on n’est pas marié, ou pas du même sexe (!!)). Finalement, nous nous couchons…
Le train part à 9h le lendemain. Sauf qu’à 7h30 pas de billets. Après maints appels, il s’avère que l’hôtel de Kanha, qui nous avait juré ses grands dieux qu’aucune annulation n’était possible (et c’est d’ailleurs pour ça que nous sommes quand même allés à Raipur – si Shiv m’avait écoutée, nous serions allés à Nagpur, au moins c’est dans le Maharastra, et c’est presque moins loin de Kanha que Raipur), comme nous avions refusé leur voiture, avait annulé les billets !!! Ca a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour Shiv… Un peu de colère, et deux billets ont été réservés le soir même pour Bombay.
Voyage électrique s'il en est : passer une journée entière dans une chambre d’hôtel plutôt glauque m’avait foutu les nerfs en pelote. Après une nuit dans le train, 1h30 de rickshaw et 2h30 de bus, nous étions rendus à Pune. Bref, que 48 heures…
Ils ont pas fini d'entendre parler de moi cette chaîne d'hôtels...
Mais ça valait le coup ;) Les tigres...
07:50 Publié dans Virées en... Inde! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde, madhya pradesh, kanha, tigres | Imprimer | Facebook |