Rechercher : vache
Le cri du coeur
Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=wDufeh0ktyM
Surtout n’allez pas croire que je n’ai que ça à faire, aller filmer les vaches dans les champs… (J’ai commencé à travailler et je vais pas chômer !!) Et puis les vaches c’est une institution en Inde !
dimanche, 26 novembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (2)
Histoires vaches
Bon week-end !
vendredi, 01 février 2008 | Lien permanent | Commentaires (1)
T'as soif? Bah pisse un coup...
Je l’ai pas cru. Mes amis m’ont dit qu’on buvait de l’urine de vache en Inde et je l’ai pas cru. Et voilà qu’en me baladant à Udaipur je tombe sur la devanture suivante (non non, pas de photo dégueu cette fois…) :

Donc oui, ça se fait. Et là, en se lançant dans des recherches, on se marre...
1. Sur google.fr on tombe immédiatement sur l’utilisation (en Inde) de l’urine comme produit fortifiant les bébés abeilles et donnant du peps aux reines : http://www.monjtquotidien.com/video.1736.en-inde-des-savants-pulverisent-de-l-urine-de-vache-pour-proteger-les-abeilles-des-maladies.php
2. Ensuite on tombe sur la nouvelle boisson à base d’urine qui devrait être lancée en Inde à la fin de l’année pour concurrencer Coca : http://www.courrierinternational.com/article/2009/05/28/l-urine-de-vache-100-hindoue-future-rivale-du-coca
3. Sur google.co.in en revanche on tombe d’abord sur des sites très sérieux genre : http://www.cowurine.com/; http://www.cowurine.in/; http://www.mothercow.org/oxen/cow-urine-therapy.html
4. Ensuite on arrive à l’utilisation de l’urine comme pesticide naturel : http://videosfromindia.smashits.com/view/747/cow-urine-made-into-pesticide-in-gorakhpur%0D%0A
« Les chercheurs disent que l’urine est une potion magique pour des maladies comme le diabète, le cancer et la tuberculose et les maladies des yeux, des oreilles, des dents et de la peau.
La thérapie à l’urine était pratiquée abondamment dans les villages au point que les vieilles grand-mères donnaient à leurs enfants leur propre urine pour prévenir la fièvre, les coliques et autres maladies.
Les lamas (moines) tibétains utilisaient leur propre urine pour conserver la santé, convaincus que l’urine contient des ingrédients nutritionnels. De même que les Naga Sadhus, des moines qui vivent nus dans la jungle.
D’après la médecine ayurvédique, un mélange d’urine de vache et d’urine humaine était une thérapie essentielle pour de nombreuses maladies.
Donc là on se dit : y a que les Indiens pour inventer un truc pareil… Sauf que non, c’est même très mauvaise langue !!
« Dans le passé, les voyageurs et explorateurs buvaient leur propre urine quand l’eau venait à manquer dans le désert.
Il y a 300 ans, un dentiste français recommandait de se laver les dents avec de l’urine plusieurs fois par jours, pour ceux qui avaient des problèmes de dents.
Les empereurs romains et plusieurs physiciens européens au 18ème siècle, de même que les guérisseurs traditionnels chinois, utilisaient non seulement de l’urine humaine mais également de l’urine de vache. »
A ce titre, voici un extrait (traduit par mes bons soins) de ce texte magistral en vieux françois (ça date de 1707): De l'urine de vache - M. Lemery, Académie royale des sciences - 1707.pdf
« Si on a choisi l’urine de vache en France, c’est parce que 1. Il faut préférer les animaux qui mangent de l’herbe et 2. Parmi les bestiaux qui broutent, la vache est « un animal fort humide, assez mélancolique et pacifique » et boire son urine pourrait transmettre ses qualités. Comme le nom « urine de vache » dégoûtait les patients (ah ouf, je suis pas la seule), les médecins l’ont renommée « eau de mille fleurs » - doux surnom au préalable affecté à la fiente de vache distillée (parce que les vaches mangent beaucoup de fleurs différentes).
La meilleure saison est le printemps, quand les vaches broutent la pointe de l’herbe. Le bon usage de cette urine est d’en boire chaque matin à jeun deux ou trois verres à un quart d’heure d’intervalle, après l’avoir passée dans un linge, de se promener et ensuite d’avaler un bouillon deux heures après le dernier verre. »
Pour en revenir au texte précédent, il est stipulé que « l’urine contient des sels volatiles qui sont bons pour le corps humain parce qu’ils détruisent l’acidité et anéantissent la douleur dans la vessie, les intestins et le ventre ; de plus, l’urine, un tonique naturel, élimine la tension nerveuse, la paresse, la paralysie, le rhume, les maladies du cerveau, des nerfs, des articulations et la leucorrhea (un truc pas cool au niveau du vagin). Certains scientifiques décrivent l’urine comme certes un produit du système excrétoire mais qui contient une composition chimique de potassium, calcium, magnésium et autres, qui sont essentiels pour le corps humain.
Il y a 8 genres d’urine qui peuvent être utilisés en médecine :
- De mâle : éléphant, chameau, cheval et âne
- De femelle : vache, chèvre, brebis, buffle
Mais pour une utilisation médicale, l’urine de vache est ce qui se fait de mieux. La vache est l’animal le plus sacré des Vedas et est appelée la « Mère de tous ». L’utilisation de gomutra (urine de vache) en Inde remonté aux temps védiques et probablement avant. Dans les Vedas et les Dharmashastras (anciens livres de loi hindous), elle a été bien documentée comme substance purificatrice et comme ingredient de Panchgavya (lait, urine, bouse, graisse et yaourt de vache).
Panchgavya est donnée aux femmes après l’accouchement (comme si c’était pas assez difficile comme ça…). C’est également le principal ingrédient de beaucoup de préparations ayurvédiques. » J'ai demandé à un collègue et il boit vraiment ça pendant certaines cérémonies religieuses. Paraît que c'est sucré. Ca ne le choque pas du tout qu'il y ait de la bouse dans la préparation...
« L’urine de vache est disponible dans de nombreux magasins, vendue comme produit « stérilisé et frais (dans le sens tout droit sorti de la vache) » et les prix varient entre 20 et 30 roupies par bouteille (environ 50 centimes d’Euro).
L’Institut de Technologie Microbiologique de Chandigarh utilise l’urine pour dissoudre les caillots sanguins et l’Insitut de Biologie Chimique de Kolkata a développé une formulation pour guérir l’asthme qui contient de l’urine. »
Source : de http://www.pharmabiz.com/article/detnews.asp?articleid=34978§ionid=46
Et là je me dis : c’est bien beau tout ça mais l’urine n’est-elle pas toxique ? Et voici ce que je trouve :
L'urine est un liquide acide, de couleur jaune ambré, éliminé dans la proportion moyenne de 1200 à 1500 g par jour (1 litre à 1 litre et demi) chez l'adulte. Elle est formée en grande partie d'eau, 95%, tenant en dissolution environ 50 grammes de matières inorganiques et de matières organiques.
L'urine n'est pas seulement une voie éliminatoire par laquelle sont rejetés au dehors certains éléments des substances alimentaires ou des tissus de l'organisme, mais encore des matières étrangères qui ont pu être introduites accidentellement. C'est par l'urine que le sang se débarrasse des matériaux en excès et par conséquent susceptibles de devenir nuisibles à l'organisme; c'est par l'urine qu'est éliminée une grande partie de l'eau superflue introduite par les boissons et les aliments. Ajoutons ici que les éléments de l'urine existent tout formés dans le sang.
L'urine est toxique, mais dix fois moins que la bile; on tue un lapin en lui injectant 50 cm3 d'urine humaine par kilogramme de son poids : la mort est précédée de troubles nerveux accompagnés de convulsions. En deux jours un humain produit une quantité d'urine suffisante pour s'empoisonner lui-même; aussi l'ablation des deux reins n'est-elle jamais pratiquée en chirurgie : l'un des deux doit toujours être conservé.
L'urée n'étant pas un poison, on pense que la toxicité de l'urine est due en partie à ses matières colorantes et en partie à ses sels de potasse; elle est beaucoup moindre après décoloration. Il faut peut-être aussi faire intervenir l'action de certaines autres substances organiques dont la présence a été décelée dans l'urine, et qui se comporteraient à la façon des alcaloïdes.
mardi, 18 août 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)
Le meilleur plan pour brouter
A Paris, les gens se jettent sur les rails ; à Daman les vaches broutent sur les rails. Et alors ? L’herbe est peut-être plus verte ailleurs mais y a pas de plastiques…
On notera en fond de photo les passages piéton extrêmement élaborés en Inde...

vendredi, 26 février 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
Série de l'été ”Photos indiennes sur le vif” - Un temps à ne pas mettre une vache dehors
dimanche, 16 septembre 2012 | Lien permanent
Pourquoi les Indiens sont-ils végétariens ?
Ma mère m’a donné une idée. Elle était dans une forme incroyable lors de son dernier voyage en Inde et me posait une dizaine de questions à la minute : et pourquoi elle est habillé comme ça et pourquoi lui il fait ça et pourquoi si et pourquoi ça ?? Un peu blasée par le nombre d’interrogations et surtout de ne pas avoir la réponse, j’ai fini par répondre de la merde (ca elle ne le sait pas) la plupart du temps…
Et puis je me suis dit que si ma mère se pose ces questions, peut-être que d’autres aussi !! Et voici une série de notes du genre Pourquoi les Indiens sont-ils végétariens ? Pourquoi les Indiens vénèrent-ils la vache ? Pourquoi les Indiens mangent-ils avec leurs doigts ? Pourquoi les Indiens ont-ils des marques rouges sur le front ? Pourquoi les Sikhs portent-ils des turbans ? etc.
Bonne lecture !
Pourquoi les Indiens sont-ils végétariens ?
Même après sept ans à me gaver de poulet dans la plupart des restaurants où je vais, je suis la première à clamer que les Indiens sont végétariens. Ptêt pasque j’en n’avais jamais rencontré avant ??
En fait moins de la moitié de la population indienne est végétarienne !! (1) Evidemment en nombre ça fait quand même beaucoup vu qu’un Terrien sur 6 est Indien ; ça fait même que 70% des végétariens en ce bas monde vivent en Inde. (2)
Le concept du végétarien versus non-végétarien est en plus assez particulier ici.
Le pur végétarien par exemple ne boit en général pas d’alcool. Tu vois le rapport toi ? Moi j’en ai déduit que c’est parce qu’il est suffisamment pratiquant pour respecter la règle de pas manger de viande et donc les autres règles…
D’ailleurs quand un Indien se présente comme Brahmane, il y a de grandes chances qu’il soit végétarien (55%) sauf si c’est un Brahmane du Cachemire (ils mangent du mouton) ou du West Bengal (ils sont friands de poisson). (3)
Autre exemple, le pur non-végétarien pète une durite si tu lui sers un repas sans viande ou poisson – c’est complètement inconcevable pour lui.
J’étais un peu tombée des nues quand mon ex-Indien préféré avait failli annuler notre voyage à Hampi quand il avait découvert (à la dernière minute évidemment) que c’était un lieu sacré. Et qui dit sacré – je l’ai découvert à cette occasion – dit pas d’viande et pas d’alcool !
Y a aussi le non-végétarien qui, pour se donner bonne conscience, se prive de viande les jours particuliers qu’il dédie à son dieu (quand il ne jeune pas tout à fait). Et d’autres règles chelous comme ma collègue hindoue qui ne peut manger ni ail ni oignon le mardi, jour d’Hanuman.
Alors comment les Indiens sont-ils devenus végétariens?
Il fut un temps (védique pour être précis) où les Brahmanes (les prêtres), qui sont aujourd’hui les plus ardents défenseurs de la vache sacrée, pratiquaient des sacrifices religieux de la-dite vache. Mais c’était pour son bien – elle était déjà révérée à l’époque et ça lui permettait de progresser plus vite dans le cycle des réincarnations. Dans les textes (en particulier le Livre de Manu) le non-végétarianisme était assez encadré : l’abattage d’animal devait se faire dans le cadre d’un sacrifice rituel, ne concernait que certains animaux et on devait manger la viande dans un but particulier. (4)
Quelques siècles avant JC, Lord Mahavir, un Hindou de sang bleu, renonça à tous ses biens matériels (y compris ses fringues) à 30 ans et se lança dans une méditation de douze ans. S’ensuivit l’émergence du Jainisme et son principe de non-violence assez poussé vu qu’il s’applique jusqu’aux bactéries. Les Jains ne peuvent pas manger ni viande, poisson, œuf, miel, oignons et ail (qui excitent le désir sexuel), ni de légume qui pousse dans la terre (patates, carottes etc.) ni de fruit encore accroché aux arbres.
A peu près à la même époque, le prince Gautama Buddha renonça à son style de vie à 29 ans et après six ans de méditation dans la forêt, il énonça les principes du Bouddhisme, dont celui de non-violence. L’histoire se répète… Sauf que les Bouddhistes sont un peu moins stricts que les Jains : il n’est pas interdit de manger de la viande mais de tuer l’animal…
Quelques siècles plus tard, alors que l’empereur hindou Ashoka régnait sur le plus grand empire qui ait jamais été bâti en Inde, il se réveilla un beau matin dégoûté des violences engendrées par les guerres et se convertit au Bouddhisme, enjoignant son peuple à faire de même. « Aucun être vivant ne doit être abattu ou offert en sacrifice. »
Comme le Bouddhisme menaçait l’Hindouisme, les prêtres hindous récupérèrent le truc et la pratique du végétarianisme se propagea. Les vaches se mirent alors à prospérer. On ne peut pas en dire autant des Jains ou des Bouddhistes (qui sont aujourd’hui respectivement 4 et 8 millions en Inde (5)). Les cochons et les moutons connurent aussi une période florissante jusqu’au débarquement des Musulmans à partir du 8ème siècle (6), quelques 9 siècles après que l’Inde (sauf les guerriers et les rois – pas fous ! – et les intouchables (7) qui se nourrissaient de ce qu’ils pouvaient) a tourné végétarienne.
Dans l'épisode suivant on verra pourquoi les Indiens vénèrent-ils les vaches !
(1) 31% de purs végétariens et 9% qui mangent des œufs. Source : http://hindu.com/2006/08/14/stories/2006081403771200.html
(2) http://www.hendersonsofedinburgh.co.uk/vegetarianism-a-brief-history.php
(3) Lord Mahavir (599 B.C. - 527 B.C.), Gautama Buddha (563 BC - 483 BC), King Asoka (304 B.C. - 232 B.C.) http://www.indiacurry.com/faqhistory/hfaqbeef.htm
(4) http://www.asian-recipe.com/india/food-culture-history.html
(5) http://censusindia.gov.in/Census_And_You/religion.aspx
(6) http://www.bbc.co.uk/religion/religions/islam/history/mughalempire_1.shtml
mercredi, 02 octobre 2013 | Lien permanent | Commentaires (2)
Pourquoi en Inde les vaches sont sacrées ?
A mon humble avis, la vache est sacrée parce que, comme partout (avant l’industrialisation), c’est un « animal à-tout-faire » : ça bouffe les déchets, ça fournit de la force de travail, du lait et des bouses (utilisées comme engrais, isolant pour les murs et combustible. Et, en fin de vie la vache fournit aussi viande et cuir. Et deux petits bonus en Inde : le Panchagavya, une boisson magique pour les plantes et les animaux (humains y compris) : elle est préparée avec cinq produits dérivés de la vache (à savoir la bouse, l’urine, le lait, le yaourt, le ghee (une espèce de graisse entre huile et beurre) avec un peu de sucre, banane, noix de coco et d’eau pour faire passer le tout. Et Kambala ou course de buffles (voir la vidéo).
Ajoutez ça à une (vague) tendance à vénérer un peu tout ce qui passe et on obtient le culte de la vache ! Pas compliqué…
Ah, sacrée vache ! Loin de moi l’envie d’attiser le débat de savoir si c’est bien ou pas de manger du bœuf – j’ai cessé d’en prêcher les qualités nutritionnelles quand j’ai réalisé que si le milliard d’Indiens s’y mettait on risquait de mourir asphyxiés par les pets de vaches (sacrées ou pas) !
M’enfin bon, quand on approfondit le sujet, on découvre que l’Inde détient le record de vaches laitières (avec 15% des 265 millions effectifs mondiaux (1)) et que, pas d’bol, les vaches laitières pètent plus que les vaches de boucherie (deux fois plus même (2)). Pfff comme si les Indiens avaient besoin de cette pollution !! En plus, non seulement l’Inde est la terre nourricière de 38 millions de vaches mais aussi de 100 millions de buffles d’eau (3). Je préfère même pas imaginer ce que ça envoie un pet de buffalo !!
Au fait, une bufflonne c’est sacré ou pas ? Non je demande parce que c’est vraiment moche quand même… Blague à part, jte raconte pas le choc quand on te sert un chai au lait de bufflonne (dégueu (pour moi)) ou quand tu cuis ton premier steak de buffle (pensant avoir acheté du bœuf) et que sa graisse est toute jaune. Donc le buffle, sacré ou pas sacré ?
Et bien ça dépend des Etats… Parfois le taureau, le bœuf et le buffle sont des vaches (en plus de la vache proprement dite, du veau et de la bufflonne) ; parfois non.
Parfois le « sacre » de la vache peut être levé : si elle dépasse un certain âge ou si elle n’est plus viable (i.e. plus capable de produire du lait ou des petits ni de tirer une charrue), même si dans tous les cas il faut demander une autorisation d’euthanasie ; parfois non.
Parfois (notamment au Kerala, au West Bengal et dans les Etats du Nord-Est) la vache n’est tout simplement pas « légalement » sacrée et on comptabilise 3 600 abattages légaux (pour 32 000 illégaux qui fourniraient 70% de la viande) (4) ; faut bien nourrir les communautés mangeuses de bœufs (Chrétiens, Musulmans et tribus indigènes par exemple). Et puis mine de rien, ça a beau être des minorités, sur un milliard, ça fait qu’ils consomment au niveau national autant de buffle que les Français de bœuf ! C’est donc un vrai business, avec également un trafic de vaches important de l’Inde vers les pays voisins (amateurs de bœuf) (5).
La Constitution Indienne n'interdit pas l’abattage de vache tout en protégeant quand même l'animal : « L’Etat doit s’efforcer d’organiser l’agriculture et l’élevage de manière moderne et scientifique et doit, en particulier, prendre des mesures pour préserver et améliorer les races, et interdire l’abattage, des vaches et des veaux, et des autres bovins laitiers. » (Article 48)
De facto, les Etats ont le droit de l’interdire ou le restreindre et le pénaliser (6) (l’assassinat d’une vache peut coûter une peine de prison (jusqu’à 7 ans) et une amende (jusqu’à 50,000 Rs)). Va t’y retrouver avec 28 Etats et des règles qui changent au gré des gouvernements…
Ah oui parce qu’attention, c’est un sujet vachement sensible en Inde et les politiques ne s’y trompent pas. Par exemple, c’est une histoire de cartouche enduite de graisse de vache et de porc qui a failli coûter leur colonie aux Anglais en 1857 (7)