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Histoires d'éléphant

medium_Ganesh.jpgAu restaurant avec une équipe d’Indiens, nous abordions, pour la énième fois, le sujet de la bouffe française. Je ne sais pas comment, j’en suis venue à dire que nous mangions de la cervelle d’agneau. Il aurait fallu voir la tronche de mon vis-à-vis ! C’est alors que mon voisin réplique « c’est pour ça que tu es aussi intelligente ». Intelligence, mémoire, tout se mélange et je réponds que pour l’intelligence, je mange de la cervelle d’éléphant. Mon vis-à-vis s’est alors carrément décomposé !! Il vénère l’éléphant… Et bien sûr j’y avais pas pensé avant de sortir ma connerie.

Voici l’histoire de Ganesh, le dieu à tête d’éléphant (tirée de La Chambre des parfums). Les commentaires qui suivent l’histoire valent leur pesant de cacahuètes !

« Le Seigneur Siva était follement amoureux de sa femme Parvati. Il la désirait sans cesse. Au point de la regarder prendre son bain. Epouse et compagne fidèle de Siva, Parvati tenait beaucoup à sa vie privée. Quand elle se lavait et se parfumait de santal, elle fermait hermétiquement la porte de sa salle de bain, mais Siva persistait à l’observer, par une fente du panneau supérieur de la porte. Elle le lui reprochait gentiment, Siva n’en tenait aucun compte, et la déesse Parvati [chargea son fils Ganesh, né d’un précédent mariage], de garder sa porte, avec la consigne de n’en laisser approcher personne.

                Le premier jour où Ganesh assuma ce rôle, pour faire plaisir à sa mère, il vit approcher Siva. S’interpose sur son chemin. Siva, dieu de la Destruction , de qui dépend le sort de toute créature, devint livide, dégaina son épée et le décapita d’un seul geste. Quand Parvati découvrit ce qui s’était passé, elle entra dans une rage folle. Fit jaillir d’elle-même, sans modifier son apparence, Shakti, la puissance féminine devant qui tremblent les dieux. Shakti matérialisa une armée de guerrières qui entreprit d’exterminer les Brahmines du monde entier. Il y eut une courte bataille durant laquelle la majorité des Brahmines furent massacrés. Les sages implorèrent Shiva de venir à leur secours. Siva supplia son épouse, mais elle resta de marbre. Elle apporta à Siva le corps sans tête de Ganesh et le somma de le ramener à la vie, car seul Siva possédait le pouvoir de ressusciter ce qu’il avait tué.

                Ravalant son orgueil de mâle, Siva [promit de tuer le premier être vivant qu’il croiserait pour redonner la vie à Ganesh et] tomba en arrêt, sur un champ de bataille, devant un éléphant blessé. Il lui trancha la tête et la greffa sur le corps de Ganesh. Qui sourit, malgré la transformation de son physique, car Parvati avait exigé de son époux qu’il aimât ce fils, comme s’il l’eût engendré lui-même. La paix revint entre l’armée des femmes et ce qui restait de celle des Brahmines, gardiens de la foi, et la nouvelle parvint à tous les autres dieux. »

  • La morale de cette histoire : les Indiens sont les pros de la chirurgie ! Mais comme la population n’aurait pas compris ces mots, les savants ont inventé cette parabole.
  • Il y a quand même une erreur dans la recette. Quand on compare la force de l’esprit et du corps chez l’homme et l’éléphant, on remarque, que c’est l’esprit qui domine chez l’homme, et le corps chez l’éléphant. Ils se sont un peu gourés en créant un dieu avec un corps d’homme et une tête d’éléphant !!
  • Oui mais qu’aurait dit sa femme s’il avait eu un corps d’éléphant avec une tête d’homme ??!

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jeudi, 14 décembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (3)

Ganapati

Je réponds à la question de mon ami Antoine: "comment t'as fait pour qu'elles te regardent toutes comme ça (les femmes43d1d6250ea04caa475f23c2476d35f1.jpg de la photo du post précédent), t'as fait coucou?"...

Et ben même pas... C'était fou. Je suis allée voir le dernier jour du festival de Ganapati (10 jours pour célébrer le dieu Ganesh). Moyennement motivée, craignant les mouvements de foule et un peu désabusée quant à ce qui risquait de m'arriver à traîner mes guêtres de blanche en pleine célébration, j'ai été on ne peut plus agréablement surprise. Pour commencer, il nous a suffit d'un sourire, à ma pote Marie-Aymée (alias Bouba) et moi-même pour être acceptée sur un balcon. Une bonne chose de faite!! Et là, la folie: dès qu'un défilant nous remarquait, c'était des sourires, la pose (mon appareil photo a une taille respectable, faut croire que ça donne envie de se faire photographier - et merci le zoom, parce que du balcon on n'aurait pas photographier grand chose de décent!). En toute modestie, je suis pas sûre que Madonna aurait eu plus de succès que nous deux!!!

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Bon voilà, tout ça pour dire que c'est quand on s'y attend le moins qu'on s'amuse le plusc9edf5908c387354f83644378c9f0afa.jpg. Je commençais quand même à être désabusée d'être toujours interpelée par des motos quand je pédale sur mon vélo ou de ne pas pouvoir faire ci ou ça parce que je ne suis ni un mec ni marron... Alors merci à tous ceux qui sont passés sur Lakshmi Road mardi et nous ont souri avec autant de simplicité!

Petit interlude culturel: Ganapati est un festival dédié au dieu Ganesh, célébré dans toute l'Inde mais surtout le Maharashtra (tout a commencé à Pune). En 1893, en plein sous la domination britannique, un type qui s'appelle Lokmanya Tilak a transformé un festival célébré en famille en un évènement public, et ce afin de "réduire le fossé entre les brahmanes et les non-brahmanes" et surtout créer une unité, un sentiment d'appartenance à une nation en réponse à la présence anglaise. Ganesh a été choisi parce qu'il est le "dieu de tout homme. Le 10ème jour, des millions d'Indiens vont immerger leur idole dans l'eau (dans la mer à Bombay, dans la rivière à Pune).

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vendredi, 28 septembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (3)

Livre d'or - Fanny

« L’Inde, je l’ai connu un peu. Lors de trois voyages. Elle est repoussante et attirante. Elle reste un mystère. Une vague de magie berce ce pays. Les Ganesh dans la rue, les mendiants qui vous harcèlent, les chauffeurs de rickshaws qui vous arnaquent, les bidonvilles en bas de grands édifices, les enfants qui vous sourient et qui vous touchent comme si vous étiez une vedette. J’ai connu ce pays sous sa forme la plus pure à travers des villages et la douceur de ses habitants emplis d’une bonté à coupée le souffle, et sous sa forme la plus monstrueuse dans sa capitale économique où tout n’est que contraste. Ce pays est le miroir de l’Homme, il y a le pire comme le meilleur. »

 

Fanny M., 12/09/2011, Voyage en août 2001 (Rajasthan), volontariat en 2008 (Pune), stage de 4 mois en 2010 (Mumbai)

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samedi, 24 septembre 2011 | Lien permanent | Commentaires (3)

Le samouraï quitte sa tannière...

Pas trop de blabla cette fois-ci, mais... Nous ouvrons un bureau! Au-dessus de mon bar préféré!! (Kiva pour les Punéites qui sont déjà sortis de Koreagon ;) ). Hier nous l'avons béni, puja (cérémonie de prière) oblige. Autrement dit un pandit (une sorte de prêtre) est venu faire une cérémonie, avec Prajay et Santosh comme acteurs principaux. Pas de statue de Ganesh?? qu'à cela ne tienne, l'effigie d'un Dieu sur la boîte de gateaux fera l'affaire...

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Tout en psamoldiant, il a béni des noix de coco, de l'argent, des sucreries, le livre saint et mis plein de couleurs sur le front de mes collègues... J'ai rien compris au schmilblick mais qu'on se rassure, le pandit a su m'indiquer exactement à quels moments prendre des photos!!

Des chaises, une ligne de téléphone, Internet, et roule ma poule, on ne nous arrête plus! Kiva, à nous deux...

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vendredi, 14 septembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (2)

Le samourai et la souris

Y a un truc qu’on ne montre jamais dans tous ces films sur l’Inde, c’est… les rats. Or il se trouve que non seulement ils pullulent mais ils sont aussi transgéniques, nourris aux OGMs, obèses quoi. Même les chats ne s’en approchent pas. Ils sont partout, même dans les salles de ciné…

 

Y a pas moins de 2 semaines, l’un deux bloquait l’entrée de l’immeuble où mon pote habite. Impossible de rentrer… Le garde m’a regardée comme si j’étais siphonnée et m’a fait signe d’avancer, je ne risquais rien. Sauf qu’évidemment l’autre monstre s’est mise à bouger, j’ai crié, il s’est mis à courrir, j’ai frôlé la crise cardiaque…

 

Bon, mais on m’a toujours dit que le petit animal n’attaque pas le gros ou un truc comme ça. Que jamais un rat ne s'approcherait de moi. De la connerie tout ça. En barre. Pas plus tard qu’hier, j’allais acheter un paquet de chips quand j’ai senti un truc qui me grattait le pied (j'étais en tongues, comme d'hab)… J’ai bougé la jambe et baissé les yeux pour voir quel gamin ou quel sac plastique venait ainsi me déranger… Et j’ai vu l’immonde créature s’enfuir, les jambes à son cou. J’ai donc hurlé (avec un peu de retard). Et failli m’évanouir. Mon pire cauchemar devenu réalité. Mon pote a cru qu'un type m'avait tripoté et était prêt à se battre: personne ne s'excite comme ça pour un rat ici! Ceci-dit, pourquoi entre tous les gros animaux alors présents m'a-t-il choisie moi??

 

YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERK

Depuis que je raconte cette histoire, les Indiens me sortent que l'animal fétiche de Ganesh (le dieu à tête d'éléphant) est le rat. Et un mythe s'effondre... Apparemment les éléphants n'auraient pas peur des souris (j'ai vérifié en ligne!!). Merde alors...

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lundi, 09 mars 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)

White Skin? In India? Pas toujours gloups

Attention les filles, l'Inde n'est pas toujours aussi safe qu'on croit et inutile de jouer avec le feu pour économiser 20 roupies (36 cents d'euro), ou même défendre un principe (ne pas se faire entuber juste parce qu'on est blanc)...

 

   Samedi soir, je négociais un rick pour rentrer du supermarché. Comme le rickswaw wallah ne connaissait pas l’endroit – je donne pour référence l’hôtel Greenpark, qui jouxte mon immeuble – des Indiens (autour d’un stand ambulant de légumes) s’en mêlent pour expliquer, et négocier. Mais le type est borné, il demande un prix carrément déraisonnable. Donc je me casse en marchant et arrêtant des ricks au passage. Et puis je m’arrête pour regarder des statuettes de Ganesh (c’est bientôt le festival de ce dieu à tête d’éléphant). Un type, au téléphone, m’aborde pour me demander où se trouver Greenpark. Je lui indique la direction. Il indique à son interlocuteur téléphonique qu’il arrive et il me demande où je vais. Je réponds Greenpark. Il propose de m’emmener. En voiture je serais pas montée mais en moto j’ai dit ok, il y avait moins d’un km.

   Arrivés devant greenpark il voulait pas s’arrêter, il voulait aller chez moi pour boire un verre d’eau (alors qu’il sentait quand même pas mal l’alcool). Je me suis énervée. Je suis descendue de force. Et je suis allée faire des courses.

   En arrivant en bas de chez moi je le vois débarquer. Il veut son verre d’eau. Je commence à flipper. Je lui dis d’attendre, je vais chercher sa flotte et je reviens. Il insiste pour monter. Mon sang ne fait qu’un tour et je me précipite pour sortir de l’ascenseur et appeler le gardien. Alors il rentre de force dans l’ascenseur, me tripotant un peu au passage. Là je deviens hystérique et j’appelle la sécurité. Comme le gardien ne parle pas anglais, je lui ai dit de me débarrasser de ce type (priant pour que le ton de ma voix suffise à le faire comprendre) et je me suis cassée, par l’escalier, laissant le type raconter qu’il voulait juste un verre d’eau.

   Et puis Shiv a briefé le gardien en hindi le lendemain.

   Moralité, plus de trip en moto comme ça et je demande à un collègue une bombe lacrymo. Plutôt que le yoga, j’envisage également de me mettre au karaté ou à la self defence. On va voir ce qu’on va voir…

   Je me suis quand même marrée quand, le lendemain, chez Crossword (l’équivalent de la Fnac ), pendant que Shiv regardait les jeux vidéo, je me suis fait aborder par 4 jeunes du film institute qui préparent un dessin animé de 5 minutes sur « vivre en Inde » !! Et ils n’avaient pas encore interrogé d’étrangers. Et bien ils ont pas été déçus… Non je rigole. J’aurais pu cracher sur les Indiens, parce que j’ai pas mal de venin en ce moment, mais je suis restée soft. Et puis impossible de répondre à ça en 5 questions. Quand la fille m’a dit « et tu voudrais faire passer quel message aux Indiens ? », j’ai répondu « Stop watching me ! ». J’envisage d’écrire un livre Being White in India en réponse au livre Being Indian. Ca va pas être triste ;) Enfin comme je le disais à une copine en Inde, qui était elle-même blasée et me demandait si parfois j’en avais pas marre d’être blanche en Inde, j’ai répondu que c’était quand même mieux que d’être noire… (je ne me lancerai pas maintenant sur le racisme indien, ça ferait trop cliché, mais quand même…)

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lundi, 10 septembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (3)

Typomag - Bombay

Voici un très intéressant magazine sur l’Inde en général, et Bombay en particulier.

Typomag est le site public de Typo, multimédia francophone d’information. Il est géré majoritairement par des lycéens:

www.typomag.net

Ce numéro a été écrit en 2006. Pour le télécharger: TypoMag_Bombay_Aout 2006.pdf

 

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Et au menu de ces 68 pages:

 

§          Mumbai : village des pêcheurs, gratte-ciel, bidonvilles

§          Ganesh, dieu des temples et des rues

§          Vestiges britanniques

§          Cricket

§          Taxis à l’anglaise,

§          Trains bondés

§          Thé,

§          Bétel,

§          Vache aux oeufs d’or

§          Planète Bollywood

§          Babel des langues

§          Explosion économique

§          Casser les castes

§          Mariages dérangés

§          Attentats

§          Communautarismes

§          Extra Muros Mittal-Arcelor : version indienne

 

Ou encore :

 

§          Mumbai : Village des pêcheurs / Quartier des affaires / Les Incontournables de Mumbai / Urbanisme / Histoire / Attentats / Polémique sur le nom / Bidonville.

§          Transport : Train / Taxi.

§          Indépendance : Lutte / Anglo-indiens / Gandhi / Identité indienne

§          Economie : Boom, Luxe, Agriculture, Crise du coton, Vin

§          Rencontres : Shreyas Talpade, star montante / Rashid Irani, cafetier et critique ciné / Pour Nadir Godrej, le monde ne suffit pas !

§          Société : Langues / Cricket / Castes / Statut de la femme / Prostitution / Sida / Gaytitude / Musique / Bollywood / Bétel.

§          Religion : Hindouisme / Vache sacrée / Cohabitation religieuse / Ganapati / Mode.

§          Divers : Mousson / Shingnapur. Le village sans portes / Asiatic society. Une mémoire survivante ? / Presse / Politique. « Les disciples de Gandhi » Vs « L’armée de Shiva » / Cachemire. Srinagar, une jeunesse partagée - Un paradis sur terre / Arcelor-Mittal. La mondialisation à l’envers ? / Fondation Akanksha / Amnesty International

 

Bonne lecture !

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vendredi, 26 septembre 2008 | Lien permanent | Commentaires (1)

Pourquoi en Inde les gros ont un bide de femme enceinte ?

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Je me suis toujours demandé si c’était moi qui rêvais ou si les Indiens bedonnants avaient un bide de forme particulière. Pour faire simple ils ressemblent à des femmes enceintes. Ca arrive aussi souvent aux Indiennes aussi, passé la cinquantaine (ce qui me fait me questionner longuement quand je les croise « comment c’est possible d’être enceinte à cet âge ?? »). 

 

Je découvre en faisant des recherches qu’il n’y a pas qu’en Inde que les hommes en surpoids ont plus des formes de pomme que de poire (un apanage féminin) !

Les uns accumulent davantage de la graisse viscérale qui se développe en profondeur dans l’abdomen et autour des organes ce qui donne au ventre une forme de pomme. Et les autres de la graisse sous-cutanée (au-dessous de la peau) qui se s’accumule souvent dans la partie inférieure du corps, y compris les hanches et les jambes. (1) 

 

Et ce serait génétique : ce ne sont pas les mêmes gènes qui sont les plus actifs dans la graisse abdominale et dans celle des cuisses, et leur emplacement dépend de la sollicitation des hormones au cours du développement. (2)  

 

A partir de là, il est bien possible que les mâles indiens aient un souci génétique particulier, comme ils ont déjà une prédisposition génétique à avoir du poil dans les oreilles (cf note). Un certain Dr Patel clame ainsi que « aux Etats-Unis, l’accumulation de graisse se fait dans le corps tout entier mais en Inde c’est centré autour du ventre ». (3) 

 

Mais d’autres facteurs peuvent jouer à l’avènement de l’Indien-pomme… 

 

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En Inde, il fait trop chaud pour s’activer ! Les Indiens ne sont pas sportifs – 9 médailles d’or pour 21 participations aux Jeux Olympiques (4), ça donne le ton ! Et qu’on ne me lance pas sur le cricket… Non seulement beaucoup de joueurs n’ont pas des corps de footballers (voir la photo de Dwayne Leverock qui n’a pas hésité à se lancer avec ses 120 kilos pour attraper la balle pendant la coupe du Monde de 2007 (un des seuls matchs que j’ai vus et une action que je n’oublierai jamais !)) (5) Mais surtout beaucoup de fans de cricket (adultes) préfèrent le pratiquer à l’allemande : devant la télé ! 

Alors d’accord c’est la patrie du yoga. Mais d’une part le yoga permet plus d’atteindre un certain bien-être corporel qu’une taille de guêpe (témoin ma prof de yoga) et d’autre part la popularisation du yoga en Inde est en fait assez récente – depuis que c’est devenu fashion en Occident en fait ! (6)  

 

Ceci étant dit, il y a quand même une vraie prise de conscience des problèmes liés au surpoids, comme le diabète qui touche plus de 40 millions d’Indiens – avec là aussi des prédispositions génétiques locales (7). D’où une explosion du nombre de gym ces dernières années : de quasiment aucune quand je suis arrivée en 2006 à des milliers aujourd’hui. M’enfin bon, à peine 0,23 millions d’Indiens seraient inscrits dans une salle de sport… (8) On peut donc sans trop se tromper parler de culture anti-sportive indienne !  inde,Zola,Nana,gros bide,graisse,bide de femme enceinte,surpoids,obésité,sport,gym,alimentation,ganesh,génétique,poils dans les oreilles,graisse abdominale,pomme,poire,yoga,diabète,dwayne leverock,cricket,poids

 

Il reste donc l’alimentation. Traditionnellement la nourriture indienne est riche en glucides (riz, blé) et graisses (pas une sauce qui ne baigne pas dans du beurre ou du ghee (graisse)) et en plus de ca les Indiens sont fans du grignotage. 

 

Et puis en fait je pense pas que tout simplement ils ne trouvent pas ça moche. Le rêve de mon ex-Indien préféré quand il était petit c’était d’avoir un gros bide comme son papa ! 

 

Y a qu’à voir Ganesh et sa panse (humaine mais de dimension éléphantesque !)…  

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Ou les commentaires sur mon poids (ici).  

(1) http://perdreduventre.net/deux-types-de-graisse-abdominale-quel-est-le-pire/ 

(2) http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/14/des-differences-importantes-entre-gras-du-ventre-et-gras-des-cuisses-graisse-ventre_n_2472707.html 

(3) http://articles.timesofindia.indiatimes.com/2013-09-08/ahmedabad/41872756_1_diabetes-centre-dr-mayur-patel-nirma-university ; http://www.hindu.com/seta/2006/05/04/stories/200605040012... 

(4) http://en.wikipedia.org/wiki/India_at_the_Olympics 

(5) http://www.criticaltwenties.in/sport/xi-best-performances-in-the-cricket-world-cup-by-fat-cricketers 

(6) http://indiatoday.intoday.in/story/The+fitness+rage/1/85334.html 

(7) http://healthcare.financialexpress.com/200808/diabetes02.shtml ; 

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mardi, 08 octobre 2013 | Lien permanent | Commentaires (1)

Diwali

c971f15b2b2c895b782e3b13431163d0.jpgDiwali… Le bon côté de ce festival, c’est les 2 jours fériés qui vont avec. Le mauvais côté c’est les empêcheurs de dormir en paix qui vont avec… Le premier matin, je ris jaune quand les pétards – à ce propos je ne suis toujours pas convaincue qu’il ne s’agit pas de bâtons de dynamite – me réveillent à 5h30 du matin. Et une grasse mat’ de soufflée, une. Le soir, c’est sympa, y a des feux d’artifice, c’est festif. A minuit, ça commence à être moins sympa ; à 2h du mat’, je tournerais presque à l’hystérie avec les pétards qui me font sursauter en permanence. A 3h, je m’endors… Pour être réveillée 3h plus tard par une détonation (puis deux, puis trois…) assourdissante. Et ça dure pendant 4 jours…f8aec6f42fada35e995be9fe021d3bb6.jpg

Voilà, même si j’appellerais Diwali la fête du bruit, ici on l’appelle Diwali la fête des lumières. C’est un peu le 14 juillet et Noël à la fois. Des feux d’artifice en permanence (la nuit), des pétards en permanence (jour et nuit, vous l’aurez compris ;) ), des guirlandes sur les balcons, des lampes suspendues devant les maisons (auparavant, les gens allumaient des ‘diyas’ (lampes en argile) mais la fée électricité les a transformées en lampes électriques), des dessins sur le seuil…

Deepavali (ou Diwali) signifie littéralement, en Sanskrit, 'rangée des lampes.'  L'éclairage des lampes est une manière de demander à un dieu une bonne santé, de la richesse, de la connaissance, de la paix, du courage et de la renommée. Mais pourquoi ??

D’abord, une explication logique : c'est par la lumière que la beauté de ce monde est éprouvée. La plupart des civilisations du monde identifient la lumière comme cadeau de Dieu. Pour les hindous, l'obscurité représente l'ignorance, et la lumière est une métaphore de la connaissance. Par conséquent, allumer une lampe symbolise la destruction, par la connaissance, de toutes les forces négatives (méchanceté, violence, convoitise, colère, envie, avarice, bigoterie, crainte, injustice, oppression et douleur, etc...). Pendant Diwali, le festival des lumières, nous allumons la lampe de la connaissance.

71dc7ea7b9ad5aede77575ce37c5829f.jpgL'histoire de Diwali est remplie de légendes. Bien que le thème central de toutes les légendes soit celui de la victoire du bien sur le mal, son mode de représentation diffère.

Le retour du seigneur Rama to Ayodhya. Exilé avec sa femme Sita et son frère Lakshman pendant 14 ans, il revient tuer le roi démon Ravana. Les gens d’Ayodhya auraient allumé des lampes à huile tout le long du chemin pour lui éclairer la route dans l’obscurité. Comme Rama a traversé le pays du Sud au Nord, le festival est célébré partout en Inde.

Le meurtre de Narakasura. Il est célébré 2 jours avant Diwali. Narakasura était un démon qui avait créé des ravages et que Satyabhama, la femme du Seigneur Krishna, a tué. Une version veut que ce soit Krishna qui est poussé sa femme a commettre le meurtre, prétendant avoir été blessé par le démon ; et ce parce que le démon ne pourrait être tué que par sa mère et que justement, ça tombe bien, Narakasura est le fils de Satyabhama ! Le démon aurait demandé une faveur à sa môman : que tout le monde célèbre sa mort avec des 900db41aaaddca85e057d784e89f5382.jpglumières colorées.

La pénitence de Shakti. La déesse Shakti aurait observé 21 jours d’ascétisme pour avoir la moitié du corps du Seigneur Shiva. Deepavali est le dernier jour de cette période ; c’est le jour où Shiva accepta Shakti comme moitié gauche et apparut comme Ardhanarishvara. d0711b911c825f67a39602658cfda870.jpg

La victoire de Krishna sur Indra (la divinité du tonnerre et de la pluie). Elle est célébrée le jour suivant Diwali. Krishna aurait vu les énormes préparatifs de l’offrande annuelle au Seigneur Indra et aurait interrogé son père Nanda à ce sujet. Il était contre le fait que les paysans révèrent un phénomène naturel. Convaincus par Krishna, ils ne célébrèrent pas Indra qui, énervé, a inondé le village. Krishna a alors élevé le Mont Govardhan pour protéger son peuple et son bétail de la pluie. Indra s’est reconnu vaincu.

Le retour de Bali des Enfers. Le roi Bali était un gouverneur généreux et très ambitieux. Vishnu a voulu le tester et lui est apparu sous forme de nain. Il lui a demandé quelle distance pourrait parcourir un nain en 3 pas. L’autre s’est foutu de sa gueule ; Vishnu est redevenu lui-même, a couvert la terre, les cieux et l’univers entier en 3 pas et envoyé Bali en enfer. Il serait autorisé à retourner sur terre une fois par an.

Les 5 jours de Diwali Le festival de Diwali s’étend sur 5 jours. A part Diwali, tous les jours sont nommés d’après le calendrier hindou.6b9a6d82f78f0933b72dd5eec3de618f.jpg

  1. Dhanatrayodashi or Dhan teras: Dhan signifie « richesse ». C’est un jour propice pour les achats, de l’or, ou au moins des ustensiles pour la cuisine.
  2. Naraka Chaturdashi: c’est le jour où le démon Narakasura a été tué, symbolisant la victoire du bien sur le mal et de la lumière sur l’obscurité. Les Hindous se lèvent avant l’aube, prennent un bain parfumé et portent de nouveaux vêtements. Ils allument de petites lampes tout autour de la maison et dessinent des kolams/rangolis élaborés à l’extérieur des maisons. On dit que prendre un bain sous les étoiles serait équivalent à se baigner dans le Gange sacré. Après la cérémonie religieuse, les enfants balancent des pétards. Le soir, on vénère la déesse Lakshmi (déesse de la richesse) en lui offrant des plats spéciaux. Comme c’est un jour sans lune, beaucoup offrent des tarpana (offrandes d’eau et de graine de sésame) à leurs ancêtres.
  3. Lakshmi Puja ou Diwali: c’est le jour le plus important du festival. On allume des lampes partout pour accueillir prospérité (Lakshmi) et bien-être (Ganesh, Dieu de la chance).
  4. Govardhan Puja : c’est le jour où Krishna a battu Indra. Le Seigneur Krishna a appris à son peuple à révérer la nature plutôt que les dieux. Il faut prendre soin de l’environnement (quelle actualité ce Krishna !). On change les cahiers des comptes.
  5. Bhaiduj : c’est le jour où les frères et sœurs expriment leur amour et affection les uns envers les autres.

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lundi, 12 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (1)

Un million de « Slumdogs » bientôt expulsés de Dharavi

Par Louis Villers | Directeur de la rédaction de LINTER... | 30/03/2009 | 13H50

Dans le bidonville de Dharavi, à Bombay (Louis Villers).

Avant de rentrer, Selwyn pousse légèrement le rideau de sa « maison » et y glisse un œil. Il ne veut pas que je voie sa femme en train de dormir. Toute la famille -cinq enfants et deux parents- dort dans cette pièce, de neuf mètres carrés, à même le sol. Angel, six mois, est suspendue au toit par un drap. Il y a une télé, un ventilateur, des ustensiles de cuisine.

Dehors, les égouts passent au pied de la porte, emplissant la pièce d'une odeur lourde et nauséabonde. On ne voit pas la lumière du jour, tant la façade voisine jonchée de linges séchant est proche. Il fait chaud, il n'y a pas d'eau, ils sont entassés, les télévisions marchent en continu. Bienvenue à Dharavi, le « plus grand bidonville d'Asie », au cœur de Bombay.

Sur son lieu de travail, quelques minutes plus tard, Selwyn et ses collègues rejoignent leur machine à coudre. Il y en a une dizaine dans ce petit local sombre, et même en ce mois de janvier, il fait bien trente degrés à l'intérieur. Ils travaillent douze heures par jour, n'ont pas le droit à un seul retard, à un seul jour de repos et gagnent à peine quarante euros par mois. Mais ils ne se plaignent pas, ils savent qu'ils ont de la chance d'avoir cet emploi. Les sacs de cuir qu'ils fabriquent seront vendus, à quelques centaines de mètres du local, à M. Kale, propriétaire d'une petite boutique de cuir qui se chargera de les exporter.

Dans le bidonville de Dharavi, à Bombay (Louis Villers).

Le fils de Selwyn parcourt les rues toute la journée, véritables montagnes de déchets, pour ramasser tous types de morceaux de fer : clous, copeaux, débris. Il les revendra quelques roupies à un ferrailleur. Sa mère, elle, s'est installée une petite nappe à même le sol, non loin de la gare de Mahim, sur laquelle elle vend des fruits. Tous rêvent d'échappées, ils y seront forcés.

L'opportunité du millénaire

« L'opportunité du millénaire ». Dans tous les grands journaux, des publicités la vantaient. Le gouvernement a décidé de vendre Dharavi, terrain de 215 hectares occupé par un million de personnes, à cinq promoteurs étrangers chargés de reconstruire entièrement la zone : nouveaux immeubles, écoles, hôpitaux, égouts, assainissement des eaux…

Dans moins de sept ans, Selwyn et toute sa famille se verront offrir un appartement de 25 mètres carrés, avec électricité et eau courante. Ils ne vivront plus au milieu des mouches, des rats et des scorpions. L'opportunité du millénaire. Promesse d'un avenir meilleur. Et pourtant, rares sont les habitants de Dharavi à souhaiter ce plan.

Dans le bidonville de Dharavi, à Bombay (Louis Villers).

Le gouvernement s'est pourtant engagé à reloger tous les habitants. Les 57 000 familles, soit 300 000 personnes. « 300 000 ? Mais nous, nous sommes un million ! », s'exclame Ganesh, propriétaire engagé d'une mercerie. Selon la National Slum Dwellers Federation (NSDF), le bidonville de Dharavi compte entre 600 000 et un million d'habitants. Connaître leur nombre exact est impossible quand l'on sait que des centaines de personnes débarquent à Dharavi chaque jour.

Pour compliquer la tâche, pour chaque programme de relogement, cinq ou six personnes différentes deviennent étrangement propriétaires d'un taudis, en espérant récupérer un nouvel appartement. Les autorités sont donc, à juste titre, très vigilantes. Factures d'électricité, cartes de rationnement, amendes, accords communautaires et recensements deviennent donc de fragiles preuves de propriété. Dans tous les cas, aucune personne arrivée après 1995 ne pourra être reconnue « habitante de Dharavi », une injustice contre laquelle se battent activement les associations.

Une économie menacée

En réalisant ce plan, c'est toute l'économie du bidonville qui sera anéantie. Selon la Société de promotion des enquêtes territoriales (SPARC), Dharavi génère un chiffre d'affaires annuel de plus 340 millions d'euros. Les gens vivent sur leur lieu de travail, la famille de Selwyn en est un bon exemple.

Dans le bidonville de Dharavi, à Bombay (Louis Villers).

Dharavi n'est pas une « cité dortoir », mais une véritable usine. Même si les conditions de travail sont très difficiles, même s'il n'y a aucune protection des salariés, tout le monde trouve un emploi, trouve de quoi survivre avec n'importe quel type de travail. Alors que se passera-t-il si le gouvernement offre à chacun un petit appartement ?

Toutes les petites usines seront rasées et le propriétaire d'un local de 80m², employant parfois jusqu'à quinze personnes, se retrouvera avec un petit appartement de 25 m². Il n'aura plus qu'à acheter les 59 mètres carrés au prix du marché -option à oublier dans une ville qui compte le cinquième quartier d'affaires le plus cher au monde. Ruiné, il devra quitter Dharavi, laissant derrière lui quinze employés au chômage.

Même si Mukesh Mehta, l'architecte responsable du projet de développement de Dharavi, assure que des « opportunités d'espaces industriels » seront offertes, les propriétaires restent sceptiques. Aucun habitant des bidonvilles ne saurait vivre au septième étage d'un immeuble. Ils sont en permanence dans la rue, au pied de leur porte, à faire mille et un petits boulots qui leur apportent l'assiette de riz du soir. Aucun d'entre eux ne restera à Dharavi.

Une habile manière de faire fuir les habitants

Finalement, Dharavi deviendra un quartier résidentiel pour les classes moyennes. Ce projet de redéveloppement n'est qu'une habile manière de faire fuir tous les habitants.

Depuis 1936, sept plans de réhabilitation ont déjà été menés à Dharavi, et à chaque fois, les habitants du « slum » ont revendu leurs appartements et ont recréé un bidonville. La plupart de ces appartements sont laissés vacants aujourd'hui. Dans ce quartier si autonome, entièrement contrôlé par la mafia, ce plan est un échec assuré.

Dans le bidonville de Dharavi, à Bombay (Louis Villers).

De nombreuses questions restent floues. A qui reviendront les titres de propriétés ? A chaque habitant ? Impossible, tant la mafia est implantée. A la mafia ? Evidemment, non. Comment faire pour que les habitants ne revendent pas leurs appartements ? Comment préparer l'exode massif qui se profile ? Le déplacement de milliers de personnes dans un autre endroit de Bombay pose, lui aussi, de nombreux problèmes : rejoindront-ils les bordures de voies ferrées, zone extrêmement dangereuse ? Auront-ils accès à l'éducation, à la santé ? Les moyens de transports seront-ils adaptés ?

L'oscar à Hollywood ne retiendra pas les bulldozers

Quatre Golden Globes, oscar du meilleur film parmi huit récompenses, « Slumdog Millionnaire » sort Dharavi de l'ombre. Accoudé à la table d'un café chic de Bombay, Irrfan Khan, l'un des acteurs majeur du film, me fixe en soupirant.

Il ne pense pas que le film puisse changer le cours des événements. Il a visité ces ruelles, décors d'enfance de Latika et Jamal. Il ne sait pas si, dans trois ou quatre ans, elles ne seront plus que des images d'archives. Il a goûté à cette joie qui vous prend au tripes quand vous parcourez ces rues, quand vous rencontrez ces habitants qui ont une envie extraordinaire d'avancer malgré leur dénuement.

Face aux puissances financières, les habitants de Dhavari n'ont aucune chance. Mais ils ont, ce qui, toujours, les sauvera : la joie, la débrouillardise et la volonté.

Dans le bidonville de Dharavi, à Bombay (Louis Villers).

Photos : dans le bidonville de Dharavi, à Bombay (Louis Villers).

En partenariat avec : LINTERVIEW.FR

Source: http://www.rue89.com/2009/03/30/un-million-de-slumdogs-bi...

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mardi, 16 juin 2009 | Lien permanent

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