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Histoires pneumatiques

Alors pour ceux qui suivent je conduis désormais depuis le mois de juin.

Je suis passée experte dans le dépassement des rickshaws à pédale mais je suis toujours un peu surprise quand la voiture de devant déboîte et que je me retrouve face à une vache. Ou un zébu. Ils pullulent dans ma zone industrielle…

Ma voiture c’est un grand plaisir. C'est ma liberté. Au-delà c’était un peu une nécessité dans une ville comme Delhi. La contrepartie du meilleur confort de vie dû à davantage d’espace (comparé à Mumbai), c’est qu’il n’y a pas grand-chose à portée de jambe.

Mais ma voiture c’est aussi une source d’emmerdes. D’abord il faut la laver tous les jours sinon tu la reconnais pas. Par exemple je n’ai pas lavé le toit depuis un moment et on dirait qu’elle a une perruque blanche. La classe internationale… Alors évidemment personne ne lave sa voiture soi-même – pour 8 euros par mois, n’importe qui le fait pour toi. Mais je n’ai pas pris le temps de demander, et j’aime bien ce moment intime avec ma voiture. Sauf que généralement je dois (impérativement) la laver le matin quand je suis déjà en retard, et bien habillée. Arrivée pleine de boue au bureau, je kiffe…

D’autres petits désagréments, c’est par exemple le trou du cul qui me dégonfle mes pneus régulièrement… La première fois que c’est arrivé, c’est mes collègues qui m’ont indiqué que j’avais un pneu à plat. Je sentais/entendais bien qu’il y avait un truc bizarre mais sans arriver à identifier quoi ! J’aurais presque paniqué… On fait quoi avec un pneu crevé en Inde hein ?? J’ai soupesé sérieusement l’option de m’asseoir et de pleurer comme si le monde venait de s’écrouler – après tout je suis une fille, et passablement fatiguée…

Mais un collègue et notre petit garde de sécurité est venu à ma rescousse et a changé mon pneu en deux deux !

Ensuite je suis allée à la station essence. Ils ne faisaient pas dans le pneu et m’ont indiqué un endroit à pétaouchnok. N’écoutant que ma conscience, je suis allée à la station essence à deux cents mètres de là. Et là bingo, y avait une échoppe de réparateur de pneus !

J’ai eu un peu honte de voir un môme de douze ans arriver à enlever une roue dans la nuit noire mais il a très bien géré son affaire ! Chacun son truc à la fin… Il n’a pas détecté de crevaison et m’a remis mon pneu. Le tout pour vingt roupies (un tiers d’euro).

Le lendemain l’autre pneu faisait la gueule. Je suis retournée chez mon pote et on a regonflé tout ça. J’y retourne même régulièrement vu que j’ai pas attrapé le petit plaisantin qui s’éclate avec mes pneus… Et le meilleur dans l’histoire, c’est que je prends la situation avec philosophie. Je pense qu’il y a six ans j’aurais hurlé au vandale et fait un scandale dans tout le quartier ! Maintenant je vais stoiquement chez le pneu walla. Comme quoi…

 

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samedi, 24 novembre 2012 | Lien permanent | Commentaires (3)

Proverbes Indiens

 Voici des proverbes indiens trouvés sur internet. Les Indiens francophones qui me lisent sont les bienvenus pour commenter. Ptêt qu’il y a des proverbes qui existent même pas, ou qu’il y a une signification qui m’a échappé !!

 

Tous viennent d’évène.fr (http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=proverbe-indien) sauf celui-ci, qui mérite d’être mis en valeur :

 

Je n’avais pas de chaussures et je me plaignais,

Jusqu’à ce que je rencontre un homme qui n’avait pas de pied.*

 

Mes favoris (et inclassables)

 

Chaque européen qui vient en Inde apprend à avoir de la patience s'il n'en n'a pas et la perd s'il en a.

Fou celui qui veut éclairer le soleil, fou celui qui veut amuser son âne.

Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester.

Dans le monde, il y a trois sangsues : la punaise, la mouche et le brahmane. à Tiens c’est marrant, ma colloc est justement brahmane !

Il faut accepter les coups de pied de la vache comme on accepte son lait et son beurre.

Le dard du mépris perce l'écaille de la tortue.

Le monde flatte l'éléphant et piétine la fourmi.

Les intérêts courent même pendant la nuit.
Les mains d’un avocat sont toujours dans la poche de quelqu’un.
à Celui-là c’est pour Shiv !
Mieux vaut loucher que d’être aveugle.

Ne blâme pas Dieu d'avoir créé le tigre, mais remercie-le de ne pas lui avoir donné d'ailes.

Quand le coassement des grenouilles prend fin, on n'en apprécie que mieux le silence. à Pareil avec les chiens, j’essaierai d’y penser la prochaine fois qu’ils me réveillent en pleine nuit…

Qui approche le beurre du feu, Veut probablement qu'il fonde.
Qui son
visage farde à son cul pense.
Qui mendie en silence, meurt de faim en silence.

Pour cultiver l'amitié entre deux êtres, il faut parfois la patience de l'un des deux.

Pour la fourmi, la rosée est une inondation.

Même lavé à l'eau de rose, l'ail ne perd pas son odeur. à Si tu pues, tu pues.
Parler de ce qu'on ne connaît pas, c'est vouloir jouer aux échecs sans échiquier.

N'appelle pas tout le village pour faire tourner ton moulin à huile. à Pourquoi tu veux déranger tout le monde d’abord ??

 

* http://www.proverbs.in/indian-proverbs.htm  

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mardi, 16 décembre 2008 | Lien permanent

Le sikhisme pour les nuls – 5/6

Les sikhs ont-ils l’âme guerrière ?

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Même si les sikhs promeuvent la paix, ils sont également connus pour leurs compétences guerrières. C’est que vers 1600, les sikhs étaient persécutés par les Mogholes – la culmination étant l’exécution de leur 5ème gourou en 1606. De là, de ce besoin de ne pas se laisser faire et dominer par la violence des autres, serait née leur militarisation ; aujourd’hui encore, les sikhs représentent moins de 2% de la population de l’Inde mais entre 10 et 20% de ses soldats – le pourcentage doublant au niveau des officiers.

D’ailleurs, on appelle souvent les sikhs sardar, un terme qui désigne historiquement un chef de bataillon.

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Que mangent les sikhs pour être aussi grands et forts (largement au-dessus de la moyenne indienne) ?

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Dans les gurudwaras, la nourriture est strictement végétarienne. Pour autant, le choix de consommer de la viande est laissé à l’individu – du moment que la viande n’est pas halal ni kosher parce que les sikhs ne croient pas dans les rituels.

S’ils sont si grands et forts, c’est sans doute parce que leur région, le Punjab, est le grenier à grains de l’Inde (avec 70% de la production de blé), le berceau de l’agriculture et donc de l’utilisation des vaches et donc de la consommation de produits laitiers (et ils ont la main lourde sur le beurre et surtout le ghee, le beurre clarifié). Et puis le Punjab fait partie de la zone qui a reçu les envahisseurs de partout, Iraniens, Afghanistans, Grecs, laissant sans doute derrière eux quelques gènes.

La consommation d’alcool, de drogues et de tabac est en principe interdite. S'ils fument très peu, ils ne lésinent en revanche souvent pas sur la bibine. Et puis le Punjab souffre pas mal de problèmes de drogue, même si ce n'est pas exclusif aux sikhs (voir le film Udta Punjab sur le sujet).

Le bling chez les sikhs

Par ailleurs, les sikhs ont la réputation d’être de bons vivants, connus pour leur côté jovial et haut en couleurs! Ils ont d'ailleurs un style vestimentaire particulier, pour ne pas dire kitsch. Ce n'est pas pour rien qu'un film a été réalisé par Prabhu Deva en 2015, Singh is Bliing! (Attention, je ne l'ai pas vu. Les critiques sont bof mais il se laisse regarder et s'il est caricatural, n'est pas blasphématoire.) Dans la même veine, avec le même acteur (Akshay Kumar) et avec le même niveau de critiques, Anees Bazmee a réalisé Singh is Kinng en 2008.

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Avec ou sans alcool, les sikhs ont la réputation (méritée) d'aimer faire la fête. Je conclus donc ce sujet sur une vidéo qui met la banane (des sikhs dansant le bhangra, une danse populaire du Punjab):

 

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mercredi, 11 mars 2020 | Lien permanent

Un humain dans la ville - Le Covid vu par une Française en Inde - 15.04

  • Nombre de cas en France : 103 573 (15 729 morts)
    • Jour de confinement : 29
  • Nombre de cas en Inde : 11 439 (377 morts) 
    • Jour de confinement à Gurgaon : 24 / National : 22

Hier je suis allée en voiture au petshop. J’avais essayé 3 sites internet et 2 petshops pour me faire livrer mais leurs stocks étaient à cours alors je suis allée au petshop qui avait du stock mais ne livrait pas. J’avoue j’étais également un peu curieuse de voir Gurgaon vidée.

Sur 15 kilomètres aller-retour, j’ai passé 10 barrages de police et j’ai dû baisser ma vitre 4 fois. La première fois, le flic – masqué et à 2 mètres de ma voiture – me demande mon pass. Comme je n’en avais pas, il me demande où je vais et j’explique dans mon plus bel hindi que je vais acheter de la nourriture à mon chat. Je pense qu’il a pas compris mais il m’a laissé passer. La deuxième fois, il m’a juste demandé ce que je fabriquais. La troisième fois, il a vu ma tête quand j’ai baissé la vitre et m’a signalé de circuler. Et la dernière fois j’ai dû crier que je rentrais chez moi. La flic m’a demandé pas très gentiment d’où je venais et m’a laissé avancer. (Oui parce que j’ai vu presqu’autant de femmes flics que de mecs à tous ces barrages ; et beaucoup étaient sur leur téléphone.).

La rue appartient aux livreurs de Swiggy et Zomato (et quelques autres entreprises) qui profitent que les feux sont quasiment tous éteints :

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Et aux vaches :

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Et parfois aux deux :

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J’ai aussi croisé plusieurs vendeurs de fruits que les policiers ne venaient pas déranger – ils patrouillaient un peu partout, en plus des barrages :

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J'ai aussi vu quelques travailleurs journaliers, certains oisifs et d’autres marchant – je ne sais pas comment ils tiennent dans leurs tentes de fortune avec les températures qui avoisinent déjà les 40 degrés.

Pour le reste, la rue appartient à quelques pékins envoiturés qui en profitent pour faire des pointes de vitesse. Alors que je rentrais tranquillement chez moi, j’ai soudain croisé une voiture lancée à pleine vitesse. Sur cette route vide, j’ai dû piler et je ne sais pas comment il n’y a pas eu d’accident – j’ai vu circuler pas mal d’infos dans les 10 secondes qui ont précédé l’éventuelle collision mais au lieu de voir défiler ma vie, je me suis dit, ça y est cette fois je vais vraiment casser la voiture et comment vais-je survivre à l’hôpital en ce moment ?? Donc je vais faire comme on me dit hein, et je vais rester chez moi, c’est vraiment trop dangereux dehors.

Ironie de la vie, j’ai vu un panneau qui indique le niveau de pollution du moment et donne des recommandations, celle du jour étant de faire du yoga en extérieur. Pourtant, même si on respire mieux, ça reste pas follichon la pollution dans la capitale. J'aimerais bien qu'on m'explique ce phénomène...

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mercredi, 15 avril 2020 | Lien permanent

Vishnou à la rescousse ! - Le Covid vu par une Française en Inde - 04.04

  • Nombre de cas en France : 68 605 (7 532 morts)
    • Jour de confinement : 18
  • Nombre de cas en Inde : 2 902 (68 morts) 
    • Jour de confinement à Gurgaon : 13 / National : 11

Hier, le Premier Ministre indien a fait une nouvelle déclaration. Une grande déclaration ! Les Indiens sont invités, dimanche 5 à 21 heures, à éteindre les lumières et allumer des bougies pendant 9 minutes, tout en restant chez eux et respectant la distanciation sociale. “When the nation is fighting such a huge battle, one should from time to time keep experiencing this collective superpower manifesting itself in the form of the people. This experience boosts our morale, gives us direction and clarity, a common aim as well as the energy to pursue the same.” (« Alors que la nation mène une telle bataille, il faut de temps en temps continuer à faire l’expérience de cette superpuissance collective qui se manifeste sous la forme du peuple. Cette expérience renforce notre moral, nous donne direction et clarté, un objectif commun ainsi que l’énergie nécessaire pour le poursuivre. »

Les blagues vont bon train sur tweeter même si c’est par ailleurs interdit de faire circuler quoi que ce soit de faux ou susceptible de créer  sur le coronavirus sous peine de prison (source).

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Modi, véritable fan de l'effet de surprise, a déclaré le confinement national à 20 heures, effectif à minuit. Mais il prévient 3 jours à l’avance pour les bougies. Après le rendez-vous au balcon pour taper dans des casseroles du 22 mars, les bougies du 5 avril, certains font des prédictions pour la prochaine annonce de Modi (les rangolis sont des dessins faits en poudre colorée (de riz, de farine, de calcaire etc. devant les portes pour protéger les maisons et les rendre plus belles) :

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Pourquoi 9 minutes ?

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Je suis sûre que c'est un fake, faut pas croire tout ce qu’on raconte, même si mon Indien préféré s'est laissé prendre. Par ailleurs, d’autres avertissements circulent : attention au massacre si les gens allument des bougies avec du gel sur les mains !

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Blague à part, que font les Indiens quand ils sont confinés ? Ils se payent un solide retour aux sources, en demandant à la télé nationale de rediffuser les épisodes de Ramayan, réalisés en 1987. Le Râmâyana commence par la plainte de la Terre dévastée – tiens tiens, ça te rappelle rien ?? – qui, sous la forme d’une vache (Prithvi), s’adresse à Vishnou et le met en face de sa responsabilité. Vishnou va alors descendre sur Terre, sous la forme du prince Rama (son septième avatar), et vivre une véritable épopée, notamment après l’enlèvement de sa femme Sita par un démon sri-lankais. Voici l’épisode 1 avec sous-titres anglais :

Quand les temps sont durs, on se tourne vers les dieux, et on allume des bougies – ce qui, d’ailleurs, est fait chaque année lors du festival de Diwali, pour célébrer le retour de Rama vainqueur, la victoire spirituelle de la lumière sur l’obscurité, et la suprématie du bien sur le mal. La boucle est bouclée, Modi a entendu le peuple – ils seraient 170 millions à regarder Ramayana matin et soir depuis le début de la rediffusion sous la demande populaire – et leur offre un festival de lumière un peu en avance.

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Que Vishnou soit avec les Indiens et moi !

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samedi, 04 avril 2020 | Lien permanent

L'île de Majuli - Part 2

 

Majuli Island, Assam - April 2011

 

 

Majuli commence à être connue pour ses « moines danseurs », qui vivent dans les « Satras ».

Ces moines sont des adorateurs de Vishnou, dans son incarnation de Krishna. Cependant, un moine nous a expliqué qu’il y a différentes sortes de monastères :

-          Ceux où les moines ont les cheveux longs et n’ont pas le droit de se marier,

-          Ceux où les moines ont les cheveux longs et ont le droit de se marier,

-          Ceux où les moines ont les cheveux courts et ont le droit de se marier,

-          Et la dernière catégorie, aujourd’hui disparue.

Ces moines dansent le « Sattriya », un style de danse et d’art dramatique particulier. « Ce spectacle sacré et didactique est interprété par les bhakats (moines-artistes-paysans). Son origine remonte au grand mouvement néo-vishnouite qui débuta au 15ème siècle. »

 

Nous avons eu droit à un avant-goût avec la danse « des débutants » réalisée par de jeunes moines. C’est très beau, très pur. Un aspect qui m’a impressionnée, c’est la « féminité » des moines. Même sans leur déguisement, on a souvent du mal à savoir leur sexe. Des experts ont certainement expliqué la chose… J’imagine que ça a à voir avec le culte de Krishna. Dans sa jeunesse, tandis qu’il était vacher, il était connu pour sa fréquentations des « gopis », les vachères du village, jeunes filles ou femmes mariées. Ses histoires, nombreuses dans les textes sacrés, sont notamment dansées par les moines de Majulis. « Les rapports de Krishna et des gopis, des femmes qu'il est censé avoir toutes satisfaites, symbolisent le Principe divin auquel les âmes individuelles cherchent à s'unir pour obtenir la libération. » Les moines incarne-t-ils les gopis ?

 

Nous avons également visité une maison « mishing », une des plus grosses communautés de l’île. La plupart des maisons de l’île sont construites sur pilotis car l’île est inondée tous les ans. Pendant la mousson, beaucoup de familles doivent vivre dans des tentes en plastique plantées sur la route (surélevée à propos). A propos des Mishings, je n’ai pas appris grand-chose si ce n’est qu’ils vivent près de l’eau et que leur plat préféré est le porc…

 

La vie a l’air simple sur Majuli : faire du vélo (pour se déplacer hein, pas pour faire de l’exercice !), pêcher, cultiver du riz, s’occuper des vaches, tresser les murs des maisons. Un moine qui comparait Paris, où il a dansé, et Majuli, m’a dit que Paris était trop riche, les gens voulaient toujours plus. A Majuli, les gens sont simples, honnêtes. Je ne peux pas en dire plus, je n’ai pas vraiment discuté avec les paysans… Il n’empêche que curieusement, seules les deux étrangères ont été invitées à laisser une obole (fixée à l’avance et pas ridicule) pour la danse des moines. Les visiteurs indiens n’ont pas été sollicités. C’est probablement une coutume et ça valait bien le coût… D’autant qu’un moine nous a invitées pour le thé et le petit-dèj dans sa cellule qui est plutôt une chambre spacieuse.

Les moines, qui le deviennent vers 7 ans, vont au lycée avec les autres jeunes. Ils font toutes les tâches dans leur monastère, suivant leurs goûts : construction, artisanat, nourriture, mener les vaches au champ etc. etc.

 

Les paysages sont splendides, les gens « normaux » (j’entends par là qu’ils sont plutôt timides et ne s’approchent pas des étrangers, ce qui est loin d’être le cas partout en Inde), l’endroit très calme et sans pollution… Une énorme bouffée d’oxygène, moi qui commençait à étouffer à Mumbai !! Notre séjour a été très court (de moins de 24 heures malheureusement !), mais c’est un véritable voyage dans le temps !!

 

Le charme de Majuli réside aussi dans sa faune : une énorme araignée qui a sauté du seau avec lequel je voulais m’asperger (j’avais pas de papier) et qui m’a fait faire un bond géant, mon pantalons sur les chevilles !! Où le rat qui courait autour de la pièce de dîner dans la maison mishing… C’était mon petit commentaire « une Parisienne à la campagne »… !! Y a des moustiques aussi évidemment – la zone est infestée de malaria.

 

http://whc.unesco.org/en/tentativelists/1870/

http://majuli.fr/majuli.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Krishna

http://india.mapsofindia.com/culture/indian-rivers/brahmaputra-river.html

http://wwf.panda.org/about_our_earth/about_freshwater/rivers/brahmaputra/

 

Pour visionner le très beau reportage « Dans les Brumes de Majuli » : http://www.francetvod.fr/site-vod/dans-les-brumes-de-majuli/

Et pour l’introduction :

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samedi, 30 avril 2011 | Lien permanent | Commentaires (2)

Sous le soleil de Toscanie

On dit souvent que les voyageurs forment leur première impression d’un pays à son aéroport. En ce qui me concerne, c’est plutôt à ses chauffeurs de taxi. Tu captes vite le petit côté coinsos des Allemands et Suisses allemands par exemple, qui ne RIGOLENT pas avec le siège bébé – peu importe si ce dernier hurle à la mort après 15 heures de voyage. Mais alors l’accueil en Italie c’est comme à la maison ! Et voilà qu’on fourre tous les sacs dans la voiture, les cinq adultes dont Papi à l’arrière avec Bébé Samourai sur les genoux et la poussette qui lui tombe sur le coin de la tête. Et le siège auto ? Même pas mentionné (ni par lui ni par aucun des chauffeurs de taxi rencontré pendant le séjour) !! Et puis que je te conduis à l’indienne, le téléphone dans une main, les virages serrés. Atterrissage en douceur pour nous !

Pour moi, les Italiens sont un peu les Indiens d’Europe. L’attachement à leur mère et la famille – même si là je ne parle que de leur réputation – semble assez semblable. Assez cools, détendus avec les règles, plutôt chaleureux. Et puis le monde dans les rues de Florence, on se serait cru à Old Delhi, juste suffocant à souhait ! Je n’ai pas d’autres généralités à faire, si ce n’est que (presque) tous les Italiens que nous avons croisés étaient très sympas !

Nous avons juste eu un petit incident quand je me suis garée et que le voisin a cru que je lui avais rayé sa voiture alors que j'avais juste déposé un peu de poussière (et au pire égratigner le vernis mais je vois pas comment. Fallait entendre ses « va fan culo », il était vénère, il criait, il devenait rougeaud. Mon Indien préféré resta d'un calme majestueux (je crois surtout parce qu'il ne comprenait pas l'italien, béni soit-il) et moi, si je n'avais pas été aussi préoccupée à m'assurer que mon Indien préféré ne s'énerve pas je serais aller lui coller une baffe moi-même à cet énervaté. Quand nous sommes partis, le laissant dépité par notre attitude souverainement calme, qu’est-ce qu’il a fait ?? ben il nous a rayé la nôtre (pfff Rital de mes deux, que d’la gueule). 

J’ai adoré les paysages de Toscane, et ses steaks et ses glaces et ses pâtes. J’en ai savouré le Chianti, le Montepulciano et le Brunello (des vins locaux) et détesté son pain sans sel (une aberration).

Inde,Italie,ToscaneNous avions décidé de nous faire une semaine ‘tranquille’, ne nous déplaçant que dans la Toscane, au hasard des routes. Nous avons ainsi visité quelques villages moyenâgeux qui sont légion dans la région – qui sont soit morts (personne à part un ou deux vieux sur un banc) soit blindés de touristes – mais surtout de nuit, quand il fallait partir en quête de nourriture ; ça laissera un charme particulier au souvenir de nos vacances ! Et puis nous nous sommes surtout perdus sur les chemins de terre…

Nous décidions à la dernière minute du couchage (ce qui n’aurait pas été trop possible en pleine saison je pense) et finissions en général dans des Agriturismos. Alors attention, un Agriturismo c’est pas trop Martine à la ferme, contrairement à ce que je m’étais imaginé. Je m’étais en effet fabriqué une vision très pittoresque de cette forme de logement avec de belles bâtisses de ferme rénovées où les clients sont invités à traire les vaches et cueillir des tomates. Que nenni ! Si les bâtiments sont en général assez beaux, les fermes sont toutes en état de marche. Les propriétaires sont donc très occupés en journée, et pas forcément enclins à divertir le citadin qui voudrait jouer au fermier pour la journée. Et puis dans celles où y a des tracteurs, bah y a du bruit – adios la petite sieste sous les oliviers au son du silence ! Et dans celles où y a des animaux (et on n’en a pas vues beaucoup en Toscane où c’est beaucoup de production de vin et d’huile d’olive) bah t’es pas au zoo non plus. Donc bon, mieux vaut être prévnu.

Nous avons d'abord passé quelques jours dans les vignes (mon Agriturismo préféré étant le 7 Camici, où tu peux regarder le coucher de soleil sur les vignes depuis ton bassin d’eau chaude naturelle):

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Inde,Italie,ToscaneEt puis nous avons atterri dans le Sud, près de Grosseto, dans un Agriturismo avec un terrain gigantesque (Tenuta San Carlo) où nous pouvions voir des vaches, des canards et des lapins, monter en catimini sur les tracteurs, jouer avec le chien et faire du vélo pour aller à la plage, et il n’en fallut pas plus au bonheur de notre Bébé Samourai. Nous nous établissâmes donc là-bas pour trois nuits.

Inde,Italie,ToscaneEt pour finir notre séjour en beauté, je réservai (à la dernière minute et un week-end de Pâques) dans un hôtel de Florence proche de l’aéroport qui me séduisit par son côté ‘époque’ – je trouvais triste de passer la dernière nuit dans un Novotel ou un Airbnb quelconque : la Villa Villoresi. Il faut un peu de temps pour se faire au côté ‘époque’ assez lourd et ancien, avec une propriétaire-gestionnaire d’un autre temps, et le ‘majordome’ qui monte les valises en veste bleue et sert le dîner en veste grise. Notre chambre était un cagibi mais nous avions été prévenus. Bref un endroit qui te file un peu la chair de poule mais que tu commences à trouver un peu charmant après 2 verres de Chianti !

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lundi, 22 mai 2017 | Lien permanent

Blague indienne: la circulation

Voyager sur les routes indiennes est un mélange quasi hallucinatoire de bruit, spectacle et expérience. C’est souvent un spectacle déchirant, parfois hilarant, généralement exaltant, toujours inoubliable – et quand on est sur ces routes, extrêmement dangereux.

 

La plupart des usagers de la route indiens observent une version de Code de la Route basé sur un texte sanscrit. En voici les 12 articles.

 

Article 1 : La présomption de mortalité est exigée de tous les usagers de la route.

 

Article 2 : La circulation indienne, comme la société indienne, est structurées selon un système de castes strict. Par ordre de priorité ça donne : les vaches, les éléphants, les poids lours, les bus, les voitures officielles, les chameaux, les poids légers, les buffles, les jeeps, les charrettes à bœufs, les voitures privées, les motos, les scooters, les auto-rickshaws (touktouk à moteur), les cochons, les rickshaws à pédale, les chèvres, les vélos (qui transportent des marchandises), les charrettes à bras, les vélos (qui transportent des passagers), les chiens, les piétons.


Article 3 : Tous les véhicules à roue devrait être conduits selon la maxime : « ralentir c’est vaciller, freiner c’est échouer, s’arrêter c’est la défaite ».

 

Article 4 : L’usage du klaxon (également connu comme une amulette sonore) ;

§          Pour les voitures :

1.        Petits coups (urgent) indiquent la suprématie, autrement dit pour faire dégager les chiens, les rickshaws et les piétons.

2.        Longs coups (désespéré) trahisse une supplication pour le camion : « Je vais trop vite pour m’arrêter, donc à moins que tu ralentisses, nous allons tous les deux mourir ». Dans certains cas extrêmes, ça peut être accompagné d’appels de phare (frénétiques).

3.        Un seul coup (décontracté) signifie : « J’ai vu quelqu’un parmi le milliard d’Indiens que je reconnais. », « Il y a un oiseau sur la route (lequel, vu ma vitesse, pourrait passer à travers le pare-brise. » ou « Je n’ai pas klaxonné depuis plusieurs minutes. ».

 

§          Pour les camions et les bus : tous les klaxons ont la même signification : « J’ai un poids total d’à peu près 12,5 tonnes et je n’ai pas l’intention de m’arrêter, même si je pouvais. »

 

Article 5 : Toutes les manœuvres, utilisation du klaxon et des actions évasives devraient être évités jusqu’au dernier moment possible.

 

Article 6 : En cas d’absence de ceintures, les occupants de la voiture devraient porter des guirlandes de fleurs. Ces dernières devraient être attachées tout le temps.

 

Article 7 : Droits de passage : les voitures entrant sur une route depuis la gauche ont priorité. Les voitures entrant depuis la droite aussi. Et aussi les voitures du milieu.

 

Article 8 : Discipline des voies : tous les véhicules indiens, à tout moment, et sans tenir compte de la direction, devraient rester au milieu de la route.

 

Article 9 : Ronds-points : l’Inde n’a pas de rond-point. Les îles de circulation apparentes au milieu des croisements n’ont pas de fonction dans le management de la circulation. Toute autre impression devrait être ignorée.

 

Article 10 : Dépasser est obligatoire. Tout véhicule en mouvement doit dépasser tout autre véhicule en mouvement, et peu importe si il vient juste de vous dépasser. On ne devrait dépasser que lorsque les conditions s’y prêtent comme : quand un véhicule arrive en face, les virages sans visibilité, les croisements, au milieu des villages/centres villes. Pas plus de 10 cm devraient être autorisés entre votre véhicule et celui que vous vous apprêtez à dépasser. 5 cm si c’est des vélos ou des piétons.

 

Article 11 : Le Nirvana peut être obtenu dans une collision frontale.

 

Article 12 : Marche arrière : ne s’applique plus puisqu’aucun véhicule en Inde ne possède la marche arrière.

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lundi, 22 juin 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

Et moi et moi et moi

"Quand on est dans la merde jusqu'au cou, il ne reste plus qu'à chanter..." Alors voilà un petit délire en chanson... Chanson_Et moi et moi et moi.pdf

Mille deux cent millions d’Indiens
Et moi, et moi, et moi
Avec les vaches, les singes et les chiens
Mon mal de tête, ma turista

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Sept cent millions d'Hindous
Et moi, et moi, et moi
Avec 300 000 dieux, Shiva, Vishnou,

J’rigole, j’ai pas la foi

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cent cinquante millions de Musulmans
Et moi, et moi, et moi
Je rends les r’gards insolemment

Constamment épiée, sans foi ni loi

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Vingt millions de Sikhs enturbannés
Et moi, et moi, et moi
Avec mes jupes, mes décolletés

Je fais scandale et crée d‘l’émoi

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Vingt millions de Chrétiens
Et moi, et moi, et moi
A tous ces enfants qui tendent la main

J’donne rien et me d’mande pourquoi

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Trois millions de fidèles jaïns
Et moi, et moi, et moi
J’avale ma Savarine
Et bute les moustiques, c’est mon choix
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinq cent millions de crève-la-faim*
Et moi, et moi, et moi
Avec mon régime non-végétarien
Mon Nutella, mes Barilla et ma Badoit
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cinquante millions de campeurs**
Et moi, et moi, et moi
J'me plains de la chaleur

Dans mon appart immense, mes draps en soie
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Cent trente millions d’intouchables***
Et moi, et moi, et moi
On me touche c’est insupportable,

Avec ma peau blanche, je suis le roi
J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Quatre cent millions d’hindiphones
Et moi, et moi, et moi
En plus des 18 langues officielles autochtones

J’lutte avec mon anglais et mon patois

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Vingt millions d’INR****
Et moi, et moi, et moi
Avec mon visa c’est la galère

Ils sont partis, j’les comprends parfois

J'y pense et puis j'oublie
C'est la vie, c'est la vie

Presque dix-mille expatriés Français
Et moi, et moi, et moi
J’les regarde, amusée,

Essayer d’inculquer leurs valeurs de Gaulois

J'y pense et puis… on m'oublie !
C'est la vie, c'est la vie

* Estimation selon la définition de la Banque Mondiale : 1 US$ par jour (700 millions avec 2 US$)

** Estimation du nombre de personnes vivant en habitat précaire, dans les slums (bidonvilles)

*** Estimation de Nicolas Boulet, Dans la peau d’un Intouchable

**** Indiens Non Résidents (puisque la double nationalité n’existe pas en Inde)

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vendredi, 29 février 2008 | Lien permanent | Commentaires (2)

Incroyable I(sla)nde!

Pour les fêtes nous nous envolâmes en famille pour une destination exotique (quoique pas franchement paradisiaque), choisie avec soin pour ne ressembler en rien à l’Inde. J’ai nommé : l’Islande !! Juste trois petites lettres de plus (‘sla’) pour un pays où il fait bon respirer l’air pur. Que je croyais.

A peine débarqués de l’avion, nous rejoignîmes notre hôtel et furent pris au nez par une poignante odeur de poiscaille qui ne fut pas sans rappeler mon quartier de Khar à Mumbai (avec ses villages de pêcheur qui font sécher le fruit de leurs efforts) à ses heures les plus parfumées. Consternation. Personne n’osa proposer qu’on change d’hôtel – de toute façon tous (absolument tous) les hôtels sont pleins en cette saison – et bien nous en prit car nous étions en fait un jour d’exception, la veille de Noel, le seul jour de l’année où les Islandais s’offrent une petite friandise particulièrement goutûe : la raie faisandée !

Quelques jours plus tard, notre guide nous rejoignit à l’hôtel de bon matin, avec le réservoir vide. Indien sort de ce corps !! Parce que c’est un coup que les chauffeurs adorent ici : profiter de la dernière minute pour aller mettre de l’essence ! Mais lui il était encore plus fort : malgré une tempête de neige de bien 12 heures, il n’avait pas mis les bons pneus et évidemment, nous nous embourbâmes dans la neige.

Nous ne rencontrâmes que peu d’Islandais (faut dire qu’ils sont pas nombreux non plus, avec 320 000 âmes) mais ce qu’on m’en a dit et ce que j’ai pu en lire m’a fait franchement sourire : une vie tournée vers la famille (au sens (très) large du terme), une attitude casanière ou en tout cas un réel attachement à la mère patrie, pas de règles de la route, une confusion de prononciation entre les v et les w, une zen attitude et tendance à tout faire à la dernière minute. Ça vous rappelle pas quelqu’un ça ??!

Bon la ressemblance s’arrête un peu là. Physiquement déjà : les costauds pâlots aux yeux bleus versus les gringalets chocolat (on a toute la palette des couleurs) aux yeux noirs. Le dépeuplement versus la surpopulation urbaine (y a genre 4 000 fois plus d’Indiens !). Une certaine libération sexuelle versus un certain conservatisme. Une île versus un sous-continent. Et puis une différence majeure : le nombre de touristes asiatiques au mètre carré.

J’ai un peu honte d’avouer que je ne connaissais rien de l’Islande avant d’y aller. Tellement rien qu’en voyant un tas de personnes aux yeux bridées faire la queue pour notre vol à l’aéroport de Paris je demandai à mon Indien préféré si c’était pas des indigènes islandais. Un peu comme les Inuits tu vois ? Et ben non !! En 2015, sur 1,3 millions de visiteurs, 48 000 vinrent de Chine et ça a bien dû doubler en 2016. Ce n’est que 4% mais en fait les chiffres du tourisme incluent tous les voyageurs arrivant à l’aéroport et Reykjavik est devenue une sorte de hub pour les vols pour les Etats-Unis (lesquels, avec le Royaume-Uni comptent pour 40% des touristes). Et puis apparemment les Chinois viennent plus l’hiver. Et y avait même plein d’Asiatiques d’origine américaine, française etc. Marrant. Pas des Inuits donc. D’autant que l’Islande a en fait été peuplée par les Vikings norvégiens vers 871. Avant y avait rien. Juste des ours et des renards polaires. D’ailleurs les Vikings ont amené les chevaux, les chèvres (il y a 3 agneaux par Islandais) et les vaches (qui curieusement (contrairement aux chevaux par exemple) n’ont pas muté pour devenir angora et doivent donc être rentrées l’hiver parce qu’il y a un vent à décorner les bœufs et ce n’est pas juste une expression).

L’Islande donc. Un pays un peu rude où la nature est reine. C’est la rencontre des éléments, air feu eau, dans toute sa puissance. Ça te remet bien les idées en place et puis c’est splendide.

PS : Les Islandais sont très bons en marketing, vachement créatifs, en tout cas en ce qui concerne la promotion de leur pays. Ils te vendent les aurores boréales comme pas deux. Mais c’est un peu comme le tigre en Inde ça, chercher le Graal c’est des heures de safari et c’est loin d’être garanti ;) Vaut donc mieux aller en Islande pour tout le reste que pour le ciel !

Quelques photos ici

IMG_7900[1].JPG

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lundi, 30 janvier 2017 | Lien permanent

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