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Virée à Rishikesh en juillet

Début juillet. Il est temps de quitter un peu Gurgaon, en famille, au moins le temps d’un long week-end. Quatre mois que nous avons débarqué et nous avons pas vraiment mis notre nez en-dehors de notre résidence ! C'est pas folichon Gurgaon et on se tape comme des gros coups de flemme de faire une heure de voiture pour aller à Delhi... 

Ma copine préférait l’avion (pour Dehradun) et j’optais pour le train (pour Haridwar). Histoire de ne pas me cogner plus de turbulences que nécessaire ! Et là, voilà comment ils te nourrissent dans ce train de 4 heures ultra climatisé : chai, toasts, petit déjeuner, chai, déjeuner et plus si y avait eu le temps !! En revanche c’était un peu moins drôle au retour quand on a eu près de 2 heures de retard… 

Nous partîmes donc pour trois nuits à Rishikesh. C’est complètement hors-saison, avec la pluie, et la plupart des guest-houses sont vides. Surtout celles très orientées activités en plein air – par exemple, c’est devenu très tendance le rafting sur le Gange. Je me serais bien refait un petit séjour au Glasshouse on the Ganges de Neemrana (cf les notes et photos de mon précédent voyage en 2008) mais c’est devenu hors de prix, mousson ou pas mousson ! Pour moitié prix nous nous sommes retrouvés au Rainforest House, une guest-house qui ne paye pas trop de mine de l’extérieur mais les chambres sont très sympas, la pièce commune ouverte sur l’extérieur, une cuisine complètement végétarienne qui essaye d’incorporer les principes ayurvédiques, une grande salle de yoga, des singes qui volent de partout et le Ganges à quelques minutes à pied. Les petits bémols c’est les 500 mètres de marche un peu casse-gueule pour y descendre de la route principale (et y remonter), les propriétaires (un couple anglo-indien qui ont construit eux-mêmes la maison, sympas mais un peu sauvages) et un réseau téléphonique plus que fluctuant – même si perso je vois ça plutôt comme un avantage ! 

Malgré l’humidité, Rishikesh a définitivement du charme sous la pluie… Comme l’ « ashram des Beatles » (Maharishi Mahesh Ashram) ainsi que les caves Vashishta avec promenade sympa le long du Gange, plus sauvage qu’à Rishikesh city.

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lundi, 22 août 2016 | Lien permanent

Trek en Uttarakhand: Deoriatal-Chopta-Tungnath

Sur un coup de tête, nous sommes partis trekker en famille : vendredi à 12 heures nous nous sommes décidés pour un départ à 15h ! Tout semblait facile : 5h de route Delhi-Rishikesh puis 7h pour faire Rishikesh-Sari, départ du trek. Les températures semblaient clémentes (14 degrés la nuit) et on nous promettait des mules si notre fils de presque 5 ans en avait marre de marcher.

Dans la réalité :

Gurgaon-Rishikesh (un vendredi aprèm) : 8 heures

Rishikesh-Sari (200 kms) : 11 heures sur une route (une route que dis-je, une piste) pleine de trous et de poussière, on n’est pas loin de l’enfer.

Sari-Deoriatal (3 kms) : 1,5 heures, petite marche pas désagréable pour se dégourdir les jambes après une longue journée en voiture. Le gouvernement d’Uttarakhand a interdit le camping sauvage car le paysage commençait à ressembler à une poubelle (c’est chiant mais il faut ce qu’il faut…) alors nous avons dormi dans un « camp » : rassemblement de tentes de camping, de tentes permanentes et de petites guesthouses. Le tout manque sérieusement de charme mais on est là pour trekker, pas pour chiller !! Les tentes sont équipées de duvets, les chambres de couvertures. Parce qu’il fait bien froid en cette mi octobre.

Deoriatal-Chopta (16 km) : une très belle marche avec vue sur les pics enneigés et à travers des paysages très variés. Pas de bicoques en route, pas de villages, le calme et la nature ! (C’est à dire si on ne compte pas les randonneurs qui passent avec leur téléphone en stéréo ou les emballages de bonbon et de biscuits – mais je suis tatillonne : c’est quand même relativement propre, je n’ai ramassé qu’un petit sac d’ordures, et puis nous n’avons croisé que deux groupes). Attention le chemin n’est que montées (3) et descentes (3), pas évident pour les genoux pour un premier jour de rando !

Les mules promises ne sont pas autorisées sur ce trajet, alors nous avons pris un porteur histoire de ne pas rester bloqués en pleine montagne. Parce que 16 kilomètres, c’est long pour un enfant de 5 ans et pour nos pauvres dos s’il faut porter ses 18 kilos. Mais notre petit samouraï a marché comme un chef – nous avons même dû le forcer à se reposer une heure dans le sac de rando porté par Vipin.

Le paysage est vraiment splendide mais j’ai eu le sentiment de ne pas pouvoir en profiter pleinement, il fallait toujours se presser. Si c’était à refaire, je partirais à 6h30 au lieu de 8h30 et je ferais des pauses plus longues.

L’arrivée se fait sur la route où nous attend la voiture – du coup pas besoin de porter un gros sac. Juste beaucoup d’eau et à manger, des pulls et des affaires pour une nuit.

Le soir, nous avons dormi en dur dans une guesthouse fonctionnelle mais pas sexy. Les tâches de pan craché par des indiens, les mégots de cigarette au sol, les draps qui doivent être lavés une fois par mois (nous sommes à la montagne, l’eau est rare et gelée), bref j’ai eu du mal à me mettre sous les couvertures, d’autant plus que je n’avais pas eu le temps d’acheter des draps de couchage ! (Je n’ai pas gambergé trop longtemps : Il faisait très froid, pas loin des zéros degrés !) A tout prendre, je préfère camper dans ma tente avec mon duvet – on est chochotte ou on ne l’est pas. (En-dessous de Chopta, à quelques kilomètres, il y a des camps qui ont l’air vraiment sympas et où on se poserait bien, ça vaut le coup de se renseigner à l’avance. Y a même des pods, des espèces de bulles transparentes !).

Chopta-Tungnath (6 kms) : Un trek pour aller voir un temple de Shiva (à 3680 mètres) ou tout simplement le panorama. Le chemin est très beau et les paysages splendides (entre grandes prairies et montagnes acérées). Après, on n’est pas tout seuls... Entre les mules qui portent les pèlerins et ceux qui passent en écoutant leur musique à fond, on se sent entouré ! La route est plutôt propre, malgré les efforts des touristes indiens qui jettent leurs bouteilles à droite à gauche, et il y a même des toilettes à deux endroits.

Après le temple, apparemment le plus haut temple de Shiva en Inde, si on ne compte pas la grotte d’Amarnath, il y a un pic, le Chandrashilla. Il paraît que la vue vaut les 30 minutes de marche. Comme les nuages s’accumulaient, que le vent nous gelait les os et que nous avions notre fils avec nous, nous nous sommes contentés des 3860 mètres...

Après une courte nuit et le lever de soleil derrière Nanda Devi (le plus haut sommet indien), nous sommes rentrés à Delhi. 17 heures de route... J’attendrai probablement que la route soit finie avant de repartir dans ce coin, parce que ça casse bien le dos !

La plupart des agences proposent une journée de repos ou de petites marches à Chopta entre les deux treks et si on se choisit un camp agréable, c’est sans doute une bonne idée. Parce que le tout m’a laissé un goût de dépêche-toi ! Et je me serais préparée un peu mieux : pour le froid et le couchage. Mais sinon ça a été un superbe moment en famille et je suis fière comme un coq de mon petit samouraï qui a grimpé comme une chèvre sans se plaindre une seule fois et qui a adoré dormir en tente (dommage que le camping sauvage ne soit plus autorisé).

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Le lac de Deoriatal

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Uttarakhand

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Les prairies de Chopta

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A Tungnath (3680 mt), un toit du monde

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Lever de soleil sur Nanda Devi

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lundi, 21 octobre 2019 | Lien permanent

Inde: Hotels

Je partage avec vous mes hôtels préférés en Inde, tous un peu boutique et où je retournerais sans hésitation. Aucun lien n’est sponsorié. Les choses changent vite en Inde, certains hôtels ne sont peut-être pas aussi bien que ce dont j’ai fait l’expérience, donc toujours vérifier. J’ai ajouté la « catégorie » pour avoir une idée des prix, mais ça varie grandement selon les saisons.

N’hésitez pas à partager d’autres bons plans !

 

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mercredi, 16 octobre 2019 | Lien permanent | Commentaires (3)

L’Uttarakhand, on en redemande !! Garwahl

Nous avons quitté Kumaon à Kathgodam et embarqué dans un train de nuit pour Derhadun.

 

(Petite parenthèse : le 4ème passager de notre cabine a embarqué vers 20h30 alors que nous avions déjà éteint les lumières. Il s’est installé, a dîné puis s’est allongé. Une demi-heure plus tard, il recevait un coup de fil et restait 20 minutes au téléphone, tranquille Phil, allongé sur sa couchette. Ma mère lui a demandé « si il pouvait pas être poli ?? » Evidemment le type n’en a rien eu à faire et a continué tranquillement. Et je pense qu’il n’a même pas compris la remarque de ma mère !! Là où dans le monde occidental, « notre liberté s’arrêté où commence celle de l’autre », en Inde, notre liberté ne s’arrête pas…)

 

Et nous voici catapulté sur les hauteurs de Rishikesh, dans un hôtel-spa assez branchouille, Ananda in the Himalayas. Au programme : traitements spa, yoga, méditation, pramayana, auscultation ayurvédique, nourriture saine et des espaces verts à perte de vue. Les enfants de moins de 14 ans sont interdits : calme assuré !!

Bon ça fait un peu bizarre, tout le monde se promène en salwar-kameez blanc fourni par l’hôtel, pour assurer un maximum de confort. Alors certes c’est confortable mais on a l’impression d’être dans un hôpital psychiatrique !!

Au final, relaxation garantie...

 

Mes photos sont ci-dessous:

 

Garwahl hills, Uttarakhand - Août 2011

 

 

Merci Ananda !!

www.anandaspa.com

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mardi, 16 août 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)

Livre d'or - Vincent

« Rajasthan :

Premier voyage, première découverte... une belle porte d'entrée sur le continent, les milles et une nuits version Bollywood? Sûrement. La tradition aussi. Une Inde rêvée par et pour les Occidentaux, mais au retour et quelques années plus tard encore de délicieux souvenirs de villes un brin magiques. Bombay-Jodphur (en train!!! 36h) puis Jaisalmer, Pushkar, Jaipur et pour finir Agra et la Taj Mahal. Une première étape indispensable et facile à approcher.

 

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- Kerala et Hampi :

Un an plus tard nouveau voyage, le virus a attaqué! Un séjour un peu plus hors des sentiers battus, plus naturel, une autre face de l'Inde. C'est un pays tellement grand, tellement riche qu'il me semble être ailleurs par rapport à la dernière fois ; même les Indiens sont différents. Cette fois au programme : Pondicherry, Cochin, Periyar, les backwaters en house-boat et Hampi. Hampi reste mon meilleur souvenir à ce jour. Je garde de l'Inde un endroit vraiment fascinant. C’est aussi le voyage où j'ai le mieux mangé! Hé quoi en bon Français la gastronomie joue un rôle important...

 

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- Kumbhamela :

6 mois plus tard, petite virée mystique?! Une plongée dans l'Inde hindouiste. Rishikesh, Haridwar et pour finir Varanasi. Avec un passage au Neemrana Glasshouse on the Ganges et une prière du matin toute personnelle suivi d’un bain dans le Gange. Le passage été bien préparé pour la  KumbhaMela à Haridwar en avril 2010, une occasion à ne pas manquer : c'est un pèlerinage hindou, se produisant tous les 3 ans dans 4 lieux différents, à tour de rôle, dans les lieux saints : Prayâg, le nom hindou d'Allâhâbâd, dans l'Uttar Pradesh, Haridwar dans l' Uttarakhand, Ujjain dans le Madhya Pradesh et Nasik dans le Maharashtra. Et donc rendez-vous est pris pour dans 12 ans même endroit...

 

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- Darjeeling :

De nouveau 6 mois après le denier voyage une belle surprise, un cadeau : au départ de Paris je ne savais pas vraiment où j'allais partir. Depuis le temps que je voulais découvrir le temple naturel du thé. Un nouveau condensé de découvertes. Un petit tour dans la tradition et un voyage dans un train « joujou », un levé tôt pour observer le reflet du soleil sur la chaîne de l’Himalaya, puis départ pour le « jardin de l’Inde », le Sikkim ; un arrêt à Gangtok et une retraite dans un temple bouddhiste à Rumtek. Après l’Inde hindouiste, l’Inde bouddhiste.

 

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- A venir les îles :

Et maintenant prochain épisode, une zone musulmane, un havre de paix, pas encore d’expérience mais une très grande attente, les îles Laquedives. »

 

Vincent B., 19/09/2011, Voyages :

 en novembre 2008 (Pune, Rajasthan)

en novembre 2009 (Pondicherry, Kerala, Hampi)

en avril 2010 (Mumbai, Uttarakhand)

en novembre 2010 (Mumbai, Darjeeling, Sikkim)

en novembre 2011 (Laquedives)

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dimanche, 02 octobre 2011 | Lien permanent

Sai Baba - Episode 2

Si comme moi vous vous êtes souvent demandé qui était cette espèce de Jackson Five dont on voit des photos partout en Inde, j’ai cherché pour vous!

 

Sathya Sai Baba.jpg 
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C’est un autre baba, Sathya Sai Baba qui prétend être le 2ème avatar (ou réincarnation) de Sai Baba (le 1er étant Shirdi Saï Baba dont je parlais l’autre jour). J’ai trouvé les informations ci-dessous sur Internet. J’ai un peu tendance à me méfier des sectes et à considérer les gourous comme de gentils illuminés. Celui-ci a été accusé de pédophilie. Vrai ou pas vrai ?

 

« Sathya Saï Baba est né en Inde du Sud en 1926. C'est à l'âge de 13 ans qu'il proclame être la réincarnation de Sai Baba de Shirdi, un saint indien décédé en 1917 et qu'il se pose comme nouvel Avatar divin, à l'égal de Rama ou Krishna, avec tous les attributs afférents : omniprésence, omniscience et omnipotence.
L'Avatar Sai est censé se réincarner une troisième et dernière fois en la personne de Prema Sai, qui devra naître en Inde 8 ans après la mort de Sathya Sai Baba qui doit avoir lieu, comme il l'a annoncé lui-même, dans sa 96ème année, c'est-à-dire en 2022: SAI BABA - EPISODE 3, RDV en 2022.

Sai Baba possède à ce jour des centaines de milliers d'adeptes dans le monde, répartis dans 165 pays (avec des centres régionaux). Son organisation, le Trust SAI BABA, se trouverait à la tête d'une fortune estimée à 170 millions de dollars, issue pour l'essentiel de dons effectués par des adeptes.
Sai Baba a créé dans sa région des écoles et des collèges dont la scolarité serait d'un coût modique, pour les garçons principalement, un hôpital (sur lequel d'inquiétantes rumeurs circulent) et a lancé un projet "eau potable" avec un succès plus que mitigé dans les campagnes indiennes à l'aide de dons occidentaux.

 

Des pèlerinages auprès du gourou sont organisés régulièrement. Sai Baba vit principalement en Inde dans l'ashram de Prashanti Nilayam à Puttaparthi et possède également un ashram à Bombay, un autre à Brindavan (White Field), un autre à Rishikesh (Nord de l'Inde) et un cinquième à Kodaikal (Sud de l'Inde) où il demeure environ un mois par an.
L'ashram de Puttarparthi est reconnu par les autorités indiennes à l'étranger (ambassades et consulats) comme organisme humanitaire pouvant employer des occidentaux et leur accorder un permis de travail.

En 1999, l'UNESCO a annoncé qu'elle se retirait de tout partenariat avec l'association de Sathia Saï Baba en raison d'accusations d'abus sexuels sur des jeunes et des enfants perpétrés par Saï baba lui-même.

Sources : http://www.sathyasai.org/ ; http://fr.sathya-sai-baba.org/ ; http://en.wikipedia.org/wiki/Sathya_Sai_Baba ; http://www.prevensectes.com/saibaba.htm

 

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mercredi, 22 avril 2009 | Lien permanent | Commentaires (2)

50 lieux pour découvrir l'Inde hors des sentiers battus !

J’ai trouvé un article sympa sur thrillophilia.com (version PDF) avec 50 lieux à visiter en Inde – et hors des sentiers battus !! J’ai arrangé la liste à ma sauce et il me reste plus de la moitié (et la liste ne cesse de s’agrandir) à découvrir ! L’année prochaine devrait être riche en voyages (en gras)...

1.     Camping dans le Désert du Rajasthan

2.     Manger à Chokhi Dhani et faire un Safari d’Elephant à Jaipur (Rajasthan) – Done!

3.     Rajasthan Trip en moto Bullet

4.     De Jodhpur à Jaisalmer en camion/tracteur (Rajasthan)

5.     Aller au festival Sunburn à Goa – Done!

6.     Trek dans la Markha Valley (Ladakh) – Done!

7.     Aller à Rann of Kutch et Gir Forest (Gujarat) – Done!

8.     Boat Trip aux Andamans & plongée – Done!

9.     Balades au Sikkim – Done!

10.   Virée à Kolkata – Done!

11.   Balade en bateau dans les Sunderbans (West Bengal) – Done!

12.   Munnar, Periyar et Thekkady wildlife Trip (Kerala)

13.   Rafting et Camping à Rishikesh – Done!

14.   Orissa Konark Temple – Done!

15.   Aller à Gokarna et ne rien faire (Karnataka) – Done!

16.   Aller à Coorg, l’Ecosse de l’Inde (Karnataka) – Done!

17.   Visiter les Temples et rochers à Hampi (Karnataka) – Done!

18.   Voir le festival de Dasara à Mysore (Karnataka) – Done!

19.   Faire l’expérience des trains locaux à Mumbai – Done!

20.   Visiter Varanasi et faire l’experience du Chaos (Uttar Pradesh) – Done!

21.   Safari à dos de yak au Ladakh – Done!

22.   Parcs nationaux de Corbett (Uttarakhand) ou voir des tigres à Kanha (Madhya Pradesh) – Done!

23.   Voyager dans un Toy Train (Darjeeling, Matheran, Ooty et Shimla) – Done!

24.   Trip à la Spiti Valley (Himachal Pradesh) – Done!

25.   Dhuandhar Falls, Jabalpur (Madhya Pradesh)

26.   Dormir dans le Golden Temple à Amritsar & et Wagah, la frontière avec le Pakistan (Amritsar, Punjab)

27.   Trek aux chutes de Dudhsagar (Goa)

28.   Faire l’expérience des trains avec Konkan Railways (du Maharashtra à Goa)

29.   De Bombay à Goa en road Trip

30.   Vaishno Devi Temple (Jammu and Kashmir)

31.   Roopkund Trek, Himalayas

32.   Sandakphu Trek (West Bengal)

33.   Trek dans la Valley of Flowers (Uttarakhand) entre mi-juillet et mi-août

34.   Ski à Auli (Uttarakhand) ou Gulmarg (Jammu)

35.   Trek à Kudremukh (Karnataka)

36.   Traverser la forêt de Bandipur (Karnataka)

37.   Faire du parapente à Solang (Himachal Pradesh)

38.   Célébrer Holi à Vrindavan (Uttar Pradesh)

39.   De Srinagar à Leh en bus/camion

40.   De Manali à Leh en moto

41.   Faire du vélo dans les Nilgiris, Ooty (Tamil Nadu) – Done! Et voir la floraison des fleurs bleues qui se passe une fois tous les 12 ans (Août-Septembre 2014 à Munnar (Kerala) !)

42.   Backpack dans le Northeast & Visite de Cherrapunji, avec un pont de racines (Meghalaya)

 

Mes ajouts : 

 

43.   Road trip dans la region de Maheshwar (Madhya Pradesh) – Done!

44.   Kumbha Mela à Haridwar (Uttarakhand) ou dans un des 3 autres endroits sacrés où ça arrive – Done!

45.   Un Safari à dos d’éléphant à Kaziranga (avec les Rhinoceros) et trip dans les îles Majuli (Assam) – Done!

46.   Balade en helicoptere de Gangtok (Sikkim) à l’aéroport de Bagdogra (West Bengal) – Done!

47.   Visiter une haveli dans le Shekhawati (Rajasthan) – Done!

48.   Trek et séjour dans le Shakti Lekti 360 (Kumaon village, Uttarakhand)

49.   Montgolfière à Pushkar pendant la fête du chameau (Rajasthan) en novembre

50.   Houseboat sur le Dal Lake (Srinagar, Jammu) 

 

Bonus: le temple des rats (Karni Mata près de Bikaner, Rajasthan) (done!); le temple des serpents (Mannarasala, Kerala). 

 

Mes photos: ici et ou encore .

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jeudi, 14 novembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (3)

Témoignage de rapatriement - Le Covid vu par une Française en Inde - 02.04

  • Nombre de cas en France : 52 128 (3 523 morts)
    • Jour de confinement : 16
  • Nombre de cas en Inde : 2 069 (50 morts)  
    • Jour de confinement à Gurgaon : 11 / National : 9

Pendant que je torticole à jeun – ça y est, je suis rentrée dans le collimateur de mon Indien préféré et je n'ai droit qu'à des jus, des infusions et des soupes –, que je regarde les tomates rougir et qu’entre deux coups de fil pros je fais faire les vitres à Samourai Junior, je voudrais partager le témoignage d’Aurélie. Aurélie est Française, mariée à un Indien et très liée à l’Inde où elle a une ONG. Je l'ai rencontrée via les réseaux sociaux, et hébergée un soir à Gurgaon, une belle rencontre. Et voilà qu’elle vient d’être rapatriée du Rajasthan à Paris (dimanche dernier). (L’ambassade de France est mobilisée à 200% à cette entreprise de taille vu que les transports inter-États sont interdits et que les avions ne partent que de 2-3 villes. Ils ont en plus du fil à retordre avec les hippies français dans leurs ashrams de Rishikesh et de Goa ne veulent pas rentrer au bercail, ou alors gratuitement, dixit un ami de l'ambassade. (Pour l’instant, il est recommandé aux résidents français en Inde de rester, sauf urgence médicale.))

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Je lui laisse le clavier :

« Ma petite Inde.

Aujourd'hui se termine mon dernier aller qui m'emmènera chez moi.

Il y a quelques jours j'ai dû te quitter.

J'ai dû te quitter d'une façon si brutale, si différente, si difficile.

Alors il était important pour moi de raconter l'histoire. J'ai attendu avant d'écrire. J'ai attendu parce que j'étais en colère j'étais en colère mais pour parler de toi, je voulais le faire avec le cœur.

Samedi, je quittais la maison, précipitamment. Des aurevoirs trop rapides, trop succincts. Tant de choses à dire, à faire, mais il faut partir.

Devant la maison, un bus.

9 étrangers que l'ambassade tente d'extraire. Je prends ce bus, un dernier Namaste et déjà les kilomètres me séparent de ma vie paisible chez toi.

Sur la route une Inde vide. Une Inde confinée. Je te découvre vide de toi mon Inde. Tes couleurs sont cachées, ta vie s'est arrêtée, tes sourires sont oubliés. Il n'y a plus l'odeur des épices dans tes rues, je n'aperçois plus la fumée de ton chai tout juste préparé.

Tu es confinée. Comme le reste du monde, apeurée.

Les kilomètres se poursuivent. Nous voilà à Jaipur.

Malgré les efforts incessants de l'ambassade pour nous mettre en sécurité. Plus d'hôtel. La nuit est tombée déjà. On patiente. Il faut trouver où loger. Un ami indien nous propose de venir chez son oncle pour la nuit. Une nuit c'est tout ce qu'on voulait avant de partir pour Delhi.

Et là, mon Inde, j'ai pleuré. Parce que rien ne s'est déroulé comme nous l'avions imaginé. J'ai pleuré parce que les voisins criaient. Les voisins nous demandaient de partir. J'ai pleuré parce que j'étais humiliée. J'ai pleuré parce que la police nous a demandé de partir. J'ai pleuré parce que notre couleur nourrissait leur peur. J'ai pleuré parce que chez toi mon Inde, je me suis sentie rejetée.

Alors j'ai pleuré. Je t'en ai voulu. J'ai été en colère.

Est-ce ça L'inde ? Rejeter celui qui t'a tant aimé. Rejeter celui qui t'est fidèle depuis des années.

Rejeter la différence,

l'humanité,

l'autre,

l'étranger.

Depuis 10 ans déjà, c'est chez toi que je me sentais chez moi. Alors que t'est-il arrivé...

Puis ma colère s'en est allée. Mes larmes ont séché.

J'ai pris le temps. Le temps de comprendre. D'analyser. D'accepter ce qui c'était passé.

Et ma petite Inde, aujourd'hui c'est à toi que je demande pardon.

Je demande pardon pour t'en avoir voulu. Je demande pardon pour avoir généralisé la bêtise et la peur d'un groupe.

Parce que la réalité ma petite Inde, c'est que dans ce périple, tu n'as jamais cessé d'être là. Cet appartement où nous avons été chassés était celui d'un enfant du pays, ce chauffeur qui nous a conduit vers Jaipur était un enfant du pays, cette guesthouse où nous nous sommes finalement réfugiés, c'est encore le sourire d'un indien qui nous accueillait.

Parce que c'est chez toi ma petite Inde, qu'à tous les coins de rues, se cachaient des mains indiennes pour nous aider, des sourires pour nous rassurer, de l'aide pour nous accompagner.

Je te demande pardon ma petite Inde parce que grâce à toi et notre ambassade, nous avons pu rentrer avant la tempête. Ce n'était pas nous que tu bloquais dans ta rue, c'est le virus que tu redoutais. Ce n'est pas à nous que tu fermais tes routes, c'était à tout mouvement.

Oui ma petite Inde, un petit groupe s'est perdu dans sa bêtise mais toi tu étais là. Encore là. À nous demander de partir parce qu'il le faut pour nous. Tu nous as demandé de rentrer mais tu as aussi demandé à tes propres enfants qui vivent loin de toi de ne pas revenir. Tu te prépares à la tempête mon Inde. Tu as tellement à gérer. Tellement à faire. Tellement de choses peuvent se passer prochainement. 

Ce virus mon inde, mais aussi les catastrophes de ce confinement sur toi ma petite Inde.

Alors pardon, pardonne moi d'avoir douté de toi.

Pardonne moi d'avoir égoïstement pleuré ma peine de te quitter quand toi tu as tout ton pays à sauver.

Merci d'être toi mon Inde, merci de nous avoir accompagné jusqu'au dernier instant. Merci pour ton aide. Merci pour tes derniers sourires, merci pour tes derniers efforts.

Je prierai pour toi, car le plus dur reste encore devant toi.

Ma petite Inde, je reviendrai.

Je t'aime et je reviendrai.

Car c'est chez toi que je me sentirai toujours chez moi. »

[Aurélie Auffray]

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jeudi, 02 avril 2020 | Lien permanent | Commentaires (1)

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