vendredi, 26 octobre 2007
Nishtha

Il fut une période où je me plaignais que quoi qu’il fasse, un étranger ne sera jamais considéré comme un Indien. Pas de programme d’intégration ici (ces programmes valent ce qu’ils valent, la démarche est quand même intéressante). Qu’on adopte le sari, qu’on parle le marathi couramment, on ne fera jamais illusion, les gens continueront de pincer leur voisin sur notre passage, pour être sûrs qu’ils ne loupent pas le phénomène. J’en étais donc là quand j’ai fait la connaissance de Nishtha (Juliette) Pierre-Marie. Et bien j’ai été bluffée. Plus indienne tu meurs. Faut dire qu’à 80 ans...